Dr Dion Yodé Simplice est enseignant-chercheur à l’Université de Cocody, membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et président du réseau des cadres du PDCI-RDA. Il s’est confié à «La Synthèse.»
Comment se fait-il qu’autour du candidat Charles Konan Banny, pour qui vous roulez, il n’y ait pas de personnalités politiques fortes qui soutiennent sa candidature ?
Dion Yodé Simplice : Je crois que la question que vous me posez montre que monsieur Banny est le candidat qu’il nous faut pour reconquérir le pouvoir d’Etat. Si vous voyez que certains de nos aînés ne se prononcent pas où ne fréquentent pas officiellement Monsieur Banny, c’est lié à la situation. J’appelle situation actuelle, l’atmosphère de peur. La peur parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Et je comprends que beaucoup de nos aînés qui ont dirigé ce pays-là, se disent, « si on se lance dans cette aventure, qu’est ce qui peut advenir de nous ? Est ce qu’on ne sera pas inquiété ? Est-ce qu’on ne sera pas menacé ? ». Donc, quand vous prenez en compte tous ces paramètres qui participent de la terreur, moi, je comprends leur position. Mais je sais qu’intérieurement, ils sont prêts à soutenir la candidature de M.Banny.
Est-ce à dire que de nombreux cadres du PDCI soutiennent officieusement la candidature du premier ministre Banny ?
D.Y.S : Je peux l’affirmer, parce que l’appel de Daoukro, c’est un appel qui est rejeté par les cadres du PDCI-RDA et par les militants. Mais, il est difficile aujourd’hui, pour nos cadres, de se prononcer ouvertement, parce qu’il y a une sorte d’épée de Damoclès sur leur tête, ils se disent qu’on va les livrer à la vindicte populaire, à la vindicte du pouvoir, donc, ils sont prudents. Mais ce qui se joue, c’est une action qui va se faire de façon discrète. Le vote qui arrive, moi, je l’appelle un vote silencieux. Il y a des gens qui ne diront pas qu’ils soutiennent un tel ou un tel, mais leur vote va se traduire dans les urnes. Je sais que beaucoup d’aînés du PDCI soutiennent M. Banny. Nous nous sommes devant, nous sommes les visages que les gens voient, mais derrière, il y a un grand travail qui se fait.
Des personnalités proches de Konan Banny ont été arrêtées puis relâchées. Quel commentaire faites-vous de cela ?
D.Y.S : C’est la politique sous nos tropiques. Nous, nous rêvons de la politique qui se fait dans une atmosphère saine, dans une ambiance saine. C’est un jeu, nous allons en politique, nous appartenons à des partis politiques pour que ces partis puissent conquérir le pouvoir d’Etat. Mais quand vous vous prononcez pour tel ou tel candidat et que vous êtes menacés, que vous êtes dégommés de votre travail et que vous êtes inquiétés par la justice, il y a de quoi désespérer de la démocratie. Et je souhaite vivement que ces interpellations qui ont eu lieu, n’ait pas de rapport avec l’engagement politique de ceux qui ont été arrêtés. J’espère que ce sont des affaires purement économiques et que cela doit se régler sur le terrain purement économique. Et sur ce terrain, moi, j’ai confiance en mes amis. Mais, si c’est un règlement de compte politique, alors moi je crois que nous venons de très loin, depuis 2010, nous avons connus une crise, et, il est important que tout le monde mettent balle à terre et il est important que nous allions à des élections transparente, apaisé et juste.
Est-ce que le camp Banny envisage des alliances avec les candidats déclarés au sein du PDCI ?
D.Y.S : Nous n’avons pas de choix que d’aller à des alliances. Depuis toujours, j’appelle à une vaste coalition de tous les candidats déclarés. Et je crois que le message commence à porter. Il faut, une coalition parce que si nous allons en rangs dispersés « à la chasse à l’éléphant », pour emprunter, une expression propre à M. Banny lui-même, si nous allons en rangs dispersés, et bien la victoire n’est pas possible. Je souhaite que cette coalition se fasse autour de la candidature de M. Banny, parce ce qu’il me semble être celui qui dans le cas actuel peut permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la paix, la réconciliation et la justice sociale. Je lance un appel à tous les autres cadres de tous les autres partis politiques qui veulent le changement, qui veulent que la Côte d’Ivoire se retrouvent de rejoindre Charles Konan Banny.
Justement, est-ce qu’on peut envisager une alliance avec le FPI ?
