Sans aucun ordre de mission du secrétaire national de la Jfpi, Konaté Navigué, ni même du secrétaire national chargé des fédérations du Zanzan, N’Guettia Yao Kouma, chez qui il loge pourtant à Bondoukou, Justin Koua a pris sur lui de s’entretenir avec les militants du Zanzan, précisément ceux de Koun Fao. «Je n’ai aucune information d’un quelconque meeting de Justin Koua à Koun Fao», a déclaré le national N’Guettia Yao Kouma, joint, hier, par téléphone. La rencontre que coordonnait le fédéral Jfpi de Koun Fao, Emmanuel Doukoum Kossonou, devait se tenir, hier dimanche, à la place publique de Koun Fao-village.
Les échanges commencent à 11h. Le fédéral Jfpi Doukoum Kossonou donne les raisons de la rencontre. Les militants dénoncent unanimement cette action du fédéral qui n’a pas auparavant consulté son bureau. Alexis Tro, secrétaire à l’organisation dans le bureau fédéral, dénonce donc un vice de procédure et appelle les autres membres du bureau et les secrétaires de section à ne pas accepter cette forfaiture. Un des secrétaires de section, Ahini Yao, donne de la voix : «On ne veut pas de Koua Justin ici à Koun Fao !». Un autre responsable local lance : «Il ne tiendra pas de meeting ici». Les échauffourées entre les deux camps commencent autour de 11h30mn. Une foule de militants se révolte contre la tenue du meeting de Koua.
Serge Ahini Yao explique les raisons de cette fronde contre Justin Koua. «Koua est déjà venu ici et il s’est permis d’insulter le président du parti, Pascal Affi N’Guessan, et le ministre Augustin Komoué. Pour lui, tous ceux qui ne pensent pas comme lui dans cette crise au Fpi sont achetés par Ouattara. Nous disons non à Justin Koua !».
Pour Alexis Tro Guehagnon, Koua Justin n’est pas un exemple à suivre. «Dans la crise que vit le parti présentement, Justin Koua, avec les discours qu’il tient partout, n’est pas la personne indiquée pour tenir un meeting ici à Koun Fao. On a besoin de nous réconcilier et non d’attiser la haine».
Le véhicule de Justin Koua arrive sur le site du meeting autour de 14h30mn. Il est bloqué par tous ceux qui s’opposent à la tenue de la rencontre. Koua est même saisi par les cols par un des jeunes en colère. Une bousculade s’en suit entre les différents jeunes, c’est-à-dire ceux qui organisent la cérémonie et ceux qui s’y opposent. Ces derniers ont à leur tête Serge Ahini Yao et Alexis Tro. Toutefois Koua parvient à entrer dans la salle de la réunion. C’est alors qu’Alexis Tro se charge de ramasser les chaises de la table de séance. Un groupe de gendarmes arrive entretemps sur les lieux sur instruction du commandant de brigade, Thomas Ahoua Kanga, pour que l’on évite le pire.
Les échauffourées occasionnées par Justin Koua à Koun Fao font 4 blessés dont 3 dans les rangs de ceux qui s’opposent à la tenue du meeting.
La plupart des militants sont catégoriques. «On ne veut pas du meeting de Justin Koua», entend-on. Les gendarmes présentent aux opposants à la tenue du meeting une autorisation signée du préfet, Mme Yolande Djirahou. Ce qui va calmer quelque peu leurs ardeurs. On note une forte présence de corps habillés sur les lieux. Pour calmer les esprits, M. Babi Koli, Sg de préfecture décide alors de rencontrer les deux parties. Elle commence. Il groupe de Koua de 15h à 15h30. Puis s’entretient avec le groupe de Serge Ahini entre 15h30 et 16h.
Craignant une autre action des militants déterminés à empêcher sa rencontre à Koun Fao, Justin Koua décide de s’entretenir avec un groupuscule de partisans à l’auberge des prêtres. C’est que le secrétaire général de préfecture discutait avec les militants du Fpi, Koua et quelques individus se sont retrouvés à l’auberge des prêtres de Koun Fao (le foyer Abissa) à 15h 45.
Au sortir de la rencontre avec le Sg de préfecture, Ahini a eu à déclarer : Monsieur le secrétaire général nous a demandé de respecter la liberté d’expression et c’est au nom de cette liberté d’expression qu’elle a signé son autorisation. Mais les responsables du parti sauront de toutes les façons que Koua est indésirable à Koun Fao». Et d’ajouter : «Ce sont les injures de Justin Koua que nous ne voulons pas entendre ici, sinon nous ne reprochons rien aux autres militants qui veulent l’écouter, dont notre fédéral Kossonou», a-t-il conclu.
