Trois jours après l’ouverture du salon, le ministre de l’Agriculture s’est dit satisfait de l’affluence.
Nous sommes au troisième jour du Salon de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan, quelle sont vos premières impressions sur l’organisation ?
Le lancement du Sara a eu lieu le vendredi, mais ce n’est que le samedi que le salon a été ouvert au grand public et vous avez constaté l’affluence. Mon impression c’est que nous avons vu juste en relançant le Sara. Ce salon était attendu, non seulement, par les professionnels, mais aussi par le grand public et c’est ce que j’ai tenté de traduire dans mon discours d’ouverture (vendredi Ndlr) pour dire que les Ivoiriens sont vraiment attachés au travail de la terre. Et l’une des vocations de ce salon c’est de perpétuer cet attachement des Ivoiriens à la terre nourricière. Et cela n’est pas seulement au plan économique, c’est aussi culturelle et sociologique. C’est l’âme de l’Afrique comme a dit le Premier ministre marocain. Pour l’Afrique si on enlève le monde paysan, nous ne sommes plus rien et c’est cette vocation que nous avons voulu donner au salon. Je suis heureux de savoir que les enfants qui, pour la plupart, sont nés à Abidjan puissent venir voir le Sara et avoir un contact avec le monde agricole.
Le Premier ministre marocain, invité spécial, a été impressionné, a-t-il fait des promesses d’appui avant son départ ?
On n’attendait pas de lui des promesses. Mais après avoir vu le film institutionnel sur le potentiel agricole ivoirien, il a dit que la Côte d’Ivoire est un paradis agricole et ça je voudrais que tous les Ivoiriens le saisissent. La nature nous a dotés d’un potentiel impressionnant et c’est à nous de saisir cette chance. Il ne reste plus que la volonté des Ivoiriens pour profiter de ce potentiel. C’est ce que nous recherchons à travers ce salon.
Aujourd’hui (dimanche) vous célébrer la journée du chocolat au salon quelle signification donnez-vous à cette célébration ?
Il est temps que les Ivoiriens commencent eux-mêmes à consommer du chocolat. Si nous voulons avoir la maîtrise de notre destin il faut que nous consommions ce que nous produisons de manière à pouvoir maitriser ce qui se décide au niveau du prix. Celui qui a le marché c’est lui qui maitrise le prix. Nous nous avons la production mais nous ne maitrisons pas le marché. Aujourd’hui le chocolat est consommé dans les pays occidentaux il faut consolider cela. Mais nous devons faire en sorte que les Ivoiriens commencent à s’intéresser au chocolat. C’est à cela aussi que nous travaillions.
Propos recueillis par Kuyo Anderson