Abidjan - Le secrétaire général adjoint de la Présidence ivoirienne, Thierry Tanoh, a proposé, jeudi, à Abidjan, sa recette pour le développement de l’Afrique qui, pour lui, passe par l’"intégration régionale" et un "secteur privé fort".
M Thierry Tanoh participait à une soirée de réflexion et d’échange interactif, dénommée "soirée leadership", organisée dans la soirée, à l’hôtel Sofitel ivoire par une compagnie de téléphonie mobile de la place.
La "soirée leadership" est, signale-t-on, un évènement bimestriel qui offre une plateforme à des leaders et hommes d’action mondiaux, invités à partager leur savoir-faire et leur expertise sur les questions de leadership. L’événement se tenait pour la deuxième fois en Côte d’Ivoire en 10 éditions.
Pour cette deuxième soirée à Abidjan, le secrétaire général adjoint de la Présidence ivoirienne était, en qualité de "Guest speaker", appelé à exposer autour du thème "leadership et développement pour une Afrique émergente".
Evoquant la question du développement de l’Afrique, "un continent au potentiel énorme", a-t-il noté, celui-ci a notamment estimé qu’il passe nécessairement par l’"intégration régionale" et par la prise en compte du secteur privé.
"Notre capacité à nous développer est étroitement liée à notre capacité à travailler ensemble", a déclaré notamment, Thierry Thano, entrevoyant l’intégration comme cette capacité pour les Etats africains "à consommer nos produits, à collaborer, à développer des stratégies communes, à faire de la recherche ensemble…".
A côté de l’intégration, l’ancien patron d’Ecobank propose également de "donner une part forte" au secteur privé. "L’Afrique ne se développera pas sans un secteur privé fort. En ce qui me concerne c’est incontestable", a-t-il affirmé avec force.
"Quand vous regardez la croissance démographique du continent et la capacité des ressources publiques, il est impossible que dans les années à venir cette capacité puisse permettre de faire face à la demande d’une population africaine extrêmement jeune. La seule possibilité c’est de donner une part forte au secteur privé", a-t-il justifié.
Pour y parvenir les Etats africains doivent s’évertuer à créer un climat des affaires favorisant la création d’entreprises, qui selon M Thano, se pose également comme un des leviers indispensables sur la voie du développement à côté de "la stabilité politique", du "développement des infrastructures et des ressources humaines".
(AIP)
kg/akn/ask
M Thierry Tanoh participait à une soirée de réflexion et d’échange interactif, dénommée "soirée leadership", organisée dans la soirée, à l’hôtel Sofitel ivoire par une compagnie de téléphonie mobile de la place.
La "soirée leadership" est, signale-t-on, un évènement bimestriel qui offre une plateforme à des leaders et hommes d’action mondiaux, invités à partager leur savoir-faire et leur expertise sur les questions de leadership. L’événement se tenait pour la deuxième fois en Côte d’Ivoire en 10 éditions.
Pour cette deuxième soirée à Abidjan, le secrétaire général adjoint de la Présidence ivoirienne était, en qualité de "Guest speaker", appelé à exposer autour du thème "leadership et développement pour une Afrique émergente".
Evoquant la question du développement de l’Afrique, "un continent au potentiel énorme", a-t-il noté, celui-ci a notamment estimé qu’il passe nécessairement par l’"intégration régionale" et par la prise en compte du secteur privé.
"Notre capacité à nous développer est étroitement liée à notre capacité à travailler ensemble", a déclaré notamment, Thierry Thano, entrevoyant l’intégration comme cette capacité pour les Etats africains "à consommer nos produits, à collaborer, à développer des stratégies communes, à faire de la recherche ensemble…".
A côté de l’intégration, l’ancien patron d’Ecobank propose également de "donner une part forte" au secteur privé. "L’Afrique ne se développera pas sans un secteur privé fort. En ce qui me concerne c’est incontestable", a-t-il affirmé avec force.
"Quand vous regardez la croissance démographique du continent et la capacité des ressources publiques, il est impossible que dans les années à venir cette capacité puisse permettre de faire face à la demande d’une population africaine extrêmement jeune. La seule possibilité c’est de donner une part forte au secteur privé", a-t-il justifié.
Pour y parvenir les Etats africains doivent s’évertuer à créer un climat des affaires favorisant la création d’entreprises, qui selon M Thano, se pose également comme un des leviers indispensables sur la voie du développement à côté de "la stabilité politique", du "développement des infrastructures et des ressources humaines".
(AIP)
kg/akn/ask