Sur la question de l’appel de Daoukro et l’alternance 2020, Michel Beta, Directeur de publication de Le Bélier intrépide n’a pas porté de gants pour assener ses vérités. « L’appel de Daoukro, nous l’avons vécu comme un coup de massue. L’alternance 2020 au profit du PDCI-RDA est la plus grosse escroquerie politique de Bédié », déclare Michel Beta avant de préciser que le PDCI-RDA détenait à travers cette élection une chance incontestable de revenir au pouvoir. « Le PDCI-RDA a un vivrier de cadres représentatifs pour la reconquête du pouvoir. C’était l’opportunité rêvée pour les Ivoiriens de choisir librement un candidat et le PDCI-RDA avait toutes les chances de revenir au pouvoir », souligne t-il par ailleurs. Pour Eddy Pehé, directeur de publication, de Le Nouveau Réveil, le confrère du parti qui soutient l’appel de Daoukro, le PDCI-RDA a-t-il la possibilité de reconquérir maintenant le pouvoir d’Etat ? La sécurité est elle revenue au pays ? Des interrogations d’Eddy Péhé qui ont suscité la réaction de Serges N’guessan, responsable des éditions Appo. « Vu sur ce angle, cela veut dire que le RDR va provoquer des troubles si le PDCI est candidat à la présidentielle » précise t-il.Bamba Franck, directeur de publication de Notre Voie sur la question trouve « le discours de Bédié démagogique car ce ne pas sont deux hommes qui vont décidé de l’avenir de 25 millions de personnes », ajoute t-il.
Plusieurs autres sujets tels que le procès des proches de Laurent Gbagbo, la crise au Front Populaire Ivoirien et l’article 35 de la Constitution étaient au cœur du débat. La plupart des panelistes ont exigé la relaxe des prisonniers pour donner une chance à la réconciliation. Mais plus Eddy Péhé a « demandé à la justice d’aller au bout de sa logique dans ce procès » donnant ainsi raison à ceux qui croient que ce procès est dirigé uniquement contre les proches de Laurent Gbagbo. Et en ce qui concerne l’article 35 de la Constitution, « Ouattara ne peut être candidat sans la révision de cet article par referendum », précise Michel Beta dont la position est soutenue par la plupart des confrères présents sur le plateau, au motif que tant que l’arrêt Tia Koné qui a rejeté la candidature de Ouattara en Octobre 2000 est en vigueur, l’actuel chef de l’Etat ne peut valablement participer à la compétition d’Octobre prochain. « Il faut éviter d’entrer dans les travers. Que le président Ouattara soit candidat dans les normes », soutient Michel Béta, qui déplore, par ailleurs, la propension de Pascal Affi N’ guessan à traduire ses camarades de lutte devant les tribunaux dans la crise qui secoue le Front Populaire Ivoirien.
K.Y
Plusieurs autres sujets tels que le procès des proches de Laurent Gbagbo, la crise au Front Populaire Ivoirien et l’article 35 de la Constitution étaient au cœur du débat. La plupart des panelistes ont exigé la relaxe des prisonniers pour donner une chance à la réconciliation. Mais plus Eddy Péhé a « demandé à la justice d’aller au bout de sa logique dans ce procès » donnant ainsi raison à ceux qui croient que ce procès est dirigé uniquement contre les proches de Laurent Gbagbo. Et en ce qui concerne l’article 35 de la Constitution, « Ouattara ne peut être candidat sans la révision de cet article par referendum », précise Michel Beta dont la position est soutenue par la plupart des confrères présents sur le plateau, au motif que tant que l’arrêt Tia Koné qui a rejeté la candidature de Ouattara en Octobre 2000 est en vigueur, l’actuel chef de l’Etat ne peut valablement participer à la compétition d’Octobre prochain. « Il faut éviter d’entrer dans les travers. Que le président Ouattara soit candidat dans les normes », soutient Michel Béta, qui déplore, par ailleurs, la propension de Pascal Affi N’ guessan à traduire ses camarades de lutte devant les tribunaux dans la crise qui secoue le Front Populaire Ivoirien.
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