Les militants Fpi de Kanzra : « Affi nous engage sur le chemin de la libération de Gbagbo »

« Au pays Gouro, si le chimpanzé prend un bébé, c’est la papaye mûre qu’on lui tend pour le lâcher. Notre papaye mûre, ici, c’est la vision d’Affi. Après ton explication, nous adhérons à sa démarche pacifique, à sa politique de rassemblement de tous les militants pour engager la négociation avec le régime. Dis-lui de jouer pleinement ce rôle qui lui est dévolu, celui de mener avec compétence et célérité toutes les démarches pour la libération du charismatique Laurent Gbagbo.

Nous sommes disposés à le soutenir pour lui permettre de disposer de ses propres analyses des faits et de sa capacité de dialogue avec le gouvernement pour réaliser notre souhait. Nous savons tous que le Front populaire ivoirien est un parti de liberté, d’égalité, de solidarité et de prospérité ayant pour fondement un arsenal résolument démocratique. Selon ce que tu viens de nous expliquer, Affi nous engage sur un chemin d’espoir pour la libération de Gbagbo ». Ces paroles fortes sont de Goulizan Bi Tra, secrétaire général de la section FPI de la tribu Mangourou, dans la Sous-préfecture de Kanzra. Il les a tenues, le 31 janvier 2015, à Gouéhizra à l’issue de la séance de travail avec David Kolou Bi Youan, l’émissaire de la direction du FPI.

Le secrétaire général de la section FPI a été suivi par plusieurs militants qui abondé dans le même sens. Ainsi Vanié Bi Koï Sylvain, Gouli Bi Kaou Lucien et Goré Bi Kalou Denis, qui lui ont succédé dans la prise de parole, ont-ils exprimé leurs préoccupations à David Kolou Bi Youan. « Nous sommes souvent victimes d’intoxication. Nous avons besoin d’informations objectives sur le FPI. Nous sommes convaincus de la vision pacifique d’Affi et nous lui demandons même d’accepter d’entrer au gouvernement. Pour nous, tout cela contribue à la libération de Gbagbo. La communauté internationale remarquera que le FPI est un parti démocratique qui œuvre pour la cohésion sociale, la paix et la réconciliation nationale.

Nous ne pouvons pas arracher Gbagbo des griffes de la CPI si nous nous montrons belliqueux. Nous avons subi la guerre, nous n’en voulons plus. Nous prions la sommité du FPI de s’entendre sur l’essentiel, la libération de Gbagbo. C’est à Affi que Gbagbo a confié le FPI. Taisons nos querelles de leadership pour l’intérêt supérieur du FPI et la libération de notre guide, Gbagbo. Cette honteuse crise ne fait que nous affaiblir », ont-ils
déclaré.

Eustache Gooré Bi