Premier pays producteur de cacao, de noix de cajou, de banane, de cola, la Côte d’Ivoire a décidé de faire la promotion de cette agriculture aux diverses potentialités agricoles pour l’émergence 2020. Tribune toute trouvée, la tenue de SARA 2015.
Hier aux assises du Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales qui se déroule à Abidjan du 2 au 12 avril 2015, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a exprimé les ambitions agricoles du gouvernement ivoirien face aux nombreux partenaires nationaux et internationaux dont le Premier ministre du Royaume du Maroc et le ministre de l’Agriculture et de la Pêche de ce pays frère. « Nous aurons une agriculture mécanisée, moderne et irriguée d’ici 2020 », a indiqué le chef du gouvernement ivoirien. L’agriculture doit nourrir les populations et doit être l’instrument de lutte contre la pauvreté. Dans la mesure où en trois ans le Programme national d’investissement agricole envisage de créer 2, 400 millions d’emplois. Cette ambition a été réaffirmée par le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly. Saisissant l’occasion, il a présenté le bilan du Programme national d’investissement agricole (PNIA) aux investisseurs. Selon le ministre, grâce à ce programme, le taux de croissance de l’agriculture est passé à 9%. 1070 milliards Fcfa sur les 2040 milliards Fcfa ont été mobilisés pour l’exécution de ce programme cher au président de la République Alassane Ouattara, selon le premier responsable du département de l’agriculture ivoirienne. Au dire de celui-ci, les réformes entreprises en trois années de gestion, après l’élection du président Ouattara à la tête du pays, ont porté leurs fruits. Les producteurs de café, cacao et d’anacarde bénéficient aujourd’hui de 60% des revenus. Toute chose qui a encouragé à l’augmentation de la productivité. Les cultures de rentes et les vivriers se portent bien aujourd’hui en raison de la mise en exécution de ce programme. Les revenus de ces cultures ont connu une augmentation de 20%. Les productions animales et forestières se portent bien. Le Pnia intervient également dans le développement rural. En effet, 21 000 kilomètres de routes ont été réhabilitées, des écoles et centres de santé ont été construits, des villages ont été électrifiés à l’énergie solaire. Il a invité les investisseurs à saisir l’occasion pour contribuer au développement agricole en Côte d’Ivoire. Le Premier ministre du Royaume du Maroc et son ministre de l’Agriculture ont salué ce programme de développement de la Côte d’Ivoire. Pour sa part, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kouassi Kobenan Adjoumani a témoigné la reconnaissance du gouvernement ivoirien à tous les partenaires, ambassadeurs, organisations agricoles et aux producteurs qui prennent part à cette troisième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources halieutiques d’Abidjan. La cérémonie d’ouverture est prévue aujourd’hui en présence du Président de la République, Alassane Ouattara. Plus de 600 exposants et 500 000 participants sont attendus. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ministre de l’Agriculture pourra gagner le pari de la mobilisation de l’agriculture ivoirienne.
Romaric Sako
Hier aux assises du Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales qui se déroule à Abidjan du 2 au 12 avril 2015, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a exprimé les ambitions agricoles du gouvernement ivoirien face aux nombreux partenaires nationaux et internationaux dont le Premier ministre du Royaume du Maroc et le ministre de l’Agriculture et de la Pêche de ce pays frère. « Nous aurons une agriculture mécanisée, moderne et irriguée d’ici 2020 », a indiqué le chef du gouvernement ivoirien. L’agriculture doit nourrir les populations et doit être l’instrument de lutte contre la pauvreté. Dans la mesure où en trois ans le Programme national d’investissement agricole envisage de créer 2, 400 millions d’emplois. Cette ambition a été réaffirmée par le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly. Saisissant l’occasion, il a présenté le bilan du Programme national d’investissement agricole (PNIA) aux investisseurs. Selon le ministre, grâce à ce programme, le taux de croissance de l’agriculture est passé à 9%. 1070 milliards Fcfa sur les 2040 milliards Fcfa ont été mobilisés pour l’exécution de ce programme cher au président de la République Alassane Ouattara, selon le premier responsable du département de l’agriculture ivoirienne. Au dire de celui-ci, les réformes entreprises en trois années de gestion, après l’élection du président Ouattara à la tête du pays, ont porté leurs fruits. Les producteurs de café, cacao et d’anacarde bénéficient aujourd’hui de 60% des revenus. Toute chose qui a encouragé à l’augmentation de la productivité. Les cultures de rentes et les vivriers se portent bien aujourd’hui en raison de la mise en exécution de ce programme. Les revenus de ces cultures ont connu une augmentation de 20%. Les productions animales et forestières se portent bien. Le Pnia intervient également dans le développement rural. En effet, 21 000 kilomètres de routes ont été réhabilitées, des écoles et centres de santé ont été construits, des villages ont été électrifiés à l’énergie solaire. Il a invité les investisseurs à saisir l’occasion pour contribuer au développement agricole en Côte d’Ivoire. Le Premier ministre du Royaume du Maroc et son ministre de l’Agriculture ont salué ce programme de développement de la Côte d’Ivoire. Pour sa part, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kouassi Kobenan Adjoumani a témoigné la reconnaissance du gouvernement ivoirien à tous les partenaires, ambassadeurs, organisations agricoles et aux producteurs qui prennent part à cette troisième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources halieutiques d’Abidjan. La cérémonie d’ouverture est prévue aujourd’hui en présence du Président de la République, Alassane Ouattara. Plus de 600 exposants et 500 000 participants sont attendus. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ministre de l’Agriculture pourra gagner le pari de la mobilisation de l’agriculture ivoirienne.
Romaric Sako