La jeunesse du Fpi a organisé son Assemblée générale extraordinaire samedi 28février 2015 au siège provisoire du Front Populaire Ivoirien (Fpi) à Cocody Attoban.
Un seul point à l’ordre du jour : restructuration du bureau national de la Jfpi. Sur les 116 sections, 82 ont répondu présentes. Le quorum était atteint. Après que le Président du comité d’organisation Kra Paulin a planté le décor, Konaté Navigué président de la Jfpi a asséné ses vérités : « Je n’ai pas fui le combat. J’ai sauvé ma vie. J’étais avec Gbagbo dans sa résidence (bunker) jusqu’au 10 avril 2011, c’est à dire la veille de son arrestation. Et c’est lui qui a insisté pour que nous rentrions. Je suis arrivé tard dans la nuit à Blockauss, il était 22h 30. Après, je me suis retrouvé à Bingerville avant de m’en aller le 15avril 2011 au Ghana. Les gens parlent. Ils parlent mais, ils ne savent rien », a expliqué Konaté. A en croire le président de la Jfpi, c’est lui et Blé Goudé qui préparaient toutes les mobilisations de 2002 jusqu’à la chute de Gbagbo : « Personne ne peut m’apprendre comment on fait la mobilisation. Les rassemblements de la place de la république, les meetings auxquels vous avez pris part dans le passé et qui ont porté des fruits, c’est Blé Goudé et moi qui nous asseyions pour les préparer », a révélé le responsable de la Jfpi. Konaté Navigué a fait cette mise au point : « Il y a des moments où la force ne fait pas la lutte mais, l’intelligence (.. .) Je ne suis pas ‘’ un Gbagbologue’’. Je suis un ‘’Gbagboïste ste’’ ». Et d’expliquer. « Le Gbagbologue, c’est celui qui crie Gbagbo, Gbagbo à tout bout de champ, sans faire son œuvre. C’est celui qui chante Gbagbo sans marcher dans ses pas. Le Gbagboïste, lui est stratège, humble, discute, privilégie la discussion et prépare le terrain », a étayé l’orateur. S’expliquant sur le motif de cette Assemblée générale, le président de la Jfpi a fait savoir que l’eau qui a fait déborder le vase serait la dernière sortie de Koua Justin, qu’il considère comme une défiance : « Depuis mon retour d’exil, mes amis d’abord, ne voulaient plus travailler avec moi. Ils ne voulaient même plus que je sois à la tête de la Jfpi. Que j’ai trahi la lutte. Quelle lutte ? Ils m’ont mis en minorité au bureau et m’empêchaient de travailler. Dès le début, je n’accordais aucune importance à ce qu’ils posaient comme acte. Mais, à la longue, je ne pouvais plus supporter. Et j’ai décidé d’agir maintenant... La Jfpi a un nouveau bureau et l’ancien est dissout à compter ce cet instant conformément à nos textes ». Pour lui, au risque de périr, il faut savoir s’adapter à l’air du temps. Et de citer en exemple certaines personnalités du pays : « Hamed Bakayoko, Soro Guillaume, Achi Patrick, se trouvaient dans la chambre de Gbagbo au moment où moi Navigué ou Affi ou Gossio attendions dans le salon des heures durant. A leur sortie, nous demandions au président Gbagbo, pourquoi il les recevait dans sa chambre ? Et le président Gbagbo répondait :’’ j’ai besoin d’eux’’. Dieu n’a pas mis la tête au-dessus du cœur pour rien », a conclu Konaté Navigué.
JFY
Un seul point à l’ordre du jour : restructuration du bureau national de la Jfpi. Sur les 116 sections, 82 ont répondu présentes. Le quorum était atteint. Après que le Président du comité d’organisation Kra Paulin a planté le décor, Konaté Navigué président de la Jfpi a asséné ses vérités : « Je n’ai pas fui le combat. J’ai sauvé ma vie. J’étais avec Gbagbo dans sa résidence (bunker) jusqu’au 10 avril 2011, c’est à dire la veille de son arrestation. Et c’est lui qui a insisté pour que nous rentrions. Je suis arrivé tard dans la nuit à Blockauss, il était 22h 30. Après, je me suis retrouvé à Bingerville avant de m’en aller le 15avril 2011 au Ghana. Les gens parlent. Ils parlent mais, ils ne savent rien », a expliqué Konaté. A en croire le président de la Jfpi, c’est lui et Blé Goudé qui préparaient toutes les mobilisations de 2002 jusqu’à la chute de Gbagbo : « Personne ne peut m’apprendre comment on fait la mobilisation. Les rassemblements de la place de la république, les meetings auxquels vous avez pris part dans le passé et qui ont porté des fruits, c’est Blé Goudé et moi qui nous asseyions pour les préparer », a révélé le responsable de la Jfpi. Konaté Navigué a fait cette mise au point : « Il y a des moments où la force ne fait pas la lutte mais, l’intelligence (.. .) Je ne suis pas ‘’ un Gbagbologue’’. Je suis un ‘’Gbagboïste ste’’ ». Et d’expliquer. « Le Gbagbologue, c’est celui qui crie Gbagbo, Gbagbo à tout bout de champ, sans faire son œuvre. C’est celui qui chante Gbagbo sans marcher dans ses pas. Le Gbagboïste, lui est stratège, humble, discute, privilégie la discussion et prépare le terrain », a étayé l’orateur. S’expliquant sur le motif de cette Assemblée générale, le président de la Jfpi a fait savoir que l’eau qui a fait déborder le vase serait la dernière sortie de Koua Justin, qu’il considère comme une défiance : « Depuis mon retour d’exil, mes amis d’abord, ne voulaient plus travailler avec moi. Ils ne voulaient même plus que je sois à la tête de la Jfpi. Que j’ai trahi la lutte. Quelle lutte ? Ils m’ont mis en minorité au bureau et m’empêchaient de travailler. Dès le début, je n’accordais aucune importance à ce qu’ils posaient comme acte. Mais, à la longue, je ne pouvais plus supporter. Et j’ai décidé d’agir maintenant... La Jfpi a un nouveau bureau et l’ancien est dissout à compter ce cet instant conformément à nos textes ». Pour lui, au risque de périr, il faut savoir s’adapter à l’air du temps. Et de citer en exemple certaines personnalités du pays : « Hamed Bakayoko, Soro Guillaume, Achi Patrick, se trouvaient dans la chambre de Gbagbo au moment où moi Navigué ou Affi ou Gossio attendions dans le salon des heures durant. A leur sortie, nous demandions au président Gbagbo, pourquoi il les recevait dans sa chambre ? Et le président Gbagbo répondait :’’ j’ai besoin d’eux’’. Dieu n’a pas mis la tête au-dessus du cœur pour rien », a conclu Konaté Navigué.
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