D.Y.S : Quand on veut diriger un pays comme la Côte d’Ivoire, quand on veut ramener la paix dans un pays comme la Côte d’Ivoire, on ne fait pas la politique de l’exclusion, on dirige la Côte d’Ivoire avec tous les Ivoiriens et il est important de gouverner avec tous les partis politiques de la Côte d’Ivoire. Pourquoi voulez-vous qu’on rejette le FPI ? Pourquoi voulez-vous qu’on gouverne ce pays sans tenir compte de gens qui ont fait 40% au moins aux élections présidentielles ? C’est la moitié du pays, dans une société démocratique on fonctionne avec tous les membres de la société. Celui qui doit être le candidat du PDCI réel, du PDCI profond ne peut pas ne pas aller vers tous les Ivoiriens, vers Mamadou Coulibaly, vers le FPI de Laurent Gbagbo, vers Affi N’guessan, vers tous ceux qui aujourd’hui pensent que la Côte d’Ivoire doit faire un bond candidatif. Nous avons besoin de tous les Ivoiriens pour construire la Côte d’Ivoire, nous aurons besoin des cadres du FPI demain pour diriger la le pays. Avant de mourir, Houphouët nous a dit, je vous laisse la côte d’Ivoire, travaillez en équipe, et ce que j’apprécie chez M. Banny, c’est un homme qui laisse les jeunes travailler, c’est un homme qui laisse l’initiative aux jeunes, qui les écoute et surtout avant de terminer, une chose m’a beaucoup marqué ; avant le bureau politique, pendant qu’il y avait des bruits qui nous disaient qu’on préparait des jeunes pour nous agresser, pour nous empêcher de parler, M. Banny nous a appelés et nous a dit une chose que je retiendrai toujours, il nous a dit, les jeunes « n’allez pas sur le terrain de la violence, je ne veux pas être candidat pour vous conduire à l’abattoir, je veux ramener la paix dans ce pays et la paix commence par le PDCI-RDA , allez et si vous pouvez parler , si on vous empêche de parler alors n’entrez pas dans la logique de la violence. Je crois que c’est un grand homme d’Etat et c’est pour cela que je suis avec lui parce que je partage cette philosophie de la paix.
Que compte faire le camp Banny au cours du congrès extraordinaire de février 2015 qui dit-on est déjà verrouillé par Monsieur Bédié
D.Y.S : Je ne me sens pas concerné par ce congrès, moi, je suis encore accroché au 12ème congrès du PDCI et j’attends, une convention d’investiture du candidat du PDCI-RDA. Ce congrès extraordinaire est organisé pour donner l’impression que les militants du PDCI sont revenus sur leur décision de présenter un candidat à la prochaine présidentielle de 2015. Ce qui n’est pas vrai. Le 12ème congrès a décidé de présenter un candidat PDCI-RDA, militant actif et nous nous en tenons en cela. Il y a eu l’appel de Daoukro qui est un appel funeste qui nous arrête, qui musèle les ambitions au niveau de notre parti. Je ne vois pas pourquoi, aller participer à un tel congrès extraordinaire, parce que si nous y allons, c’est pour valider les décisions de ce congrès. Or, Monsieur Adjoumani, Monsieur Ahoussou, Monsieur Guikahué et tous ceux qui soutiennent « l’appel de Daoukro » nous on dit qu’ils y vont pour entériner et p valider « l’appel de Daoukro ». Ceux qui vont participer à ce congrès vont donner un blanc sain aux décisions de ce congrès. Ceux qui iront à ce congrès reconnaitront les décisions de ce congrès et je ne crois pas que nous ayons besoin de cela. Le temps presse, il est important pour les candidats déclarés au PDCI de se retrouver, d’organiser une convention d’investiture et d’aller sur le terrain. On nous perd le temps avec ce congrès extraordinaire.
Justement, que ferait le camp Banny, si ce congrès extraordinaire légitimait « l’appel de Daoukro » ?
D.Y.S : Ce congrès peut légitimer le choix de M. Bédié, il y aura une décision qui va en sortir. Une décision qu’on peut considérer comme légale du parti officiel, parce que suscitée par ceux qui dirigent le parti, mais il y aura un candidat légitime du PDCI-RDA, c’est-à-dire un candidat qui est suscité par la base, par le PDCI réel et c’est ce candidat que nous allons soutenir. Je lance un appel à tous les jeunes cadres du PDCI-RDA d’abord parce que j’en suis un, je leur demande de prendre leur responsabilité parce que le temps est venu. Il y a un proverbe congolais qui dit que « celui qui ne connait pas le nom de son clan est un esclave », nous connaissons le nom de notre clan, ce clan c’est le PDCI, ce clan c’est le parti d’Houphouët Boigny. Je demande aux jeunes cadres de prendre leur responsabilité, de venir à nos côtés pour faire en sorte que Houphouët Boigny reprenne le pouvoir dans ce pays, que Houphouët Boigny revienne au pouvoir et nous ramène la paix à travers M. Banny et je lance un appel à tous les autres cadres des autres partis politiques qui veulent du changement, qui veulent que la Côte d’Ivoire se retrouve.
