Abidjan – Le Fonds d’extension et de renouvellement pour le développement de la culture du palmier a huile (FER-PALMIER), présent à la 3ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2015), en profite pour réitérer sa détermination à réaliser avec l’ensemble des acteurs, le 3ème plan palmier à huile en vue du développement durable de la filière.
Selon son directeur général, Kemanhon Alexis, il a pour objet de contribuer directement ou indirectement au développement de la culture du palmier à huile à travers le financement de certaines actions indispensables à la promotion de ce secteur.
En effet, grâce aux emprunts contractés par l’Etat de Côte d’Ivoire auprès des partenaires au développement, le FER-PALMIER a successivement coopéré avec la SODEPALM et la PALMINDUSTRIE à la réalisation des deux Plans palmiers.
Le premier Plan palmier, exécuté de 1962 à 1983, a permis la réalisation de 75 681 ha de palmier (47 943 ha de plantations industrielles et 27 737 ha de plantations villageoises) et des huileries (Eloka, Ehania, Yassap, Anguédédou, Toumanguié, Boubo, Bolo, Soubré, Iboké).
Le deuxième Plan palmier, mis en œuvre de 1985 à 1990, a permis de réaliser 67 529 ha de plantations dont 17 752 ha de plantations industrielles, 46 777 ha de plantations villageoises, 3 000 ha de Petites et Moyennes Entreprises Agricoles (P.M.E.A) soit 70 529 ha et la construction de deux huileries (Blidouba et Néka).
Au total, 142 816 ha dont 65 643 ha de plantations industrielles soit 46% et 77 173 ha de plantations villageoises soit 54%.
Outre ces deux Plans palmiers, les autres actions menées concernent le lancement des études de prospections pédologiques du Bas-Cavally; le financement des études pédologiques dans le Sud-ouest; le financement des études de faisabilités ayant donné lieu à des projets de réalisation d’infrastructures sociales; la participation à la réalisation de l’ensemble des villages créés par la SODEPALM pour la fixation de la main d’œuvre; le financement des études pour accroître la capacité de transformation des huileries, l’extension des plantations et la replantation du verger.
Après la libéralisation de la filière palmier à huile, il y a eu la création de l’Association Interprofessionnelle de la filière Palmier à Huile (AIPH) qui regroupe la FENACOPAH-CI (Fédération Nationale des Sociétés Coopératives et Unions de Sociétés Coopératives de Planteurs de Palmier à Huile de Côte d’Ivoire), pour le compte des producteurs; l’APROSAPCI (Association des Professionnels des Sociétés Agricoles de Palmier à Huile de Côte d’Ivoire), qui représente la première transformation ; le GITHP (Groupement des Industriels Transformateurs de l’Huile de Palme pour le compte des usiniers de la deuxième transformation).
Ainsi, conformément au Plan National de Développement (PND), puis au Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) initié par le Ministère de l’Agriculture, et sous la coordination de l’AIPH, les acteurs ont mené des réflexions pour dynamiser la filière palmier à huile à travers la mise en œuvre du plan de développement de l’AIPH évalué à 2 724 500 000 FCFA pour la période 2012 à 2018.
Pour ce faire, le FER-PALMIER entend contribuer, à travers un partenariat avec les acteurs, à la mise en œuvre d’un certain nombre de projets qui portent sur les cinq axes du plan stratégique de développement qui sont le financement pour la création, l’extension et le renouvellement du verger villageois (mise à disposition des plants, intrants, ouverture des pistes d’accès aux plantations e pistes parcellaires), la gestion rationnelle des financements (suivi-évaluation de l’utilisation des crédits, garantie du respect scrupuleux du calendrier des remboursements des crédits).
Il y a aussi la contribution à l’amélioration de la gouvernance et au fonctionnement des organisations professionnelles de la filière palmier à huile (renforcement des capacités des Organisations professionnelles agricoles (OPA), le renforcement des performances de la chaîne des valeurs de la filière palmier à huile (contribution à l’entretien des pistes villageoises, mécanisation de la récolte) et la contribution à l’amélioration de l’environnement interne et externe de la filière palmier à huile (défense de l’image du palmier à huile à l’extérieur, participation aux rencontres des acteurs de la filière).
Aujourd’hui, les atouts dont dispose la filière palmier à huile sont un écosystème favorable à la culture du palmier à huile; une recherche agronomique performante; un potentiel humain compétent et spécialisé; une industrie de première transformation aux capacités installées suffisantes et d’une industrie de deuxième transformation offrant des produits avec un label de qualité sur le marché local et sous régional.
Avec ces forces, le palmier à huile de Côte d’Ivoire est l’une des filières les plus aptes à couvrir les besoins non satisfaits en oléagineux estimés à 500.000 tonnes aujourd’hui et à plus de 1,5 million de tonnes d’ici 20 ans au niveau de la CEDEAO.
C’est pourquoi, le Gouvernement tenant compte de tous ces enjeux, entend mettre en œuvre le 3ème Plan palmier dont les objectifs sont d’augmenter la production d’huile en Côte d’Ivoire de plus de 50% pour répondre à la demande nationale et sous-régionale; de lutter contre la paupérisation en milieu rural par la création des activités génératrices de revenus; d’améliorer et diversifier les revenus des planteurs villageois; d’ouvrir de nouveaux pôles de développement dans les zones à fort potentiel.
C’est dans ce cadre que le Gouvernement par le décret n°2013-680 du 02 octobre 2013, réaffirme sa volonté d’utiliser le FER-PALMIER comme un instrument d’appui au développement de la filière palmier à huile.
