Dans une déclaration en date du 14 Janvier, le comité des sages du PDCI s’oppose catégoriquement à l’appel de Daoukro, qui fait d’Alassane Ouattara le candidat unique du RHDP.
C’est la messe de requiem pour l’appel de Daoukro. Une fin de rêve des présidents Bédié et Ouattara qui veulent prendre en otage le PDCI dans la perspective de la présidentielle 2015.
Le comité de sages, garant moral du PDCI à travers une déclaration en date du 14 Janvier ne veut pas d’Alassane Ouattara comme candidat du parti et qualifie l’appel de Daoukro de ‘‘dérive grave’’ qui ‘’divise dangereusement le PDCI’’. La voix de la sagesse n’est-elle pas celle de la raison ? La question s’adresse particulièrement au Président Bédié qui veut imposer son projet politique sans le consentement de la majorité des militants du PDCI. Et le comité des sages, prenant la mesure de la situation, interpelle le président du parti sur le risque qui guette l’héritage de Félix Houphouët Boigny. « La division de plus en plus profonde de nos militants fait planer sur notre parti le syndrome du RDR et de l’UDPCI, les mêmes causes(le manque de dialogue par exemple) produisant toujours les mêmes effets.
Elle témoigne en tout cas de l’évidence qu’une grande partie de nos militants ne suivront pas l’appel de Daoukro ». Un diagnostic juste, au regard de l’engouement que suscitent les candidatures d’Essy Amara, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin et Kablan Brou au sein du PDCI. Un signal fort à l’endroit de Bédié et ses ‘‘suiveurs’’ qui préparent un passage forcé ,selon certaines indiscrétions, au congrès extraordinaire du PDCI qui se tiendra en Février prochain. L’appel de Daoukro est un projet mort-né. Une évidence qu’Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara refusent d’accepter.
Par Allouyou Catherine
C’est la messe de requiem pour l’appel de Daoukro. Une fin de rêve des présidents Bédié et Ouattara qui veulent prendre en otage le PDCI dans la perspective de la présidentielle 2015.
Le comité de sages, garant moral du PDCI à travers une déclaration en date du 14 Janvier ne veut pas d’Alassane Ouattara comme candidat du parti et qualifie l’appel de Daoukro de ‘‘dérive grave’’ qui ‘’divise dangereusement le PDCI’’. La voix de la sagesse n’est-elle pas celle de la raison ? La question s’adresse particulièrement au Président Bédié qui veut imposer son projet politique sans le consentement de la majorité des militants du PDCI. Et le comité des sages, prenant la mesure de la situation, interpelle le président du parti sur le risque qui guette l’héritage de Félix Houphouët Boigny. « La division de plus en plus profonde de nos militants fait planer sur notre parti le syndrome du RDR et de l’UDPCI, les mêmes causes(le manque de dialogue par exemple) produisant toujours les mêmes effets.
Elle témoigne en tout cas de l’évidence qu’une grande partie de nos militants ne suivront pas l’appel de Daoukro ». Un diagnostic juste, au regard de l’engouement que suscitent les candidatures d’Essy Amara, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin et Kablan Brou au sein du PDCI. Un signal fort à l’endroit de Bédié et ses ‘‘suiveurs’’ qui préparent un passage forcé ,selon certaines indiscrétions, au congrès extraordinaire du PDCI qui se tiendra en Février prochain. L’appel de Daoukro est un projet mort-né. Une évidence qu’Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara refusent d’accepter.
Par Allouyou Catherine