Réalisée par Roger KASSE
Comment se fait-il qu’autour du candidat Charles Konan Banny, pour qui vous roulez, il n’y ait pas de personnalités politiques fortes qui soutiennent sa candidature ?
Dion Yodé Simplice : Je crois que la question que vous me posez montre que monsieur Banny est le candidat qu’il nous faut pour reconquérir le pouvoir d’Etat. Si vous voyez que certains de nos aînés ne se prononcent pas où ne fréquentent pas officiellement Monsieur Banny, c’est lié à la situation. J’appelle situation actuelle, l’atmosphère de peur. La peur parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Et je comprends que beaucoup de nos aînés qui ont dirigé ce pays-là, se disent, « si on se lance dans cette aventure, qu’est ce qui peut advenir de nous ? Est ce qu’on ne sera pas inquiété ? Est-ce qu’on ne sera pas menacé ? ». Donc, quand vous prenez en compte tous ces paramètres qui participent de la terreur, moi, je comprends leur position. Mais je sais qu’intérieurement, ils sont prêts à soutenir la candidature de M.Banny.
Est-ce à dire que de nombreux cadres du PDCI soutiennent officieusement la candidature du premier ministre Banny ?
D.Y.S : Je peux l’affirmer, parce que l’appel de Daoukro, c’est un appel qui est rejeté par les cadres du PDCI-RDA et par les militants. Mais, il est difficile aujourd’hui, pour nos cadres, de se prononcer ouvertement, parce qu’il y a une sorte d’épée de Damoclès sur leur tête, ils se disent qu’on va les livrer à la vindicte populaire, à la vindicte du pouvoir, donc, ils sont prudents. Mais ce qui se joue, c’est une action qui va se faire de façon discrète. Le vote qui arrive, moi, je l’appelle un vote silencieux. Il y a des gens qui ne diront pas qu’ils soutiennent un tel ou un tel, mais leur vote va se traduire dans les urnes. Je sais que beaucoup d’aînés du PDCI soutiennent M. Banny. Nous nous sommes devant, nous sommes les visages que les gens voient, mais derrière, il y a un grand travail qui se fait.
Des personnalités proches de Konan Banny ont été arrêtées puis relâchées. Quel commentaire faites-vous de cela ?
D.Y.S : C’est la politique sous nos tropiques. Nous, nous rêvons de la politique qui se fait dans une atmosphère saine, dans une ambiance saine. C’est un jeu, nous allons en politique, nous appartenons à des partis politiques pour que ces partis puissent conquérir le pouvoir d’Etat. Mais quand vous vous prononcez pour tel ou tel candidat et que vous êtes menacés, que vous êtes dégommés de votre travail et que vous êtes inquiétés par la justice, il y a de quoi désespérer de la démocratie. Et je souhaite vivement que ces interpellations qui ont eu lieu, n’ait pas de rapport avec l’engagement politique de ceux qui ont été arrêtés. J’espère que ce sont des affaires purement économiques et que cela doit se régler sur le terrain purement économique. Et sur ce terrain, moi, j’ai confiance en mes amis. Mais, si c’est un règlement de compte politique, alors moi je crois que nous venons de très loin, depuis 2010, nous avons connus une crise, et, il est important que tout le monde mettent balle à terre et il est important que nous allions à des élections transparente, apaisé et juste.
Est-ce que le camp Banny envisage des alliances avec les candidats déclarés au sein du PDCI ?
D.Y.S : Nous n’avons pas de choix que d’aller à des alliances. Depuis toujours, j’appelle à une vaste coalition de tous les candidats déclarés. Et je crois que le message commence à porter. Il faut, une coalition parce que si nous allons en rangs dispersés « à la chasse à l’éléphant », pour emprunter, une expression propre à M. Banny lui-même, si nous allons en rangs dispersés, et bien la victoire n’est pas possible. Je souhaite que cette coalition se fasse autour de la candidature de M. Banny, parce ce qu’il me semble être celui qui dans le cas actuel peut permettre à la Côte d’Ivoire de renouer avec la paix, la réconciliation et la justice sociale. Je lance un appel à tous les autres cadres de tous les autres partis politiques qui veulent le changement, qui veulent que la Côte d’Ivoire se retrouvent de rejoindre Charles Konan Banny.
Justement, est-ce qu’on peut envisager une alliance avec le FPI ?
