Le président d’une organisation de la société civile appelle à la reconstruction de la région de Gbèkè

Bouaké - Le président-fondateur de la fédération "J’aime le Gbèkè", Malick Fadiga, appelle les cadres, fils et filles de cette région (Centre) à l’union, afin de la reconstruire après la décennie de crise (2000-2010).

Invité d’une tribune d’échanges, samedi, avec la presse à l'initiative de l’Union des journalistes de Bouaké (UJB), M. Fadiga a invité tous les enfants du Gbèkè à s’élever au-dessus des considérations d’ordre politique, tribal et à éviter les problèmes de personnes, afin de s’engager dans les chantiers de la renaissance.

Il a créé en 2011 la fédération ‘’J’aime le Gbèkè’’ qui vise, selon lui, à améliorer les conditions de vie des populations locales, de maintenir la cohésion sociale, d’œuvrer au développement économique, culturel, sportif et touristique. Il invite toutes les forces vives à y adhérer.

Cette fédération, a relevé son président, revendique l’organisation de 1865 femmes en 22 associations et l’ouverture de comptes bancaires au profit de celles-ci, des dons de sucre aux musulmans pendant le jeûne du Ramadan et l’organisation de la fête des mères.

Malick Fadiga, membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), veut un poste législatif afin de faire porter sa voix auprès des autorités et institutions compétentes, non plus en tant que simple fils de la région, mais en tant qu’élu pour atteindre l’objectif visé pour le Gbèkè.

"Je me suis engagé en politique parce que je me suis rendu compte de mes limites qu’un poste politique peut combler", a-t-il affirmé, promettant de céder son siège de président et de toujours soutenir la fédération, s’il devient député.

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