Agboville - Destitué, samedi, à l’unanimité des membres statutaires du collège électoral du rassemblement des jeunes républicains (RJR) d’Agboville, le président Diaby Ali Kader, conteste sa révocation et s’en remet au national du RJR pour une élection.
Les 16 présidents de section de la commune, membres statutaires du collège électoral qui élisent le président communal, appuyés par les quatre vice-présidents du bureau de la jeunesse, ont voté la motion de destitution.
"A compter de ce jour, les sections RJR décident de mettre fin aux fonctions du président Diaby", a déclaré Traoré Ousmane, premier vice-président de la Jeunesse Rdr d’Agboville-commune, et président de séance, de l’Assemblée générale extraordinaire du bureau tenue au siège du parti.
Le vote s’est fait à l’unanimité. Le président déchu, n’est pas président de section, comme c’est le cas dans les autres communes du pays. Il a été nommé en 2007, par le secrétaire département Koné Abdoul Karim, a révélé le président de séance.
"Le président Diaby est destitué de son poste du RJR", a poursuivi Traoré Ousmane, après lecture du procès-verbal indiquant qu’il est reproché au président des "dysfonctionnements", qui ont entaché la crédibilité des militants et responsables de base.
L’attitude du président déchu qui met les membres du bureau devant le fait accompli et la gestion "égocentrique" ayant entraîné le départ et/ou la mise à l’écart de centaines de militants du Rdr, "compromettait gravement" le fonctionnement et l’implantation du parti au pouvoir, dans le département d’Agboville.
"C’est regrettable qu’on en arrive à cela, mais Diaby refuse de changer depuis des années", a fait observer Sylla Ahamed, en charge de la sécurité et bras-droit du président déchu.
M. Sylla Ahamed relève "l’impérieuse nécessité" d’opérer ce changement, au vu des centaines de militants du Rdr "frustrés", qui ont tourné le dos aux activités du parti, alors que le RDR est à sept mois de l’élection présidentielle, une échéance électorale "capitale".
"Je ne reconnais pas la destitution prononcée et elle est nulle et de nul effet", a réagi tard dans la nuit lors d’un point presse, le président déchu, indiquant faire confiance au bureau national du RJR, au secrétaire départemental qui connaît les règles, ainsi qu’à l’ex-ministre Adama Bictogo, qui demeure respectueux des textes du parti.
Au vu des échéances électorales justement, le moment n’est pas approprié pour une déchirure au sein des instances de la jeunesse, a dit Diaby, insistant sur l’objectif de la réélection du président Ouattara, qui nécessite le rassemblement de toutes les énergies, pour montrer que "tout va bien à Agboville".
(AIP)
dd/ask
Les 16 présidents de section de la commune, membres statutaires du collège électoral qui élisent le président communal, appuyés par les quatre vice-présidents du bureau de la jeunesse, ont voté la motion de destitution.
"A compter de ce jour, les sections RJR décident de mettre fin aux fonctions du président Diaby", a déclaré Traoré Ousmane, premier vice-président de la Jeunesse Rdr d’Agboville-commune, et président de séance, de l’Assemblée générale extraordinaire du bureau tenue au siège du parti.
Le vote s’est fait à l’unanimité. Le président déchu, n’est pas président de section, comme c’est le cas dans les autres communes du pays. Il a été nommé en 2007, par le secrétaire département Koné Abdoul Karim, a révélé le président de séance.
"Le président Diaby est destitué de son poste du RJR", a poursuivi Traoré Ousmane, après lecture du procès-verbal indiquant qu’il est reproché au président des "dysfonctionnements", qui ont entaché la crédibilité des militants et responsables de base.
L’attitude du président déchu qui met les membres du bureau devant le fait accompli et la gestion "égocentrique" ayant entraîné le départ et/ou la mise à l’écart de centaines de militants du Rdr, "compromettait gravement" le fonctionnement et l’implantation du parti au pouvoir, dans le département d’Agboville.
"C’est regrettable qu’on en arrive à cela, mais Diaby refuse de changer depuis des années", a fait observer Sylla Ahamed, en charge de la sécurité et bras-droit du président déchu.
M. Sylla Ahamed relève "l’impérieuse nécessité" d’opérer ce changement, au vu des centaines de militants du Rdr "frustrés", qui ont tourné le dos aux activités du parti, alors que le RDR est à sept mois de l’élection présidentielle, une échéance électorale "capitale".
"Je ne reconnais pas la destitution prononcée et elle est nulle et de nul effet", a réagi tard dans la nuit lors d’un point presse, le président déchu, indiquant faire confiance au bureau national du RJR, au secrétaire départemental qui connaît les règles, ainsi qu’à l’ex-ministre Adama Bictogo, qui demeure respectueux des textes du parti.
Au vu des échéances électorales justement, le moment n’est pas approprié pour une déchirure au sein des instances de la jeunesse, a dit Diaby, insistant sur l’objectif de la réélection du président Ouattara, qui nécessite le rassemblement de toutes les énergies, pour montrer que "tout va bien à Agboville".
(AIP)
dd/ask
