Devant l’inertie des cadres locaux du Rdr, les jeunes républicains de la capitale ont décidé de prendre le taureau par les cornes pour la remobilisation des militants. Après les tournées dans les différents ‘’grins’’, ils ont organisé, samedi, leur rentrée politique en marquant un grand coup par l’invitation de Touré Mamadou, conseiller technique du président de la République chargé de la Jeunesse, des Sports et Loisirs. Débatteur élégant aux arguments chiffrés et au bon ton qui séduit et convainc son auditoire en proie au doute, le collaborateur du chef de l’Etat a livré la bonne information aux militants de Yamoussoukro. Les pourfendeurs du chef de l’Etat en ont pris pour leur grade. A commencer par Tiburce Koffi dont les études de la fille sont entièrement prises en charge aux Etats-Unis par le chef de l’Etat. « Je veux parler de mon grand-frère Tiburce Koffi. Les gens ont droit à la différence. Je voudrais rassurer le grand frère Tiburce qu’il a le droit de penser ce qu’il veut. Il peut revenir des Etats-Unis pour assumer pleinement ses prises de positions et rien ne lui arrivera. Il dit qu’il n’a rien contre le président Ouattara ; mais il sait aussi que le président Ouattara n’a rien contre lui puisque c’est Alassane Ouattara et vous pouvez le dire partout que c’est Alassane Ouattara qui paye les études de la fille de Tiburce Koffi aux Etats-Unis. Je peux même donner le numéro de son dossier à la Présidence de la République. Elle a reçu de l’argent il y a quelques semaines pour financer ses études. Alassane Ouattara ne peut pas avoir des problèmes avec lui et en même temps, payer les études de sa fille. », a révélé Touré Mamadou. Et, de mettre à nu l’incohérence de l’ancien directeur de l’Insaac : « Ce qui est en jeu, c’est la cohérence de nos intellectuels. Je vais faire un témoignage. Pendant la crise postélectorale, Affoussiata-Bamba Lamine, moi, Venance Konan et Tiburce Koffi, nous étions en France pour gérer la communication d’Alassane Ouattara. Nous avions une cellule à la rue parallèle à la rue Victor Hugo où nous nous retrouvions. Le 11 avril 2011, nous étions en pleine réunion pour nos interventions dans les médias français lorsque nous avons appris sur le coup de midi, heure de France, que Gbagbo venait d’être arrêté. Tiburce Koffi, dans la joie, s’est jeté dans mes bras en pleurant. Je ne comprenais pas pourquoi, il pleurait. Il me dit que Dieu vient de lui donner le plus gros cadeau de sa vie. C’est le jour de mon anniversaire. Que le même Tiburce vienne dire aujourd’hui que lui, il ne sait pas pourquoi Gbagbo est en prison, ça pose problème. Nous avons été ensemble en Suisse parce que nous avons sillonné toute l’Europe pour aller sensibiliser nos concitoyens. Le grand-frère Tiburce a traité le régime Gbagbo et Gbagbo lui-même de maoïste sanguinaire. Que celui qui a traité Gbagbo de maoïste sanguinaire en mars et avril 2011 vienne dire qu’il ne sait pas pourquoi Gbagbo est en prison, ça pose problème. Nos intellectuels ont été à la base du drame qu’a vécu notre pays. Lorsqu’on est intellectuel, il faut être cohérent et logique. On ne peut pas prendre des positions au gré de ses intérêts. Il a le droit le plus absolu d’avoir des positions. Ce que nous lui demandons c’est un peu plus de cohérence ».
