Abidjan (Côte d'Ivoire)-Le présidant statutaire du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N'guessan s'est dit, vendredi, "soulagé" par la décision de la justice ivoirienne qui le reconnait comme le président de ce parti, alors que le chef de fil des frondeurs Abou Drahamane Sangaré est "déçu" par cette même décision.
"C'est un soulagement et un réconfort. La justice a fait son travail. Le droit a été dit", a déclaré M. Affi, espérant que "nos camarades vont en prendre acte pour qu'ensemble nous engageons la bataille".
"Le juge a rendu son jugement et pour nous, le droit n'a pas été dit. Injustice pour la justice. On nous a parlé de gourdin pour matraquer le FPI et ce gourdin continue d'être utilisé", a réagi pour sa part Abou Drahamane Sangaré.
Sur saisine de Pascal Affi N'guessan, la justice ivoirienne a annulé vendredi la suspension du président du Front populaire ivoirien (FPI) prononcée par une faction rivale, dirigée par Abou Drahamane Sangaré.
Le principal parti de l'opposition ivoirienne, le FPI est divisé en deux camps depuis quelques mois. Le premier, celui de M. Affi veut que le parti pusse concourir à la présidentielle d’octobre derrière Pascal Affi N’Guessan, ce qui pourrait faciliter les négociations et aboutir à la libération de M. Gbagbo.
Le second refuse un tel scénario et fait de la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo, le cœur de la stratégie de lutte du parti. Les deux factions se sont déjà affrontées en justice en décembre, déjà à l’avantage de M. N’Guessan.
Auparavant , dans la matinée, la justice ivoirienne a débouté, en référé, le camp Abou Drahamane Sangaré opposé à Affi N’guessan pour le contrôle du FPI, l’interdisant d’utiliser le logo et le sigle de ce parti, sous peine de 10 millions de FCFA à chaque usage.
LS/APA
"C'est un soulagement et un réconfort. La justice a fait son travail. Le droit a été dit", a déclaré M. Affi, espérant que "nos camarades vont en prendre acte pour qu'ensemble nous engageons la bataille".
"Le juge a rendu son jugement et pour nous, le droit n'a pas été dit. Injustice pour la justice. On nous a parlé de gourdin pour matraquer le FPI et ce gourdin continue d'être utilisé", a réagi pour sa part Abou Drahamane Sangaré.
Sur saisine de Pascal Affi N'guessan, la justice ivoirienne a annulé vendredi la suspension du président du Front populaire ivoirien (FPI) prononcée par une faction rivale, dirigée par Abou Drahamane Sangaré.
Le principal parti de l'opposition ivoirienne, le FPI est divisé en deux camps depuis quelques mois. Le premier, celui de M. Affi veut que le parti pusse concourir à la présidentielle d’octobre derrière Pascal Affi N’Guessan, ce qui pourrait faciliter les négociations et aboutir à la libération de M. Gbagbo.
Le second refuse un tel scénario et fait de la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo, le cœur de la stratégie de lutte du parti. Les deux factions se sont déjà affrontées en justice en décembre, déjà à l’avantage de M. N’Guessan.
Auparavant , dans la matinée, la justice ivoirienne a débouté, en référé, le camp Abou Drahamane Sangaré opposé à Affi N’guessan pour le contrôle du FPI, l’interdisant d’utiliser le logo et le sigle de ce parti, sous peine de 10 millions de FCFA à chaque usage.
LS/APA