« 20 ans de prison est une peine qui rame à contre-courant de l'impératif de la réconciliation »
« Il est évident qu'ont surtout retenu l’attention, les verdicts concernant l’ancienne Première dame Simone Gbagbo et les officiers supérieurs l’amiral VAGBA Faussignaux et du général DOGBO Blé. Pour moi 20 ans de prison est une peine très lourde, pour ne pas dire trop lourde, qui rame à contre-courant de l’impératif de la réconciliation dont on parle sans arrêt en Côte d’ivoire.
Cette peine est tellement lourde, qu’elle est comparable à une grossesse qui doit bientôt donner lieu à la naissance d’une grâce ou d’une amnistie. On peut certes nous dire que nous sommes en justice, qu’il s’agit du droit, qu’il faut tenir compte des victimes et ne pas donner dans l’impunité. Il n’en demeure pas moins que c’est un procès hautement politique, de par le fait qu’une bonne partie des accusés étaient de hauts responsables de l’ancien régime.
Nous remarquons d’ailleurs que le procureur a requis 10 ans. Et ce sont les jurés qui ont écouté leurs cœurs, leurs ressentiments sous la pression des victimes et de leurs familles pour doubler la peine requise. Dans tous les cas, je prends la chose avec modération et avec même beaucoup d’optimisme, en me disant qu’une peine aussi grosse et lourde ne peut-être que le prélude à l’annonce d’une grâce ou d’une amnistie. Tant notre Côte d’ivoire d’aujourd’hui a besoin de voir tous ses fils et filles réconciliés et impatients de passer l’éponge sur ce passé douloureux ».
ANAKY KOBENA
Président du MFA
« Il est évident qu'ont surtout retenu l’attention, les verdicts concernant l’ancienne Première dame Simone Gbagbo et les officiers supérieurs l’amiral VAGBA Faussignaux et du général DOGBO Blé. Pour moi 20 ans de prison est une peine très lourde, pour ne pas dire trop lourde, qui rame à contre-courant de l’impératif de la réconciliation dont on parle sans arrêt en Côte d’ivoire.
Cette peine est tellement lourde, qu’elle est comparable à une grossesse qui doit bientôt donner lieu à la naissance d’une grâce ou d’une amnistie. On peut certes nous dire que nous sommes en justice, qu’il s’agit du droit, qu’il faut tenir compte des victimes et ne pas donner dans l’impunité. Il n’en demeure pas moins que c’est un procès hautement politique, de par le fait qu’une bonne partie des accusés étaient de hauts responsables de l’ancien régime.
Nous remarquons d’ailleurs que le procureur a requis 10 ans. Et ce sont les jurés qui ont écouté leurs cœurs, leurs ressentiments sous la pression des victimes et de leurs familles pour doubler la peine requise. Dans tous les cas, je prends la chose avec modération et avec même beaucoup d’optimisme, en me disant qu’une peine aussi grosse et lourde ne peut-être que le prélude à l’annonce d’une grâce ou d’une amnistie. Tant notre Côte d’ivoire d’aujourd’hui a besoin de voir tous ses fils et filles réconciliés et impatients de passer l’éponge sur ce passé douloureux ».
ANAKY KOBENA
Président du MFA