« J’apprends par des rumeurs que des militants se seraient réunis au domicile de la camarade Odette Likikouet Sauyet pour me démettre. Je voudrais rassurer les uns et les autres que je suis à la barre. Je reste le Fédéral du Front populaire ivoirien d’Oumé, le représentant légitime du président légitime qu’est le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, le vrai disciple du Président Laurent Gbagbo. Au regard de nos textes, la prétendue Assemblée générale organisée dans la clandestinité par des frondeurs ne saurait en être une. Ni dans la forme ni dans le fond. Dans la forme, nos textes sont clairs en la matière. L’Assemblée fédérale est présidée par le Secrétaire général de la Fédération, pas par quelqu’un d’autre, fut-il ancien ministre, ni par un ancien secrétaire national. De plus, plus de la moitié des secrétaires de sections, qui avaient pressenti ce qui se tramait, n’ont pas effectué le déplacement. A titre d’exemple sur les 4 sections que compte le canton Touka, une seule était représentée. Idem dans les sections Gouro où la plupart des sections n’ont pas effectué le déplacement. Je peux citer les sections de Doka, Zangué, Gabia, Dougbafla, Gatazra, et j’en passe. Dans le fond, rien ne peut justifier mon limogeage, étant donné que mon bilan est apprécié de tous. En fait, comme s’est écrié un secrétaire de section, c’est la continuité de la même guerre livrée au président Affi qui m’est faite. Il n’y a rien de nouveau sous les tropiques. Tous ceux qui ne me reconnaissent pas comme fédéral, donc qui ne reconnaissent pas le président Affi comme tel, seront suspendus et remplacés par des camarades qui veulent travailler pour le Fpi, donc pour la libération du président Laurent Gbagbo et les autres prisonniers politiques. Je demande à tous les camarades qui ont été induis en erreur de se ressaisir. Ceux là ne se battent pas pour le président Gbagbo. Ils se battent pour leurs propres intérêts égoïstes. Je dis et je le répète, c’est le président Affi N’Guessan qui sait où il va. Les autres voguent à vue. Si je suis combattu, c’est parce qu’on ne peut pas me manipuler. Certains voulaient un Fédéral par procuration, un fédéral béni-oui-oui. C’est raté ».
Propos recueillis par
Zabril KOUKOUGNON
Propos recueillis par
Zabril KOUKOUGNON