Le Secrétaire général par intérim du Rassemblement des Républicains (RDR), Amadou Soumahoro vient de donner une véritable leçon aux cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA).
Recevant le Bureau exécutif national du Rassemblement des jeunes républicains (RJR) du président Dah Sansan, élu récemment, Amadou Soumahoro n’a pas manqué de prodiguer des conseils à ses hôtes. Le faisant, il ne croyait pas bien dire, tant ses propos sonnent comme une leçon à l’endroit des cadres du parti allié au sien dans le cadre du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). « Il peut arriver qu’il y ait des contradictions qui sont inhérentes au débat politique. Ce qui est normal. Toute structure où il n’y a pas de compromis est une structure qui va à la déchéance. (…) La recherche permanente du consensus et du compromis, (…) ayez cela en esprit. L’arrogance n’a pas de place », a-t-il conseillé aux jeunes. Plus qu’un conseil pour les jeunes de son parti, c’est une leçon qu’il donne à certains cadres du Pdci qui, refusant le débat politique interne, ne se gênent pour verser dans l’arrogance. En effet, le débat au sein PDCI relatif à l’appel de Daoukro a été parfois émaillé par la violence tant verbale que physique. Violence verbale à l’image de la sortie d’Ahoussou Jeannot, samedi dernier à Yopougon, et violence physique comme le témoigne la scène pathétique du dernier Bureau politique, où les opposants à l’appel de Daoukro ont été jetés dehors manu militari, pour ne citer que ces exemples. Pourtant, ce n’est pas au Pdci qui est un parti de paix et dialogue qu’il faut enseigner des valeurs telles que la liberté d’expression et le vivre ensemble, malgré la différence d’opinion sur des questions qui engagent la vie du parti. Il apparait cependant normal qu’au sein d’un parti politique, « il y ait des contradictions qui sont inhérentes au débat politique » et cela a toujours été le cas au Pdci. Mais pourquoi, est-ce aujourd’hui qu’on refuse cela, si ce n’est parce que des intérêts personnels sont en jeu? En tout cas, Amadou Soumahoro l’a rappelé à ceux qui l’auraient oublié que « toute structure (donc un parti politique, Ndlr) où il n’y a pas de compromis va à la déchéance ». Les cadres du Pdci qui traitent les autres d’irréductibles, parce que ces derniers ne demandent que le respect des textes du parti, doivent comprendre qu’ils sont en train de conduire le parti d’Houphouët-Boigny vers la déchéance en refusant le consensus et le compromis qui sont nécessaires dans ce genre de situation. Le comité des sages l’a d’ailleurs recommandé au président Bédié et cela est valable pour tous, car « l’arrogance n’a (vraiment) pas sa place ».
Par Jean Levry
Recevant le Bureau exécutif national du Rassemblement des jeunes républicains (RJR) du président Dah Sansan, élu récemment, Amadou Soumahoro n’a pas manqué de prodiguer des conseils à ses hôtes. Le faisant, il ne croyait pas bien dire, tant ses propos sonnent comme une leçon à l’endroit des cadres du parti allié au sien dans le cadre du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). « Il peut arriver qu’il y ait des contradictions qui sont inhérentes au débat politique. Ce qui est normal. Toute structure où il n’y a pas de compromis est une structure qui va à la déchéance. (…) La recherche permanente du consensus et du compromis, (…) ayez cela en esprit. L’arrogance n’a pas de place », a-t-il conseillé aux jeunes. Plus qu’un conseil pour les jeunes de son parti, c’est une leçon qu’il donne à certains cadres du Pdci qui, refusant le débat politique interne, ne se gênent pour verser dans l’arrogance. En effet, le débat au sein PDCI relatif à l’appel de Daoukro a été parfois émaillé par la violence tant verbale que physique. Violence verbale à l’image de la sortie d’Ahoussou Jeannot, samedi dernier à Yopougon, et violence physique comme le témoigne la scène pathétique du dernier Bureau politique, où les opposants à l’appel de Daoukro ont été jetés dehors manu militari, pour ne citer que ces exemples. Pourtant, ce n’est pas au Pdci qui est un parti de paix et dialogue qu’il faut enseigner des valeurs telles que la liberté d’expression et le vivre ensemble, malgré la différence d’opinion sur des questions qui engagent la vie du parti. Il apparait cependant normal qu’au sein d’un parti politique, « il y ait des contradictions qui sont inhérentes au débat politique » et cela a toujours été le cas au Pdci. Mais pourquoi, est-ce aujourd’hui qu’on refuse cela, si ce n’est parce que des intérêts personnels sont en jeu? En tout cas, Amadou Soumahoro l’a rappelé à ceux qui l’auraient oublié que « toute structure (donc un parti politique, Ndlr) où il n’y a pas de compromis va à la déchéance ». Les cadres du Pdci qui traitent les autres d’irréductibles, parce que ces derniers ne demandent que le respect des textes du parti, doivent comprendre qu’ils sont en train de conduire le parti d’Houphouët-Boigny vers la déchéance en refusant le consensus et le compromis qui sont nécessaires dans ce genre de situation. Le comité des sages l’a d’ailleurs recommandé au président Bédié et cela est valable pour tous, car « l’arrogance n’a (vraiment) pas sa place ».
Par Jean Levry