Abidjan – Au nombre des 607 exposants installés sur les 371 stands présents à la 3ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2015) organisée du 03 au 12 avril dans la capitale économique ivoirienne, figurent quelques uns qui, a priori, n’ont rien à voir avec le secteur de l’agriculture. Et pourtant !
Retour sur ces exposants -et non des moindres- interrogés samedi par la reporter de l’AIP, sur la pertinence de leur présence au SARA 2015 portant sue « La promotion de l’investissement agricole durable ».
Dans un stand de la société de téléphonie mobile Orange, un responsable devise, en Anglais, avec un couple qui se trouve être l’ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire et son épouse, venus s’informer.
N’ayant pas la caution pour s’ouvrir à la presse, conformément aux principes du groupe, l’interlocuteur accepte toutefois de présenter l’offre présentée au Salon. « Nous connectons la technologie à notre agriculture », tout est clair dans cette ambition affichée "Orange Global Service" (OGS).
Selon lui, il s’agit pour le groupe de contribuer à la modernisation de l’agriculture par les TIC. Pour ce faire, OGS propose le service M-Agri par lequel, à travers une souscription, le client reçoit l’actualité du secteur agricole sur son mobile. Ces informations concernent la culture pratiquée dans la région de leur choix, les tendances sur les différents marchés, les techniques culturales, le suivi producteur, etc.
Par ailleurs, les solutions M2M (machine à machine) et bien d’autres approches permettent à OGS d’augmenter la productivité, d’assurer la traçabilité de bout en bout en temps réel et d’améliorer les conditions de vie des paysans.
Autre stand, autre réalité. Au pavillon Niger, ce sont plutôt des bijoux qui attirent les visiteurs de ce Salon dédié à l’agriculture, aux ressources animales et halieutiques, aux eaux et forêts, à l’environnement et au développement durable.
« Notre participation au SARA, ce n’est pas de notre volonté. On sait que c’est l’agriculture mais on a été invité par le ministère de l’Agriculture du Niger… », répond l’exposant Mohamed Agak, à l’AIP. « On va les accompagner, comme on sait que le Niger est un pays principal de la bijouterie », poursuit-il, précisant avoir participé, toujours à l’appel dudit ministère, aux éditions de 1997 et 1999.
Le SARA 2015, « c’est du jamais vu ! La 3ème édition-là, y a pas son deux », se réjouit Mohamed Agak, en se tournant vers les clients de ce pavillon qui expose aussi, un… jeu d’échec et des objets d’art.
Au stand du Port autonome d’Abidjan (PAA), Mlle Lago fait observer que cette structure accompagne les agriculteurs dans l’exportation et l’importation de produits. « Nous sommes la porte d’entrée et nous sommes le poumon de l’économie…», explique-t-elle, disant profiter du SARA 2015 pour présenter le PAA au grand public.
Divers groupes de la presse nationale et internationale occupent aussi des stands. Au box de Jeune Afrique par exemple, Lina Coulibaly justifie d’un partenariat conclu avec le Salon. De plus, quelques livres édités par le groupe panafricain sont exposés tandis que plusieurs exemplaires du magazine ont été distribués aux nombreux visiteurs du stand au cours des premiers jours d’exposition, affirme-t-elle.
Des compagnies aériennes sont également présentes sur le Salon, notamment Ethiopian Airlines et Air Côte d’Ivoire.
« A première vue, on ne peut pas voir de rapport direct entre l’agriculture et le transport aérien », admet au stand de la compagnie nationale ivoirienne, un jeune exposant, Téhé Thierry. Il s’empresse de faire remarquer que les participants au SARA 2015 ne sont pas tous issus de la Côte d’Ivoire. « Air Côte d’Ivoire est présent pour interconnecter les participants et garder à l’esprit leur présence », énonce-t-il.
Au nombre des exposants, des administrations territoriales. Pour le compte de la région du Lôh-Djiboua, Comoé Abraham, responsable commercial de l’engrais biologique Vital Plus dans cette circonscription, indique être venu au SARA pour présenter la région et ses cultures.
La région du Lôh-Djiboua, composée des départements de Divo, Lakota, Hiré et Zikisso, est, dit-il, 1er ex-æquo en production de cacao avec Soubré. En outre, souligne M. Comoé, la région produit le meilleur gingembre de l’Afrique de l’Ouest notamment à Hermankono, le palmier à huile, l’hévéa, le pagne raphia et l’élevage (volaille, poissons…).
