Dans une déclaration dont nous avons eu copie, la jeunesse du FPI (JFPI) s’est prononcée sur la grève des enseignants qui secoue actuellement l’enseignement secondaire, professionnel et technique. Konaté Navigué, le Secrétaire national de la JFPI dénonce l’indifférence, la mauvaise foi, le mépris et le manque de volonté politique des gouvernants vis-à-vis de cette situation cruciale. Ci-dessous la déclaration de la JFPI.
1-Les faits
Depuis le mercredi 12 mars 2015, l’école ivoirienne est secouée par un vaste mouvement de grève des enseignants du secondaire général. Plusieurs syndicats et collectifs de syndicats du secteur Education-formation du public sont en grève. Ces syndicats revendiquent des arriérés de salaires, le déblocage des avancements, le reclassement aux grades A4, A5, A6 et A7, l’adoption du mécanisme permettant aux professeurs licenciés du grade A4 d’accéder au Capes, le relèvement des indemnités de logements et primes etc. En somme, l’amélioration de leurs conditions de vie et professionnelle.
2-Notre analyse
A l’analyse, cette grève est le résultat de la non tenue des promesses du gouvernement et l’indifférence totale du ministère de tutelle qui , au lieu d’engager des discussions sérieuses pour trouver une issue favorable aux revendications des enseignants, fait de la diversion, de la démagogie qui trahit mal le mépris que les gouvernants ont pour la corporation des enseignants. Pour rappel, notons que ces revendications ont été satisfaites par le régime du Président Laurent Gbagbo, et ce, malgré l’occupation du territoire avant la crise postélectorale de 2011 Depuis l’accession de monsieur Ouattara au pouvoir, les promesses de mise en application de cette décision se font chaque année sans jamais se réaliser, créant ainsi un eternel espoir qui est en fait un désespoir et une frustration constante et permanente dans le corps des enseignants ; et ce, nonobstant les performances économiques « émergentes » annoncées par le Premier ministre Kablan Duncan. Par cette paralysie du système éducatif, qui ne saurait se justifier par un esprit rationnel, c’est l’avenir de milliers de jeunes qui est en danger ; une situation alarmante, inadmissible et inacceptable qui préoccupe énormément la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien.
3-Notre position
Considérant que l’économie ivoirienne a une croissance « à deux chiffres » selon les autorités ivoiriennes ; considérant que rien ne peut justifier la non satisfaction des revendications des enseignants ; considérant que la grève des enseignants du public contamine tous les établissements sur toute l’étendue du territoire national ; vu que cette grève est susceptible de créer des troubles sociaux sur toute l’étendue du territoire national ;
La jeunesse du Front Populaire Ivoirien :
-Apporte son soutien total et indéfectible aux enseignants de Côte d’Ivoire ; En conséquence, dénonce avec vigueur l’indifférence, la mauvaise foi, le mépris et le manque de volonté politique des gouvernants vis-à-vis de cette situation cruciale qui mine lentement et surement l’école ivoirienne ; Demande au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour satisfaire sans délais les revendications posées par la corporation des enseignants, pour garantir une année scolaire stable, gage d’une paix sociale durable ; Se réserve le droit d’organiser toutes manifestations légales et légitimes en vue de soutenir les enseignants dans leurs revendications plus que légitimes.
Fait à Abidjan le 23 / 03/2015
LE Secrétaire national
Konaté Navigué
1-Les faits
Depuis le mercredi 12 mars 2015, l’école ivoirienne est secouée par un vaste mouvement de grève des enseignants du secondaire général. Plusieurs syndicats et collectifs de syndicats du secteur Education-formation du public sont en grève. Ces syndicats revendiquent des arriérés de salaires, le déblocage des avancements, le reclassement aux grades A4, A5, A6 et A7, l’adoption du mécanisme permettant aux professeurs licenciés du grade A4 d’accéder au Capes, le relèvement des indemnités de logements et primes etc. En somme, l’amélioration de leurs conditions de vie et professionnelle.
2-Notre analyse
A l’analyse, cette grève est le résultat de la non tenue des promesses du gouvernement et l’indifférence totale du ministère de tutelle qui , au lieu d’engager des discussions sérieuses pour trouver une issue favorable aux revendications des enseignants, fait de la diversion, de la démagogie qui trahit mal le mépris que les gouvernants ont pour la corporation des enseignants. Pour rappel, notons que ces revendications ont été satisfaites par le régime du Président Laurent Gbagbo, et ce, malgré l’occupation du territoire avant la crise postélectorale de 2011 Depuis l’accession de monsieur Ouattara au pouvoir, les promesses de mise en application de cette décision se font chaque année sans jamais se réaliser, créant ainsi un eternel espoir qui est en fait un désespoir et une frustration constante et permanente dans le corps des enseignants ; et ce, nonobstant les performances économiques « émergentes » annoncées par le Premier ministre Kablan Duncan. Par cette paralysie du système éducatif, qui ne saurait se justifier par un esprit rationnel, c’est l’avenir de milliers de jeunes qui est en danger ; une situation alarmante, inadmissible et inacceptable qui préoccupe énormément la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien.
3-Notre position
Considérant que l’économie ivoirienne a une croissance « à deux chiffres » selon les autorités ivoiriennes ; considérant que rien ne peut justifier la non satisfaction des revendications des enseignants ; considérant que la grève des enseignants du public contamine tous les établissements sur toute l’étendue du territoire national ; vu que cette grève est susceptible de créer des troubles sociaux sur toute l’étendue du territoire national ;
La jeunesse du Front Populaire Ivoirien :
-Apporte son soutien total et indéfectible aux enseignants de Côte d’Ivoire ; En conséquence, dénonce avec vigueur l’indifférence, la mauvaise foi, le mépris et le manque de volonté politique des gouvernants vis-à-vis de cette situation cruciale qui mine lentement et surement l’école ivoirienne ; Demande au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour satisfaire sans délais les revendications posées par la corporation des enseignants, pour garantir une année scolaire stable, gage d’une paix sociale durable ; Se réserve le droit d’organiser toutes manifestations légales et légitimes en vue de soutenir les enseignants dans leurs revendications plus que légitimes.
Fait à Abidjan le 23 / 03/2015
LE Secrétaire national
Konaté Navigué