Ouattara a crée plus d’un million d’emplois
KKB et consorts, candidats à la présidentielle, ont été également ramené sur terre. « Il y a mon frère KKB qui, lui se cherche. C’est le crapaud qui a voulu devenir bœuf. Il se cherche, il parle. Il dit qu’il sera candidat. Il insulte, mais ce n’est pas important. Quelqu’un qui n’a même pas pu gérer la jeunesse de son parti qui peut lui permettre d’accéder au pouvoir, veut être aujourd’hui président de la République. La politique est beaucoup plus sérieuse que ça. J’ai lu dans la presse que Banny, KKB et Essy Amara veulent faire une coalition anti Ouattara. Mais c’est bien. Je cherchais quel était leur projet. Ils le disent maintenant. C’est ‘‘Tout sauf Ouattara’’. Nous, notre projet, c’est ‘‘Tout pout la Côte d’Ivoire’’. Ils ne seront pas nos adversaires. Ce sont des frères. Ils vont certainement faire campagne. Mais nous n’avons pas d’adversaires. », a minimisé le conseiller du Président de la République pour qui, il n’y aura pas d’injures à la campagne présidentielle. Car, a-t-il averti, le niveau du débat sera tellement haut que celui qui va vouloir insulter va totalement se mettre hors jeu. « Ce sera bilan contre bilan, projet contre projet. Ce ne sera pas une campagne d’injures. C’est seulement ceux qui n’ont pas d’arguments qui insultent. », a-t-il a annoncé. Concernant, l’emploi jeune, Touré Mamadou est formel. Le chef de l’Etat a atteint son objectif de créer un million d’emplois. « Ça fait plus de 15 ans, depuis le coup d’état de 1999 qu’il n’y a plus de politique ne faveur de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire. Les seules politiques en faveur des jeunes, c’était de les mobiliser dans les parlements et agoras pour de prétendues lutte pour la sauvegarde de la souveraineté nationale. On a distrait les jeunes des vraies préoccupations que sont l’école, l’emploi et la formation. Rappelez-vous pendant que nos universités ne fonctionnaient pas, elles étaient devenues des lieux de prostitution, on apprenait le scandale du café-cacao où 600 milliards de Fcfa avaient été volés à nos braves populations, des usines avaient été construites dans des pays étrangers alors qu’il n’y avait pas de routes pour l’évacuation des produits vivriers de nos parents. Certains en enseignants étaient devenus subitement riches. Il y a eu la crise postélectorale qui a aggravé la situation. Pendant ces années, c’est plusieurs centaines de milliers d’emplois que nous avons perdus. Le chef de l’Etat a pris des engagements et il va les respecter. Le dernier recensement de la population a montré que nous sommes 26 millions de personnes. 77% de la population a moins de 35 ans. Nous avons entre 17 et 18 millions de jeunes en Côte d’Ivoire. Si le président de La République crée un million d’emplois en Côte d’Ivoire, vous convenez avec moi que ce n’est pas suffisant. Mais il a dépassé ce million d’emploi. Il y a encore des jeunes qui n’ont pas encore de travail. Le président a atteint ses objectifs. Mais rapport à l’enjeu de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire, il reste encore beaucoup à faire. », a-t-il reconnu.
Traoré Yacouba Diarra
Ouattara a crée plus d’un million d’emplois
KKB et consorts, candidats à la présidentielle, ont été également ramené sur terre. « Il y a mon frère KKB qui, lui se cherche. C’est le crapaud qui a voulu devenir bœuf. Il se cherche, il parle. Il dit qu’il sera candidat. Il insulte, mais ce n’est pas important. Quelqu’un qui n’a même pas pu gérer la jeunesse de son parti qui peut lui permettre d’accéder au pouvoir, veut être aujourd’hui président de la République. La politique est beaucoup plus sérieuse que ça. J’ai lu dans la presse que Banny, KKB et Essy Amara veulent faire une coalition anti Ouattara. Mais c’est bien. Je cherchais quel était leur projet. Ils le disent maintenant. C’est ‘‘Tout sauf Ouattara’’. Nous, notre projet, c’est ‘‘Tout pout la Côte d’Ivoire’’. Ils ne seront pas nos adversaires. Ce sont des frères. Ils vont certainement faire campagne. Mais nous n’avons pas d’adversaires. », a minimisé le conseiller du Président de la République pour qui, il n’y aura pas d’injures à la campagne présidentielle. Car, a-t-il averti, le niveau du débat sera tellement haut que celui qui va vouloir insulter va totalement se mettre hors jeu. « Ce sera bilan contre bilan, projet contre projet. Ce ne sera pas une campagne d’injures. C’est seulement ceux qui n’ont pas d’arguments qui insultent. », a-t-il a annoncé. Concernant, l’emploi jeune, Touré Mamadou est formel. Le chef de l’Etat a atteint son objectif de créer un million d’emplois. « Ça fait plus de 15 ans, depuis le coup d’état de 1999 qu’il n’y a plus de politique ne faveur de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire. Les seules politiques en faveur des jeunes, c’était de les mobiliser dans les parlements et agoras pour de prétendues lutte pour la sauvegarde de la souveraineté nationale. On a distrait les jeunes des vraies préoccupations que sont l’école, l’emploi et la formation. Rappelez-vous pendant que nos universités ne fonctionnaient pas, elles étaient devenues des lieux de prostitution, on apprenait le scandale du café-cacao où 600 milliards de Fcfa avaient été volés à nos braves populations, des usines avaient été construites dans des pays étrangers alors qu’il n’y avait pas de routes pour l’évacuation des produits vivriers de nos parents. Certains en enseignants étaient devenus subitement riches. Il y a eu la crise postélectorale qui a aggravé la situation. Pendant ces années, c’est plusieurs centaines de milliers d’emplois que nous avons perdus. Le chef de l’Etat a pris des engagements et il va les respecter. Le dernier recensement de la population a montré que nous sommes 26 millions de personnes. 77% de la population a moins de 35 ans. Nous avons entre 17 et 18 millions de jeunes en Côte d’Ivoire. Si le président de La République crée un million d’emplois en Côte d’Ivoire, vous convenez avec moi que ce n’est pas suffisant. Mais il a dépassé ce million d’emploi. Il y a encore des jeunes qui n’ont pas encore de travail. Le président a atteint ses objectifs. Mais rapport à l’enjeu de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire, il reste encore beaucoup à faire. », a-t-il reconnu.
Traoré Yacouba Diarra