A Koun Fao, Justin Koua s’est entretenu avec les militants du village de Koria (petit village de la commune) qui n’avaient pu rejoindre leur domicile après les échauffourées.
C’est grâce aux forces de l’ordre et à l’intervention de M. Babi Koli qu’il y est arrivé.
SKB
Les échanges commencent à 11h. Le fédéral Jfpi Doukoum Kossonou donne les raisons de la rencontre. Les militants dénoncent unanimement cette action du fédéral qui n’a pas auparavant consulté son bureau. Alexis Tro, secrétaire à l’organisation dans le bureau fédéral, dénonce donc un vice de procédure et appelle les autres membres du bureau et les secrétaires de section à ne pas accepter cette forfaiture. Un des secrétaires de section, Ahini Yao, donne de la voix : «On ne veut pas de Koua Justin ici à Koun Fao !». Un autre responsable local lance : «Il ne tiendra pas de meeting ici». Les échauffourées entre les deux camps commencent autour de 11h30mn. Une foule de militants se révolte contre la tenue du meeting de Koua.
Serge Ahini Yao explique les raisons de cette fronde contre Justin Koua. «Koua est déjà venu ici et il s’est permis d’insulter le président du parti, Pascal Affi N’Guessan, et le ministre Augustin Komoué. Pour lui, tous ceux qui ne pensent pas comme lui dans cette crise au Fpi sont achetés par Ouattara. Nous disons non à Justin Koua !».
Pour Alexis Tro Guehagnon, Koua Justin n’est pas un exemple à suivre. «Dans la crise que vit le parti présentement, Justin Koua, avec les discours qu’il tient partout, n’est pas la personne indiquée pour tenir un meeting ici à Koun Fao. On a besoin de nous réconcilier et non d’attiser la haine».
Le véhicule de Justin Koua arrive sur le site du meeting autour de 14h30mn. Il est bloqué par tous ceux qui s’opposent à la tenue de la rencontre. Koua est même saisi par les cols par un des jeunes en colère. Une bousculade s’en suit entre les différents jeunes, c’est-à-dire ceux qui organisent la cérémonie et ceux qui s’y opposent. Ces derniers ont à leur tête Serge Ahini Yao et Alexis Tro. Toutefois Koua parvient à entrer dans la salle de la réunion. C’est alors qu’Alexis Tro se charge de ramasser les chaises de la table de séance. Un groupe de gendarmes arrive entretemps sur les lieux sur instruction du commandant de brigade, Thomas Ahoua Kanga, pour que l’on évite le pire.
Les échauffourées occasionnées par Justin Koua à Koun Fao font 4 blessés dont 3 dans les rangs de ceux qui s’opposent à la tenue du meeting.
La plupart des militants sont catégoriques. «On ne veut pas du meeting de Justin Koua», entend-on. Les gendarmes présentent aux opposants à la tenue du meeting une autorisation signée du préfet, Mme Yolande Djirahou. Ce qui va calmer quelque peu leurs ardeurs. On note une forte présence de corps habillés sur les lieux. Pour calmer les esprits, M. Babi Koli, Sg de préfecture décide alors de rencontrer les deux parties. Elle commence. Il groupe de Koua de 15h à 15h30. Puis s’entretient avec le groupe de Serge Ahini entre 15h30 et 16h.
Craignant une autre action des militants déterminés à empêcher sa rencontre à Koun Fao, Justin Koua décide de s’entretenir avec un groupuscule de partisans à l’auberge des prêtres. C’est que le secrétaire général de préfecture discutait avec les militants du Fpi, Koua et quelques individus se sont retrouvés à l’auberge des prêtres de Koun Fao (le foyer Abissa) à 15h 45.
Au sortir de la rencontre avec le Sg de préfecture, Ahini a eu à déclarer : Monsieur le secrétaire général nous a demandé de respecter la liberté d’expression et c’est au nom de cette liberté d’expression qu’elle a signé son autorisation. Mais les responsables du parti sauront de toutes les façons que Koua est indésirable à Koun Fao». Et d’ajouter : «Ce sont les injures de Justin Koua que nous ne voulons pas entendre ici, sinon nous ne reprochons rien aux autres militants qui veulent l’écouter, dont notre fédéral Kossonou», a-t-il conclu.
A Koun Fao, Justin Koua s’est entretenu avec les militants du village de Koria (petit village de la commune) qui n’avaient pu rejoindre leur domicile après les échauffourées.
C’est grâce aux forces de l’ordre et à l’intervention de M. Babi Koli qu’il y est arrivé.
SKB
