Le directeur général de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (Bhci), Souleymane Dogoni, a été élu, ce vendredi 10 avril, par ses pairs de la sous-région comme le président de l’Association des banques de l’habitat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, à Abidjan-Plateau. Pour marquer le démarrage des activités de l'union, les membres ont signé un document.
Étaient présents à cette cérémonie, outre le président de cette nouvelle union, Baba Dao, directeur général du Fonds de garantie hypothécaire du Mali, Modibo Cissé, président directeur général de la Banque de l’habitat du Mali, Mamadou Bocar Sy, directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal et J.A Amihieri, secrétaire général de l’Association des institutions africaines de développement (Aiafd).
Unis au sein de cette nouvelle fédération, ces patrons des banques de l’habitat ont à cœur de mettre en place des innovations dans la mobilisation des ressources nécessaires afin de les mettre à la disposition des opérateurs immobiliers. Ce, dans l’optique d’offrir aux populations des logements décents. Et pour mener à bien cette nouvelle politique sociale le choix s'est porté sur le président de la Bhci, dans un monde où le facteur lié au logement et à l’habitat constitue un indicateur important pour le développement d’un pays.
«Notre engagement collectif permettra de rehausser davantage les activités de nos sociétés respectives », a dit Souleymane Dogoni . qui a indiqué que c’est un honneur pour lui d’être le président, Car «le choix de notre personne contraste avec le poids de notre Institution en matière de volume de financement du logement par exemple face à la Banque de l'Habitat du Sénégal qui est une pionnière dans ce domaine avec plus de 47.000 ménages financés pour plus de 200 milliards de Fcfa de crédits. Nous ne sentons aucun mérite particulier pour avoir fait l'objet de votre cooptation afin d’être le premier Président de cette Association naissante», affirme-t-il.
A l’en croire, l’Association naissante, ambitionne d’être une force de proposition pour soutenir la spécificité des Banques de l’habitat à travers le modèle de réussite de certains membres, notamment des mécanismes de mobilisation de ressources appropriées pour le financement du logement.
Au dire du secrétaire général d’Aiafd, J.A. Amihieri, les pays africains sont confrontés au déficit de logement, mais aussi au manque de financement de l’habitat. Alors que le phénomène de logement qui était par le passé un fait secondaire, est aujourd’huiinscrit dans la politique de développement des différents gouvernants.
Le directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal, Mamadou Bocar Sy, a partagé l’expérience de son entreprise considérée comme la pionnière des banques de l’habitat dans la sous-région. Ainsi le don de 80% de bonification de l’Etat sénégalais, l’actionnariat public, le soutien de la Société financière internationale (filiale de la banque mondiale), la formation des premiers cadres dans les grandes institutions bancaires européennes, etc. sont des arguments qui ont permis à son institution de hisser haut la politique de développement de l’habitat dans son pays.
Également, il a indiqué qu’un banquier qui n’a pas une fibre sociale ne peut pas progresser dans le financement de l’habitat. Avant d’ajouter: «on peut se faire de l’argent dans l’habitat mais dans la patience ».
Kamagaté Issouf
Étaient présents à cette cérémonie, outre le président de cette nouvelle union, Baba Dao, directeur général du Fonds de garantie hypothécaire du Mali, Modibo Cissé, président directeur général de la Banque de l’habitat du Mali, Mamadou Bocar Sy, directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal et J.A Amihieri, secrétaire général de l’Association des institutions africaines de développement (Aiafd).
Unis au sein de cette nouvelle fédération, ces patrons des banques de l’habitat ont à cœur de mettre en place des innovations dans la mobilisation des ressources nécessaires afin de les mettre à la disposition des opérateurs immobiliers. Ce, dans l’optique d’offrir aux populations des logements décents. Et pour mener à bien cette nouvelle politique sociale le choix s'est porté sur le président de la Bhci, dans un monde où le facteur lié au logement et à l’habitat constitue un indicateur important pour le développement d’un pays.
«Notre engagement collectif permettra de rehausser davantage les activités de nos sociétés respectives », a dit Souleymane Dogoni . qui a indiqué que c’est un honneur pour lui d’être le président, Car «le choix de notre personne contraste avec le poids de notre Institution en matière de volume de financement du logement par exemple face à la Banque de l'Habitat du Sénégal qui est une pionnière dans ce domaine avec plus de 47.000 ménages financés pour plus de 200 milliards de Fcfa de crédits. Nous ne sentons aucun mérite particulier pour avoir fait l'objet de votre cooptation afin d’être le premier Président de cette Association naissante», affirme-t-il.
A l’en croire, l’Association naissante, ambitionne d’être une force de proposition pour soutenir la spécificité des Banques de l’habitat à travers le modèle de réussite de certains membres, notamment des mécanismes de mobilisation de ressources appropriées pour le financement du logement.
Au dire du secrétaire général d’Aiafd, J.A. Amihieri, les pays africains sont confrontés au déficit de logement, mais aussi au manque de financement de l’habitat. Alors que le phénomène de logement qui était par le passé un fait secondaire, est aujourd’huiinscrit dans la politique de développement des différents gouvernants.
Le directeur général de la Banque de l’habitat du Sénégal, Mamadou Bocar Sy, a partagé l’expérience de son entreprise considérée comme la pionnière des banques de l’habitat dans la sous-région. Ainsi le don de 80% de bonification de l’Etat sénégalais, l’actionnariat public, le soutien de la Société financière internationale (filiale de la banque mondiale), la formation des premiers cadres dans les grandes institutions bancaires européennes, etc. sont des arguments qui ont permis à son institution de hisser haut la politique de développement de l’habitat dans son pays.
Également, il a indiqué qu’un banquier qui n’a pas une fibre sociale ne peut pas progresser dans le financement de l’habitat. Avant d’ajouter: «on peut se faire de l’argent dans l’habitat mais dans la patience ».
Kamagaté Issouf