Le RDR s’abreuve à la source du PDCI. Après le pré-congrès éclaté du plus vieux parti politique ivoirien sur toute l’étendue du territoire en prélude au congrès du 28 février dernier, le RDR semble lui emboîter le pas. A la différence que le parti à la case verte jette résolument son dévolu sur le district d’Abidjan.
Démonstrations de force des différentes structures spécialisées telles que le Rassemblement des femmes républicaines (RFR), le rassemblement des enseignants républicains (RER) et le Rassemblement des jeunes républicains (RJR). Pour l’instant, on peut le dire, la mobilisation pour le congrès du 22 mars, un pré-congrès qui ne dit pas son nom, démarre sur des chapeaux de roue. Les meetings du RFR, samedi à Yopougon place Ficgayo et du RER dimanche au palais de la culture, constituent un signal fort. Des signes qui laissent présager un congrès réussi. Tant la stratégie, qui s’appuie sur les structures spécialisées, fait déjà ses preuves. Les stratèges du RDR veulent faire d’Abidjan la pierre angulaire de la mobilisation. A juste titre, d’autant que la capitale administrative représente 40 % de l’électorat. Au demeurant, la première force politique ivoirienne ne saurait compter sur tous les républicains du pays pour remplir les 35 000 places du palais des sports. La commune d’Abobo, poumon du RDR, peut réussir à elle seule cet exploit. A cela s’ajoutent les promesses desdites structures spécialisées. L’on est sans savoir que le RFR promet 25 000 femmes là où le RER annonce 10 000 enseignants. Quant au RJR, il se prononcera demain mercredi 18 mars à l’occasion de son meeting. Un simple calcul nous permet déjà de savoir que les deux premières entités citées s’engagent à mobiliser dans l’ensemble 35 000 militants. C’est dire le palais des Sports s’avère insuffisant pour contenir la marrée orange. Le stade Félix Houphouët-Boigny ferait donc l’affaire.
Les responsables chargés de la mobilisation ne sont pas à leurs premiers essais. De prime abord, toute la direction du parti a retroussé les manches pour arpenter les rues d’Abidjan et gagner le pari de la mobilisation. Ensuite, les hommes investis de cette mission ont la carrure pour relever ce défi. Adama Bictogo, président du comité d’organisation, jouit d’une réputation solide dans les cœurs des républicains. Son dynamisme et son aura constituent des atouts majeurs pour rameuter les troupes. Sidiki Konaté, président de la commission Mobilisation, aidé dans cette tâche par Mme Touré Virgine et le député Yayoro Karamoko, crée des émeutes dans sa kyrielle de meetings. Et cela à travers son langage de vérité et son humilité. Dans sa communication, Sidiki Konaté fait profil bas face aux militants. Reconnaissant envers ceux-ci, il ne manque pas de leur rappeler les acquis de leur lutte. Le fait pour un parti autrefois traqué d’avoir donné à la Côte d’Ivoire un bâtisseur, un président adulé et respecté de tous. Si bien qu’il est plébiscité par d’autres formations politiques. Voilà le discours politique de Sidiki Konaté qui déchaîne les passions. Que dire d’Amadou Soumahoro, le gardien de la case ? Lui, qui a rangé son calendrier au second plan pour se consacrer véritablement à la réussite du 3ème congrès extraordinaire. En somme, tous les responsables du parti sont rompus à la tâche et ne lésinent aucunement sur les moyens pour honorer le rendez-vous du 22 mars. On peut affirmer mordicus que le palais des Sports va refuser du monde ce dimanche.
Cyrille Nahin
Démonstrations de force des différentes structures spécialisées telles que le Rassemblement des femmes républicaines (RFR), le rassemblement des enseignants républicains (RER) et le Rassemblement des jeunes républicains (RJR). Pour l’instant, on peut le dire, la mobilisation pour le congrès du 22 mars, un pré-congrès qui ne dit pas son nom, démarre sur des chapeaux de roue. Les meetings du RFR, samedi à Yopougon place Ficgayo et du RER dimanche au palais de la culture, constituent un signal fort. Des signes qui laissent présager un congrès réussi. Tant la stratégie, qui s’appuie sur les structures spécialisées, fait déjà ses preuves. Les stratèges du RDR veulent faire d’Abidjan la pierre angulaire de la mobilisation. A juste titre, d’autant que la capitale administrative représente 40 % de l’électorat. Au demeurant, la première force politique ivoirienne ne saurait compter sur tous les républicains du pays pour remplir les 35 000 places du palais des sports. La commune d’Abobo, poumon du RDR, peut réussir à elle seule cet exploit. A cela s’ajoutent les promesses desdites structures spécialisées. L’on est sans savoir que le RFR promet 25 000 femmes là où le RER annonce 10 000 enseignants. Quant au RJR, il se prononcera demain mercredi 18 mars à l’occasion de son meeting. Un simple calcul nous permet déjà de savoir que les deux premières entités citées s’engagent à mobiliser dans l’ensemble 35 000 militants. C’est dire le palais des Sports s’avère insuffisant pour contenir la marrée orange. Le stade Félix Houphouët-Boigny ferait donc l’affaire.
Les responsables chargés de la mobilisation ne sont pas à leurs premiers essais. De prime abord, toute la direction du parti a retroussé les manches pour arpenter les rues d’Abidjan et gagner le pari de la mobilisation. Ensuite, les hommes investis de cette mission ont la carrure pour relever ce défi. Adama Bictogo, président du comité d’organisation, jouit d’une réputation solide dans les cœurs des républicains. Son dynamisme et son aura constituent des atouts majeurs pour rameuter les troupes. Sidiki Konaté, président de la commission Mobilisation, aidé dans cette tâche par Mme Touré Virgine et le député Yayoro Karamoko, crée des émeutes dans sa kyrielle de meetings. Et cela à travers son langage de vérité et son humilité. Dans sa communication, Sidiki Konaté fait profil bas face aux militants. Reconnaissant envers ceux-ci, il ne manque pas de leur rappeler les acquis de leur lutte. Le fait pour un parti autrefois traqué d’avoir donné à la Côte d’Ivoire un bâtisseur, un président adulé et respecté de tous. Si bien qu’il est plébiscité par d’autres formations politiques. Voilà le discours politique de Sidiki Konaté qui déchaîne les passions. Que dire d’Amadou Soumahoro, le gardien de la case ? Lui, qui a rangé son calendrier au second plan pour se consacrer véritablement à la réussite du 3ème congrès extraordinaire. En somme, tous les responsables du parti sont rompus à la tâche et ne lésinent aucunement sur les moyens pour honorer le rendez-vous du 22 mars. On peut affirmer mordicus que le palais des Sports va refuser du monde ce dimanche.
Cyrille Nahin