Dans le cadre du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2015), un panel intitulé : « Les défis de développement durable du secteur agricole » a été animé, le 9 avril, par Dr Bossé Henri, vétérinaire général spécialisé en Economie de la production animale et en structuration des filières agro-industrielles et M. Mamadou Sangaré, directeur général de la Société de développement des forêts (SODEFOR). Dr Bossé Henri, se prononçant sur le sujet : « La problématique de la sécurité alimentaire en protéine animale : défis et enjeux », a expliqué que le rôle de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture dans la lutte contre la pauvreté et la faim mérite d’être renforcé, étant donné que le potentiel productif en animaux intervient dans le processus de transformation socio-économique et entre dans la sécurisation alimentaire et nutritionnelle des populations à plusieurs égards.
D’après Dr Bossé, 14% de la population ivoirienne est sous-alimentée en protéine animale. A la base de cette réalité, des raisons structurelles telles que l’accès problématique, le coût élevé de certaines denrées alimentaires, la persistance de la pauvreté (48,9% selon l’Enquête sur le niveau de vie (ENV 2008), la faiblesse de l’environnement de la production.
Et des raisons conjoncturelles comme la situation socio-politique, la fluctuation des prix des produits, les épizooties, les maladies, en l’occurrence le Sida, le paludisme et l’Ebola.
Pour remédier au problème, il a déclaré qu’il « faut que la production intègre une dimension éco-stratégique et sanitaire » et que l’on doit considérer l’insécurité alimentaire comme une opportunité et non une menace.
Il a aussi évoqué la mise en place d’un Plan stratégique de développement de la pêche et de l’aquaculture (PSDPA) évalué 330 milliards de FCFA pour lequel le secteur privé s’engage à investir 150 milliards de FCFA.
Pour lui, « l’aviculture, la porciculture et l’aquaculture permettront d’atteindre la souveraineté alimentaire et d’être au rendez-vous de l’émergence ».
Quant au second panéliste, M. Mamadou Sangaré, il s’est essayé à la « Réhabilitation des forêts tropicales, enjeux et perspectives : cas de la Côte d’Ivoire ».
Révélant que la forêt ivoirienne est passée d’une superficie de 16 millions d’hectares en 1900 à 2 millions d’hectares, aujourd’hui, le DG de la SODEFOR a déploré le rythme moyen de dégradation qui est de 20 000 hectares par an.
Il a relevé comme causes de cette dégradation effrénée, entre autres, l’agriculture extensive, l’urbanisation, l’exploitation minière, les feux de brousse, l’approvisionnement des usines en bois d’œuvre.
Pour faire face à ce fléau, M. Sangaré a recommandé que « l’Etat engage des actions d’envergure afin d’inverser la tendance à l’horizon 2017 ».
A cela s’ajoutent la formation des agents d’exécution des Eaux et Forêts pour la protection des forêts, l’intensification de la sensibilisation des acteurs, l’intensification du reboisement, l’encouragement de la culture intensive, l’accord d’une place de choix à la recherche développement, la mise en place de mesures fiscales et douanières, le financement des producteurs, la promotion de l’agroforesterie.
D’après Dr Bossé, 14% de la population ivoirienne est sous-alimentée en protéine animale. A la base de cette réalité, des raisons structurelles telles que l’accès problématique, le coût élevé de certaines denrées alimentaires, la persistance de la pauvreté (48,9% selon l’Enquête sur le niveau de vie (ENV 2008), la faiblesse de l’environnement de la production.
Et des raisons conjoncturelles comme la situation socio-politique, la fluctuation des prix des produits, les épizooties, les maladies, en l’occurrence le Sida, le paludisme et l’Ebola.
Pour remédier au problème, il a déclaré qu’il « faut que la production intègre une dimension éco-stratégique et sanitaire » et que l’on doit considérer l’insécurité alimentaire comme une opportunité et non une menace.
Il a aussi évoqué la mise en place d’un Plan stratégique de développement de la pêche et de l’aquaculture (PSDPA) évalué 330 milliards de FCFA pour lequel le secteur privé s’engage à investir 150 milliards de FCFA.
Pour lui, « l’aviculture, la porciculture et l’aquaculture permettront d’atteindre la souveraineté alimentaire et d’être au rendez-vous de l’émergence ».
Quant au second panéliste, M. Mamadou Sangaré, il s’est essayé à la « Réhabilitation des forêts tropicales, enjeux et perspectives : cas de la Côte d’Ivoire ».
Révélant que la forêt ivoirienne est passée d’une superficie de 16 millions d’hectares en 1900 à 2 millions d’hectares, aujourd’hui, le DG de la SODEFOR a déploré le rythme moyen de dégradation qui est de 20 000 hectares par an.
Il a relevé comme causes de cette dégradation effrénée, entre autres, l’agriculture extensive, l’urbanisation, l’exploitation minière, les feux de brousse, l’approvisionnement des usines en bois d’œuvre.
Pour faire face à ce fléau, M. Sangaré a recommandé que « l’Etat engage des actions d’envergure afin d’inverser la tendance à l’horizon 2017 ».
A cela s’ajoutent la formation des agents d’exécution des Eaux et Forêts pour la protection des forêts, l’intensification de la sensibilisation des acteurs, l’intensification du reboisement, l’encouragement de la culture intensive, l’accord d’une place de choix à la recherche développement, la mise en place de mesures fiscales et douanières, le financement des producteurs, la promotion de l’agroforesterie.