Week-end de désintoxication à Zouan-Hounien. C’est ainsi qu’on pourrait qualifier la mission du Pr. Raymond Abouo N’Dori dans ce département à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Tonpki, le samedi 31 janvier dernier.
A Zouan-Hounien, Abouo N’Dori, 5ème vice-président du Fpi chargé de l’Implantation du parti, s’est employé à déminer un champ de mines cultivé par les adversaires internes dans la guerre de positionnement qui oppose les deux clans face-à-face : «les Gbagbo et nous» incarné par Affi N’Guessan, camp du Pr. Abouo N’Dori, contre «les Gbagbo ou rien» incarné par Alphonse Douati et Laurent Akoun.
L’émissaire d’Affi N’Guessan, avec le soutien précieux de Mme Séka, secrétaire fédérale des femmes du Front populaire ivoirien (Offpi), s’est d’abord attaqué à ce qu’il a qualifié de gros mensonge. C'est-à-dire l’affirmation des anti-Affi, selon laquelle «si Gbagbo est élu président du Fpi, il sera libéré». «C’est faux de dire que si Gbagbo est élu président du Fpi, il sera libéré», affirme Abouo N’Dori aux 11 secrétaires de section sur 14 que compte le département de Zouan-Hounien regroupés au foyer des jeunes où s’est tenue la rencontre. Et cela, malgré les appels au boycott et aux menaces de mort lancés par des sms attribués à M. Anderson Plamin, fédéral élu de Zouan-Hounien, et exécutés sur le terrain par son fédéral résident.
Deuxième mensonge selon Abouo N’Dori à dénoncer, c’est le fait que les adversaires d’Affi N’Guessan soutiennent à la base que «Affi N’Guessan est candidat contre Laurent Gbagbo à la présidence du Fpi». Ici encore, le conférencier a formellement démenti cette affirmation. «Affi N’Guessan n’est pas candidat contre Laurent Gbagbo», a-t-il assuré. «C’est parce qu’ils ont peur d’Affi N’Guessan, a poursuivi Pr. Abouo N’Dori, qu’ils prennent le nom de Laurent Gbagbo pour tenter de faire peur au président du Fpi».
«Un malade ne se met pas à courir dès sa sortie de l’hôpital»
Sur cette question de candidature de Laurent Gbagbo, l’orateur s’est voulu ferme : «Même si Gbagbo disait de vrai qu’il était candidat, je lui aurais dit non. Car il est mon ami et je veux qu’il sorte rapidement de cette prison où il ne devrait jamais aller parce qu’il est innocent. Les criminels se promènent ici sans être inquiétés. Mieux, ils reçoivent des promotions. Or Laurent Gbagbo à la tête du Fpi est une circonstance aggravante pour son dossier à La Haye».
Face aux secrétaires de section, le cœur de cible de la mission d’explication, selon l’ex-ministre de la Santé de Laurent Gbagbo, Pr. Abouo N’Dori a expliqué les deux idées qui s’affrontent. «Les Gbagbo ou rien ne veulent pas du dialogue avec le pouvoir. Ils veulent qu’on rende le pays ingouvernable par des marches et autres manifestations de rue». Ce qui est inconcevable, à l’en croire. Grâce à une image empruntée au monde médical qui est le sien, Abouo N’Dori estime que «quand un malade sort de l’hôpital, il ne se met pas aussitôt à courir au risque de tomber et de compromettre sa convalescence». Pour lui, il faut que le malade Fpi qui sort d’un traumatisme grave, estime-t-il, fasse les choses étape par étape. «Nous voulons que nos amis, à commencer par le président Gbagbo, sortent de prison et que leurs comptes soient dégelés pour qu’ils ne connaissent pas le même sort que Bohoun Bouabré, Diagou Gomont, Gnan Raymond qui sont morts de maladie parce qu’ils n’ont pas pu accéder à leurs comptes alors qu’ils y avaient de l’argent pour se soigner», a soutenu le conférencier.
