Les militants du Fpi version Aboudramane Sangaré ont reçu une délégation conduite par le secrétaire natioanl chargé de la région des lacs et du bélier. Kouadio Tiacoh Thomas, a rencontré les militants, et responsables locaux du FPi, le dimanche 29 mars dernier au siège provisoire dudit parti. Les responsables fédéraux locaux du bélier, Kouassi Ayité et Kouadio Ahoutou ont pris part à la rencontre. Le national chargé du bélier a 'éclairé ses pairs sur la crise qui secoue leur famille politique. Des problèmes liés au congrès, à la candidature de Laurent Gbagbo en passant par la suspension du président Affi N'guessan, tous ces points ont été passés au peignes fin. « Chers camarades, il est important que nous venons à la base vous informer de tout ce qui se passe dans les hautes instances de notre parti. Et dire toute la vérité sur les faits », a- t- il commencé. Au dire du national, chargé des lacs et du district autonome de Yamoussoukro, la fracture au niveau de l'ex parti au pouvoir n'est pas un problème de personnes comme certains veulent le faire croire mais le problème se situe dans l'application des textes qui le régissent. « Ce qui se passent au fpi, ce n'est pas un problème de personne, personne n’a de problème avec Affi N'guessan ou avec ses hommes. Ce qui se passe, c’est qu'on refuse d'appliquer les textes. Notre parti est fort et tient à cause de ses textes, qui ont été bien élaborés et règlent tous les conflits qui peuvent surgir. Mais on refuse de les appliquer, donc évidement cela pose problème », a- t- il dit. Et à Thomas Tiacoh d'expliquer qu'à « la sortie de prison d'Affi N’guessan, le comité central et le président ont décidé d'organiser un congrès. Les candidatures sont connues ainsi que les dates ont été bien fixées. Et contre toute attente, Affi Nguessan a fait faux bon à ses collaborateurs. Enfin de compte le congrès prévu n’a pas eu lieu ». «Quand Affi est sorti de prison, il fallait que le travail reprenne. Seul le comité central et non le président qui décide de l'organisation d'un congrès. Et il a été décidé qu'on aille au congrès parce que le président Affi Nguessan gère le Fpi depuis treize ans et depuis, on n'a jamais eu de congrès.
Alors tout a été mis en place pour y arriver. Je suis même venu ici avec lui pour préparer le congrès. Mais chemin faisant, il y a eu problème. Le président Affi Nguesan, lui aussi candidat comme le président Laurent Gbagbo a décidé que son adversaire soit radié de la liste. Ce que personne n’a compris du tout. En pareilles circonstances, le comité central doit être convoqué en session extraordinaire pour que le président explique cette attitude. Malgré la pétition des trois quart de la majorité, le congrès n'a pas eu lieu. Il a promis faire un autre le 7 mars dernier qui non plus n'a eu lieu. Il a commencé à faire des réaménagements sous fond de règlement de comptes », a-t- il fait savoir. Selon lui, c'est l'application des textes du fpi qui a couté à Affi N'guessan son poste. C’est ce comité central qui a suspendu Affi Nguessan des fonctions dont Aboudramane Sangaré assure l'intérim en ce moment. «Je viens vous dire que depuis le 5 mars , Affi Nguessan n'est plus le président du Fpi. C'est Aboudramane Sangaré qui assure l'intérim désormais et ce jusqu’au congrès qui va se tenir à Mama, chez le président Laurent Gbagbo. Nous avons estimé qu’Affi N’ guessan a poussé le bouchon trop loin. En réalité, il ne veut pas aller loin. Et l'article 80 des textes donne le pouvoir au comité central de suspendre tout militant indélicat et Affi est d'abord un militant, c'est la première condition pour être président du parti. Donc cette décision est normale. Il n'y a pas deux Fpi, il y a un seul Fpi, c'est celui que dirige Aboudramane Sangaré, c'est pourquoi hier j’étais avec Affi quand il était président et aujourd'hui, avec celui qui assure l'intérim du parti. On ne peut pas accepter la dictature d'une seule personne qui n'est pas basée sur les textes », a- t-il martelé. Aux responsables locaux et aux militants, Tiacoh Thomas a demandé de faire de même au niveau local. «Si à votre niveau, il y a quelqu'un qui ne respecte pas les textes, il faut l'enlever, vous en avez le droit et les textes vous en donnent le droit », a-t-il ajouté.
Moise Ndri
Alors tout a été mis en place pour y arriver. Je suis même venu ici avec lui pour préparer le congrès. Mais chemin faisant, il y a eu problème. Le président Affi Nguesan, lui aussi candidat comme le président Laurent Gbagbo a décidé que son adversaire soit radié de la liste. Ce que personne n’a compris du tout. En pareilles circonstances, le comité central doit être convoqué en session extraordinaire pour que le président explique cette attitude. Malgré la pétition des trois quart de la majorité, le congrès n'a pas eu lieu. Il a promis faire un autre le 7 mars dernier qui non plus n'a eu lieu. Il a commencé à faire des réaménagements sous fond de règlement de comptes », a-t- il fait savoir. Selon lui, c'est l'application des textes du fpi qui a couté à Affi N'guessan son poste. C’est ce comité central qui a suspendu Affi Nguessan des fonctions dont Aboudramane Sangaré assure l'intérim en ce moment. «Je viens vous dire que depuis le 5 mars , Affi Nguessan n'est plus le président du Fpi. C'est Aboudramane Sangaré qui assure l'intérim désormais et ce jusqu’au congrès qui va se tenir à Mama, chez le président Laurent Gbagbo. Nous avons estimé qu’Affi N’ guessan a poussé le bouchon trop loin. En réalité, il ne veut pas aller loin. Et l'article 80 des textes donne le pouvoir au comité central de suspendre tout militant indélicat et Affi est d'abord un militant, c'est la première condition pour être président du parti. Donc cette décision est normale. Il n'y a pas deux Fpi, il y a un seul Fpi, c'est celui que dirige Aboudramane Sangaré, c'est pourquoi hier j’étais avec Affi quand il était président et aujourd'hui, avec celui qui assure l'intérim du parti. On ne peut pas accepter la dictature d'une seule personne qui n'est pas basée sur les textes », a- t-il martelé. Aux responsables locaux et aux militants, Tiacoh Thomas a demandé de faire de même au niveau local. «Si à votre niveau, il y a quelqu'un qui ne respecte pas les textes, il faut l'enlever, vous en avez le droit et les textes vous en donnent le droit », a-t-il ajouté.
Moise Ndri