Abidjan - L’avocat Me Dadié Rodrigues, a estimé que le véritable crime reproché à Michel Gbagbo est "celui d’être le fils de son père", jeudi, lors de la plaidoirie de la défense au Palais de justice d’Abidjan-Plateau.
"Oui son véritable crime, c’est la patronymie. C’est d’être le fils de Laurent Gbagbo et c’est ce qui est vrai. Déchargez-le, messieurs les juges, des accusations fallacieuses qui ont un but politique", a lancé Me Dadié.
Il a appelé la Cour à éviter de se faire complice des "politiciens qui ne sont pas bons".
"Que ce qui blanc, reste blanc et ce qui est noir le reste", a poursuivi Me Dadié Rodrigues.
L’avocat a présenté son client comme un individu sans histoire, calme courtois, un père de famille exemplaire, un universitaire proche de ses enfants en raison du traumatisme subi suite à l’expulsion dès son jeune âge de son père de la Côte d’Ivoire. Il a indiqué qu’il serait bon que la justice redonne à cette "victime de crime de patronymie, toute sa dignité".
"Ce n’est pas le rôle de la justice que d’aider le pouvoir en place. Chacun doit contribuer à rendre le magistrat indépendant. Poursuivre quelqu’un parce qu’il est le fils d’un politicien, est-ce cela qu’on veut enseigner aux générations futures ?", s’est interrogé le conseil.
ik/cmas
"Oui son véritable crime, c’est la patronymie. C’est d’être le fils de Laurent Gbagbo et c’est ce qui est vrai. Déchargez-le, messieurs les juges, des accusations fallacieuses qui ont un but politique", a lancé Me Dadié.
Il a appelé la Cour à éviter de se faire complice des "politiciens qui ne sont pas bons".
"Que ce qui blanc, reste blanc et ce qui est noir le reste", a poursuivi Me Dadié Rodrigues.
L’avocat a présenté son client comme un individu sans histoire, calme courtois, un père de famille exemplaire, un universitaire proche de ses enfants en raison du traumatisme subi suite à l’expulsion dès son jeune âge de son père de la Côte d’Ivoire. Il a indiqué qu’il serait bon que la justice redonne à cette "victime de crime de patronymie, toute sa dignité".
"Ce n’est pas le rôle de la justice que d’aider le pouvoir en place. Chacun doit contribuer à rendre le magistrat indépendant. Poursuivre quelqu’un parce qu’il est le fils d’un politicien, est-ce cela qu’on veut enseigner aux générations futures ?", s’est interrogé le conseil.
ik/cmas