D.Y.S : Quand on veut diriger un pays comme la Côte d’Ivoire, quand on veut ramener la paix dans un pays comme la Côte d’Ivoire, on ne fait pas la politique de l’exclusion, on dirige la Côte d’Ivoire avec tous les Ivoiriens et il est important de gouverner avec tous les partis politiques de la Côte d’Ivoire. Pourquoi voulez-vous qu’on rejette le FPI ? Pourquoi voulez-vous qu’on gouverne ce pays sans tenir compte de gens qui ont fait 40% au moins aux élections présidentielles ? C’est la moitié du pays, dans une société démocratique on fonctionne avec tous les membres de la société. Celui qui doit être le candidat du PDCI réel, du PDCI profond ne peut pas ne pas aller vers tous les Ivoiriens, vers Mamadou Coulibaly, vers le FPI de Laurent Gbagbo, vers Affi N’guessan, vers tous ceux qui aujourd’hui pensent que la Côte d’Ivoire doit faire un bond candidatif. Nous avons besoin de tous les Ivoiriens pour construire la Côte d’Ivoire, nous aurons besoin des cadres du FPI demain pour diriger la le pays. Avant de mourir, Houphouët nous a dit, je vous laisse la côte d’Ivoire, travaillez en équipe, et ce que j’apprécie chez M. Banny, c’est un homme qui laisse les jeunes travailler, c’est un homme qui laisse l’initiative aux jeunes, qui les écoute et surtout avant de terminer, une chose m’a beaucoup marqué ; avant le bureau politique, pendant qu’il y avait des bruits qui nous disaient qu’on préparait des jeunes pour nous agresser, pour nous empêcher de parler, M. Banny nous a appelés et nous a dit une chose que je retiendrai toujours, il nous a dit, les jeunes « n’allez pas sur le terrain de la violence, je ne veux pas être candidat pour vous conduire à l’abattoir, je veux ramener la paix dans ce pays et la paix commence par le PDCI-RDA , allez et si vous pouvez parler , si on vous empêche de parler alors n’entrez pas dans la logique de la violence. Je crois que c’est un grand homme d’Etat et c’est pour cela que je suis avec lui parce que je partage cette philosophie de la paix.
Que compte faire le camp Banny au cours du congrès extraordinaire de février 2015 qui dit-on est déjà verrouillé par Monsieur Bédié
D.Y.S : Je ne me sens pas concerné par ce congrès, moi, je suis encore accroché au 12ème congrès du PDCI et j’attends, une convention d’investiture du candidat du PDCI-RDA. Ce congrès extraordinaire est organisé pour donner l’impression que les militants du PDCI sont revenus sur leur décision de présenter un candidat à la prochaine présidentielle de 2015. Ce qui n’est pas vrai. Le 12ème congrès a décidé de présenter un candidat PDCI-RDA, militant actif et nous nous en tenons en cela. Il y a eu l’appel de Daoukro qui est un appel funeste qui nous arrête, qui musèle les ambitions au niveau de notre parti. Je ne vois pas pourquoi, aller participer à un tel congrès extraordinaire, parce que si nous y allons, c’est pour valider les décisions de ce congrès. Or, Monsieur Adjoumani, Monsieur Ahoussou, Monsieur Guikahué et tous ceux qui soutiennent « l’appel de Daoukro » nous on dit qu’ils y vont pour entériner et p valider « l’appel de Daoukro ». Ceux qui vont participer à ce congrès vont donner un blanc sain aux décisions de ce congrès. Ceux qui iront à ce congrès reconnaitront les décisions de ce congrès et je ne crois pas que nous ayons besoin de cela. Le temps presse, il est important pour les candidats déclarés au PDCI de se retrouver, d’organiser une convention d’investiture et d’aller sur le terrain. On nous perd le temps avec ce congrès extraordinaire.
Justement, que ferait le camp Banny, si ce congrès extraordinaire légitimait « l’appel de Daoukro » ?
D.Y.S : Ce congrès peut légitimer le choix de M. Bédié, il y aura une décision qui va en sortir. Une décision qu’on peut considérer comme légale du parti officiel, parce que suscitée par ceux qui dirigent le parti, mais il y aura un candidat légitime du PDCI-RDA, c’est-à-dire un candidat qui est suscité par la base, par le PDCI réel et c’est ce candidat que nous allons soutenir. Je lance un appel à tous les jeunes cadres du PDCI-RDA d’abord parce que j’en suis un, je leur demande de prendre leur responsabilité parce que le temps est venu. Il y a un proverbe congolais qui dit que « celui qui ne connait pas le nom de son clan est un esclave », nous connaissons le nom de notre clan, ce clan c’est le PDCI, ce clan c’est le parti d’Houphouët Boigny. Je demande aux jeunes cadres de prendre leur responsabilité, de venir à nos côtés pour faire en sorte que Houphouët Boigny reprenne le pouvoir dans ce pays, que Houphouët Boigny revienne au pouvoir et nous ramène la paix à travers M. Banny et je lance un appel à tous les autres cadres des autres partis politiques qui veulent du changement, qui veulent que la Côte d’Ivoire se retrouve.
Réalisée par Roger KASSE