Le président de l’Assemblée nationale a répliqué aux propos tenus à son encontre par l’ancien président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr).
Guillaume Soro a décidé de prendre de la hauteur et d’élever le débat. Samedi, sur Twitter, le président de l’Assemblée nationale, sur qui l’ancien président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), a tiré à boulets rouges, sous prétexte que celui-ci l’aurait attaqué, jeudi, a décidé de ne pas jeter de l’huile sur le feu. «Tout ne devrait pas être l'occasion de créer des inimitiés. Je refuse de jeter de l'huile sur le feu», a réagi Guillaume Soro, sur le réseau social. «Je suis le premier surpris par la supposée réaction du Premier ministre Charles Konan Banny, semble-t-il, aux propos que j'aurais tenus le concernant. J'ai beaucoup de respect pour les aînés et pour celui qui fut Premier ministre, Charles Konan Banny et avec lequel j'ai siégé au gouvernement», a recadré le chef du Parlement ivoirien. Il a précisé : «Mes propos n'ont jamais visé M. Konan Banny. Ces propos, on s'en souviendra, je les ai déjà tenus au cours d'une interview, à la télévision nationale en 2012, à l'occasion de mon départ de la Primature». L’ex-Premier ministre est d’autant plus surpris qu’il assure avoir entretenu jusque-là de bonnes relations avec son prédécesseur à la Primature. «Je prends bonne note de la virulence de la supposée réaction du Premier ministre Konan Banny avec qui, pourtant j'ai jusqu'alors entretenu d'excellentes relations», a déploré le député de Ferké. Mais une fois de plus, le président de l’Assemblée nationale soutient qu’il ne compte pas s’attarder sur ces palabres. Il y a mieux à faire, selon M. Soro. «Concentrons-nous chacun sur son ouvrage! Moi, l'Assemblée nationale, et lui, sa candidature», a-t-il argué, toujours dans la même réaction. Bonne leçon de sagesse à un aîné.
Marc Dossa
Guillaume Soro a décidé de prendre de la hauteur et d’élever le débat. Samedi, sur Twitter, le président de l’Assemblée nationale, sur qui l’ancien président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), a tiré à boulets rouges, sous prétexte que celui-ci l’aurait attaqué, jeudi, a décidé de ne pas jeter de l’huile sur le feu. «Tout ne devrait pas être l'occasion de créer des inimitiés. Je refuse de jeter de l'huile sur le feu», a réagi Guillaume Soro, sur le réseau social. «Je suis le premier surpris par la supposée réaction du Premier ministre Charles Konan Banny, semble-t-il, aux propos que j'aurais tenus le concernant. J'ai beaucoup de respect pour les aînés et pour celui qui fut Premier ministre, Charles Konan Banny et avec lequel j'ai siégé au gouvernement», a recadré le chef du Parlement ivoirien. Il a précisé : «Mes propos n'ont jamais visé M. Konan Banny. Ces propos, on s'en souviendra, je les ai déjà tenus au cours d'une interview, à la télévision nationale en 2012, à l'occasion de mon départ de la Primature». L’ex-Premier ministre est d’autant plus surpris qu’il assure avoir entretenu jusque-là de bonnes relations avec son prédécesseur à la Primature. «Je prends bonne note de la virulence de la supposée réaction du Premier ministre Konan Banny avec qui, pourtant j'ai jusqu'alors entretenu d'excellentes relations», a déploré le député de Ferké. Mais une fois de plus, le président de l’Assemblée nationale soutient qu’il ne compte pas s’attarder sur ces palabres. Il y a mieux à faire, selon M. Soro. «Concentrons-nous chacun sur son ouvrage! Moi, l'Assemblée nationale, et lui, sa candidature», a-t-il argué, toujours dans la même réaction. Bonne leçon de sagesse à un aîné.
Marc Dossa