Coulibaly Zié Oumar
A Zouan-Hounien, Abouo N’Dori, 5ème vice-président du Fpi chargé de l’Implantation du parti, s’est employé à déminer un champ de mines cultivé par les adversaires internes dans la guerre de positionnement qui oppose les deux clans face-à-face : «les Gbagbo et nous» incarné par Affi N’Guessan, camp du Pr. Abouo N’Dori, contre «les Gbagbo ou rien» incarné par Alphonse Douati et Laurent Akoun.
L’émissaire d’Affi N’Guessan, avec le soutien précieux de Mme Séka, secrétaire fédérale des femmes du Front populaire ivoirien (Offpi), s’est d’abord attaqué à ce qu’il a qualifié de gros mensonge. C'est-à-dire l’affirmation des anti-Affi, selon laquelle «si Gbagbo est élu président du Fpi, il sera libéré». «C’est faux de dire que si Gbagbo est élu président du Fpi, il sera libéré», affirme Abouo N’Dori aux 11 secrétaires de section sur 14 que compte le département de Zouan-Hounien regroupés au foyer des jeunes où s’est tenue la rencontre. Et cela, malgré les appels au boycott et aux menaces de mort lancés par des sms attribués à M. Anderson Plamin, fédéral élu de Zouan-Hounien, et exécutés sur le terrain par son fédéral résident.
Deuxième mensonge selon Abouo N’Dori à dénoncer, c’est le fait que les adversaires d’Affi N’Guessan soutiennent à la base que «Affi N’Guessan est candidat contre Laurent Gbagbo à la présidence du Fpi». Ici encore, le conférencier a formellement démenti cette affirmation. «Affi N’Guessan n’est pas candidat contre Laurent Gbagbo», a-t-il assuré. «C’est parce qu’ils ont peur d’Affi N’Guessan, a poursuivi Pr. Abouo N’Dori, qu’ils prennent le nom de Laurent Gbagbo pour tenter de faire peur au président du Fpi».
«Un malade ne se met pas à courir dès sa sortie de l’hôpital»
Sur cette question de candidature de Laurent Gbagbo, l’orateur s’est voulu ferme : «Même si Gbagbo disait de vrai qu’il était candidat, je lui aurais dit non. Car il est mon ami et je veux qu’il sorte rapidement de cette prison où il ne devrait jamais aller parce qu’il est innocent. Les criminels se promènent ici sans être inquiétés. Mieux, ils reçoivent des promotions. Or Laurent Gbagbo à la tête du Fpi est une circonstance aggravante pour son dossier à La Haye».
Face aux secrétaires de section, le cœur de cible de la mission d’explication, selon l’ex-ministre de la Santé de Laurent Gbagbo, Pr. Abouo N’Dori a expliqué les deux idées qui s’affrontent. «Les Gbagbo ou rien ne veulent pas du dialogue avec le pouvoir. Ils veulent qu’on rende le pays ingouvernable par des marches et autres manifestations de rue». Ce qui est inconcevable, à l’en croire. Grâce à une image empruntée au monde médical qui est le sien, Abouo N’Dori estime que «quand un malade sort de l’hôpital, il ne se met pas aussitôt à courir au risque de tomber et de compromettre sa convalescence». Pour lui, il faut que le malade Fpi qui sort d’un traumatisme grave, estime-t-il, fasse les choses étape par étape. «Nous voulons que nos amis, à commencer par le président Gbagbo, sortent de prison et que leurs comptes soient dégelés pour qu’ils ne connaissent pas le même sort que Bohoun Bouabré, Diagou Gomont, Gnan Raymond qui sont morts de maladie parce qu’ils n’ont pas pu accéder à leurs comptes alors qu’ils y avaient de l’argent pour se soigner», a soutenu le conférencier.
Coulibaly Zié Oumar
