Le cacao était à l’honneur en ce troisième jour du SARA 2015 qui a coïncidé avec la Pâques. A coup d’animation et de jeux divers, le Conseil du café-cacao a tenu à éveiller la conscience des jeunes générations au travail du cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial. Dans sa plantation de cacao aménagée sur son stand, le Conseil du Café-cacao a présenté aux enfants d’un orphelinat convoyé par l’ONG Orphan’s Smil, le processus de fabrication du chocolat depuis la récolte jusqu’au broyage en passant par la récolte, le séchage et la vente. C’est ce stand qui a accueilli les ministres Mamadou Sangafowa Coulibaly et Kobénan Kouassi Adjoumani en présence de Mme Massandjé Touré-Litse, directrice générale du Conseil du Café-cacao.
Pour le ministre de l’Agriculture, cette célébration du chocolat est une source de fierté en ce qu’elle permet de montrer à ceux qui ne connaissent pas le processus de production du cacao de toucher du doigt les réalités des campagnes.
Cela, c’est aussi l’une des vocations de ce salon qui doit de son point de vue « perpétuer cet attachement des Ivoiriens à la terre ». « Ce n’est pas seulement au plan économique mais c’est culturel, c’est sociologique, c’est le pays profond », a renchéri le ministre de l’Agriculture.
« C’est cette dimension que nous avons voulu donner aussi au SARA et je suis heureux de savoir que les enfants qui sont pour la plupart nés en ville ici, viennent au Salon et voient comment on travaille dans le pays profond. Ça va créer un lien entre ces enfants et leurs terroirs », s’est réjoui M. Coulibaly.
Pour autant, le ministre de l’Agriculture n’a pas oculté que le principal défi qui se pose au devéloppement de la cacaoculture est la consommation du chocolat par les Ivoiriens. Selon lui, cet aspect ne garantit pas encore un contrôle du marché mondial dans le mesure où le chocolat est actuellement consommé dans les pays occidentaux qui de décident de ce fait du prix.
“Il est temps que les Ivoiriens eux-mêmes commencent à consommer du chocolat. Si nous voulons avoir la maîtrise de nos destins. Quand je dis nous, je parle des pays africains, il faut que nous consommions nous-mêmes ce que nous produisons de manière à ce que nous puissions maîtriser ce qui décide au niveau du prix », a insisté le ministre de l’Agriculture.
Pour inverser les tendances de consommation actuelle, il a invité la direction du Conseil du café-cacao à explorer de nouvelles ouvertures vers les pays émergents où la montée en puissance de classes moyennes peut favoriser la consommation de chocolat.
« Il faut que nous travaillons vers les pays émergents et vers l’Afrique où nous connaissons un taux de croissance moyen de 5% depuis une décennie avec près de 65% de la population qui est jeune », a soutenu le patron de l’Agriculture ivoirienne, confiant tout de même dans l’avenir du cacao quand il affirme que « le cacao a de l’avenir, de beaux jours devant lui pour autant que nous travaillons tous à la consommation. »
Pour le ministre de l’Agriculture, cette célébration du chocolat est une source de fierté en ce qu’elle permet de montrer à ceux qui ne connaissent pas le processus de production du cacao de toucher du doigt les réalités des campagnes.
Cela, c’est aussi l’une des vocations de ce salon qui doit de son point de vue « perpétuer cet attachement des Ivoiriens à la terre ». « Ce n’est pas seulement au plan économique mais c’est culturel, c’est sociologique, c’est le pays profond », a renchéri le ministre de l’Agriculture.
« C’est cette dimension que nous avons voulu donner aussi au SARA et je suis heureux de savoir que les enfants qui sont pour la plupart nés en ville ici, viennent au Salon et voient comment on travaille dans le pays profond. Ça va créer un lien entre ces enfants et leurs terroirs », s’est réjoui M. Coulibaly.
Pour autant, le ministre de l’Agriculture n’a pas oculté que le principal défi qui se pose au devéloppement de la cacaoculture est la consommation du chocolat par les Ivoiriens. Selon lui, cet aspect ne garantit pas encore un contrôle du marché mondial dans le mesure où le chocolat est actuellement consommé dans les pays occidentaux qui de décident de ce fait du prix.
“Il est temps que les Ivoiriens eux-mêmes commencent à consommer du chocolat. Si nous voulons avoir la maîtrise de nos destins. Quand je dis nous, je parle des pays africains, il faut que nous consommions nous-mêmes ce que nous produisons de manière à ce que nous puissions maîtriser ce qui décide au niveau du prix », a insisté le ministre de l’Agriculture.
Pour inverser les tendances de consommation actuelle, il a invité la direction du Conseil du café-cacao à explorer de nouvelles ouvertures vers les pays émergents où la montée en puissance de classes moyennes peut favoriser la consommation de chocolat.
« Il faut que nous travaillons vers les pays émergents et vers l’Afrique où nous connaissons un taux de croissance moyen de 5% depuis une décennie avec près de 65% de la population qui est jeune », a soutenu le patron de l’Agriculture ivoirienne, confiant tout de même dans l’avenir du cacao quand il affirme que « le cacao a de l’avenir, de beaux jours devant lui pour autant que nous travaillons tous à la consommation. »