Tout de même, après avoir parcouru les stands qui à première vue ne semblent avoir aucun lien avec l’agriculture, l’on se rend compte que les cloisons se trouvent dans les idées que l’on se fait. Les possibilités sont illimitées et il en est de même pour les différents domaines qui, somme toute, sont imbriquées les unes dans les autres.
cmas
Retour sur ces exposants -et non des moindres- interrogés samedi par la reporter de l’AIP, sur la pertinence de leur présence au SARA 2015 portant sue « La promotion de l’investissement agricole durable ».
Dans un stand de la société de téléphonie mobile Orange, un responsable devise, en Anglais, avec un couple qui se trouve être l’ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire et son épouse, venus s’informer.
N’ayant pas la caution pour s’ouvrir à la presse, conformément aux principes du groupe, l’interlocuteur accepte toutefois de présenter l’offre présentée au Salon. « Nous connectons la technologie à notre agriculture », tout est clair dans cette ambition affichée "Orange Global Service" (OGS).
Selon lui, il s’agit pour le groupe de contribuer à la modernisation de l’agriculture par les TIC. Pour ce faire, OGS propose le service M-Agri par lequel, à travers une souscription, le client reçoit l’actualité du secteur agricole sur son mobile. Ces informations concernent la culture pratiquée dans la région de leur choix, les tendances sur les différents marchés, les techniques culturales, le suivi producteur, etc.
Par ailleurs, les solutions M2M (machine à machine) et bien d’autres approches permettent à OGS d’augmenter la productivité, d’assurer la traçabilité de bout en bout en temps réel et d’améliorer les conditions de vie des paysans.
Autre stand, autre réalité. Au pavillon Niger, ce sont plutôt des bijoux qui attirent les visiteurs de ce Salon dédié à l’agriculture, aux ressources animales et halieutiques, aux eaux et forêts, à l’environnement et au développement durable.
« Notre participation au SARA, ce n’est pas de notre volonté. On sait que c’est l’agriculture mais on a été invité par le ministère de l’Agriculture du Niger… », répond l’exposant Mohamed Agak, à l’AIP. « On va les accompagner, comme on sait que le Niger est un pays principal de la bijouterie », poursuit-il, précisant avoir participé, toujours à l’appel dudit ministère, aux éditions de 1997 et 1999.
Le SARA 2015, « c’est du jamais vu ! La 3ème édition-là, y a pas son deux », se réjouit Mohamed Agak, en se tournant vers les clients de ce pavillon qui expose aussi, un… jeu d’échec et des objets d’art.
Au stand du Port autonome d’Abidjan (PAA), Mlle Lago fait observer que cette structure accompagne les agriculteurs dans l’exportation et l’importation de produits. « Nous sommes la porte d’entrée et nous sommes le poumon de l’économie…», explique-t-elle, disant profiter du SARA 2015 pour présenter le PAA au grand public.
Divers groupes de la presse nationale et internationale occupent aussi des stands. Au box de Jeune Afrique par exemple, Lina Coulibaly justifie d’un partenariat conclu avec le Salon. De plus, quelques livres édités par le groupe panafricain sont exposés tandis que plusieurs exemplaires du magazine ont été distribués aux nombreux visiteurs du stand au cours des premiers jours d’exposition, affirme-t-elle.
Des compagnies aériennes sont également présentes sur le Salon, notamment Ethiopian Airlines et Air Côte d’Ivoire.
« A première vue, on ne peut pas voir de rapport direct entre l’agriculture et le transport aérien », admet au stand de la compagnie nationale ivoirienne, un jeune exposant, Téhé Thierry. Il s’empresse de faire remarquer que les participants au SARA 2015 ne sont pas tous issus de la Côte d’Ivoire. « Air Côte d’Ivoire est présent pour interconnecter les participants et garder à l’esprit leur présence », énonce-t-il.
Au nombre des exposants, des administrations territoriales. Pour le compte de la région du Lôh-Djiboua, Comoé Abraham, responsable commercial de l’engrais biologique Vital Plus dans cette circonscription, indique être venu au SARA pour présenter la région et ses cultures.
La région du Lôh-Djiboua, composée des départements de Divo, Lakota, Hiré et Zikisso, est, dit-il, 1er ex-æquo en production de cacao avec Soubré. En outre, souligne M. Comoé, la région produit le meilleur gingembre de l’Afrique de l’Ouest notamment à Hermankono, le palmier à huile, l’hévéa, le pagne raphia et l’élevage (volaille, poissons…).
Tout de même, après avoir parcouru les stands qui à première vue ne semblent avoir aucun lien avec l’agriculture, l’on se rend compte que les cloisons se trouvent dans les idées que l’on se fait. Les possibilités sont illimitées et il en est de même pour les différents domaines qui, somme toute, sont imbriquées les unes dans les autres.
cmas