Créé en 1964, le Fonds d’extension et de renouvellement pour le développement de la culture du palmier à huile est placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture.
(AIP)
cmas
Selon son directeur général, Kemanhon Alexis, il a pour objet de contribuer directement ou indirectement au développement de la culture du palmier à huile à travers le financement de certaines actions indispensables à la promotion de ce secteur.
En effet, grâce aux emprunts contractés par l’Etat de Côte d’Ivoire auprès des partenaires au développement, le FER-PALMIER a successivement coopéré avec la SODEPALM et la PALMINDUSTRIE à la réalisation des deux Plans palmiers.
Le premier Plan palmier, exécuté de 1962 à 1983, a permis la réalisation de 75 681 ha de palmier (47 943 ha de plantations industrielles et 27 737 ha de plantations villageoises) et des huileries (Eloka, Ehania, Yassap, Anguédédou, Toumanguié, Boubo, Bolo, Soubré, Iboké).
Le deuxième Plan palmier, mis en œuvre de 1985 à 1990, a permis de réaliser 67 529 ha de plantations dont 17 752 ha de plantations industrielles, 46 777 ha de plantations villageoises, 3 000 ha de Petites et Moyennes Entreprises Agricoles (P.M.E.A) soit 70 529 ha et la construction de deux huileries (Blidouba et Néka).
Au total, 142 816 ha dont 65 643 ha de plantations industrielles soit 46% et 77 173 ha de plantations villageoises soit 54%.
Outre ces deux Plans palmiers, les autres actions menées concernent le lancement des études de prospections pédologiques du Bas-Cavally; le financement des études pédologiques dans le Sud-ouest; le financement des études de faisabilités ayant donné lieu à des projets de réalisation d’infrastructures sociales; la participation à la réalisation de l’ensemble des villages créés par la SODEPALM pour la fixation de la main d’œuvre; le financement des études pour accroître la capacité de transformation des huileries, l’extension des plantations et la replantation du verger.
Après la libéralisation de la filière palmier à huile, il y a eu la création de l’Association Interprofessionnelle de la filière Palmier à Huile (AIPH) qui regroupe la FENACOPAH-CI (Fédération Nationale des Sociétés Coopératives et Unions de Sociétés Coopératives de Planteurs de Palmier à Huile de Côte d’Ivoire), pour le compte des producteurs; l’APROSAPCI (Association des Professionnels des Sociétés Agricoles de Palmier à Huile de Côte d’Ivoire), qui représente la première transformation ; le GITHP (Groupement des Industriels Transformateurs de l’Huile de Palme pour le compte des usiniers de la deuxième transformation).
Ainsi, conformément au Plan National de Développement (PND), puis au Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) initié par le Ministère de l’Agriculture, et sous la coordination de l’AIPH, les acteurs ont mené des réflexions pour dynamiser la filière palmier à huile à travers la mise en œuvre du plan de développement de l’AIPH évalué à 2 724 500 000 FCFA pour la période 2012 à 2018.
Pour ce faire, le FER-PALMIER entend contribuer, à travers un partenariat avec les acteurs, à la mise en œuvre d’un certain nombre de projets qui portent sur les cinq axes du plan stratégique de développement qui sont le financement pour la création, l’extension et le renouvellement du verger villageois (mise à disposition des plants, intrants, ouverture des pistes d’accès aux plantations e pistes parcellaires), la gestion rationnelle des financements (suivi-évaluation de l’utilisation des crédits, garantie du respect scrupuleux du calendrier des remboursements des crédits).
Il y a aussi la contribution à l’amélioration de la gouvernance et au fonctionnement des organisations professionnelles de la filière palmier à huile (renforcement des capacités des Organisations professionnelles agricoles (OPA), le renforcement des performances de la chaîne des valeurs de la filière palmier à huile (contribution à l’entretien des pistes villageoises, mécanisation de la récolte) et la contribution à l’amélioration de l’environnement interne et externe de la filière palmier à huile (défense de l’image du palmier à huile à l’extérieur, participation aux rencontres des acteurs de la filière).
Aujourd’hui, les atouts dont dispose la filière palmier à huile sont un écosystème favorable à la culture du palmier à huile; une recherche agronomique performante; un potentiel humain compétent et spécialisé; une industrie de première transformation aux capacités installées suffisantes et d’une industrie de deuxième transformation offrant des produits avec un label de qualité sur le marché local et sous régional.
Avec ces forces, le palmier à huile de Côte d’Ivoire est l’une des filières les plus aptes à couvrir les besoins non satisfaits en oléagineux estimés à 500.000 tonnes aujourd’hui et à plus de 1,5 million de tonnes d’ici 20 ans au niveau de la CEDEAO.
C’est pourquoi, le Gouvernement tenant compte de tous ces enjeux, entend mettre en œuvre le 3ème Plan palmier dont les objectifs sont d’augmenter la production d’huile en Côte d’Ivoire de plus de 50% pour répondre à la demande nationale et sous-régionale; de lutter contre la paupérisation en milieu rural par la création des activités génératrices de revenus; d’améliorer et diversifier les revenus des planteurs villageois; d’ouvrir de nouveaux pôles de développement dans les zones à fort potentiel.
C’est dans ce cadre que le Gouvernement par le décret n°2013-680 du 02 octobre 2013, réaffirme sa volonté d’utiliser le FER-PALMIER comme un instrument d’appui au développement de la filière palmier à huile.
Créé en 1964, le Fonds d’extension et de renouvellement pour le développement de la culture du palmier à huile est placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture.
(AIP)
cmas