Abidjan – Au-delà de ses objectifs de promouvoir l’investissement agricole durable, la 3ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2015), a drainé du monde au cours de ces dix derniers jours et pas seulement des professionnels du secteur agricole.
Autour des neuf pôles de ce grand « rendez-vous de l’agri-business », slogan du SARA 2015, les organisateurs ont enregistré, à la date du 10 avril, soit à la veille de la cérémonie officielle de clôture, 161.257 visiteurs dont 64% âgés de moins de 35 ans parmi lesquels quelque 44.000 enfants.
C’est peu dire sur l’engouement suscité par ce Salon dédié à l’agriculture, aux ressources animales et halieutiques, aux eaux et forêts ainsi qu’à l’environnement et au développement durable, marqué par des conférences et panels professionnels, des rencontres B to B, des concours…
Outre les 607 exposants installés sur 371 stands, il y a eu surtout le SARA Market, espace de vente de divers produits à des prix étudiés, ainsi que le SARA Village, restaurants à ciel ouvert où se dégustent des mets du terroir, et les Nocturnes ou SARA by night proposant des animations au profit du public.
« Djaaa (expression Malinké signifiant "pourtant") y a fête ici et puis nous on sait pas ! », lâche une fillette au bras de sa mère, se dirigeant samedi à la mi-journée, vers le SARA Market.
C’est que le SARA n’a pas désemplit, depuis l’ouverture officiel, le 03 avril, jusqu’à sa fermeture, le 12.
Occasion de balades en amoureux ou en famille, les allées et venues incessantes à travers les stands et les enclos du pôle élevage expriment à l’envi l’intérêt du SARA pour le grand public issu d’horizon divers. Des femmes, des hommes et des enfants, de tous âges, de toutes races et conditions sociales et professionnelles ont pris d’assaut le SARA, tous les jours, durant la période d’exposition. Et ce, de l’ouverture des grilles à 9H, à la clôture, à 19H.
Des visiteurs, des curieux, des étudiants, des élèves et écoliers venus en famille ou en groupes organisés par leurs établissements, ne se sont pas du tout ennuyés, tant il y avait à voir et à déguster gratuitement à certains stands. Jeudi matin, c’est la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, qui y a conduit 350 élèves, pour une visite suivie d’une conférence sur l’entreprenariat.
Des délégations officielles issues de représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire, d’institutions de la République, de ministères, de collectivités locales et de partis politiques et même le candidat à la présidentielle d’octobre 2015, Essy Amara, s’y sont rendus. Rehaussant tous en leurs titres et qualité, cette fête de l’agriculture et départements apparentés, a constaté la reporter de l’AIP.
Comme toute fête, le SARA 2015 a également été l’occasion pour faire des affaires, pas seulement par les exposants. Aux alentours du parc d’exposition, des vendeuses d’eau glacée, de divers breuvages, de victuailles (friandises, gâteaux, arachide, pain, noix de coco) et même de pochettes jetables se sont frotté les mains, la canicule aidant.
Ainsi, les visiteurs qui n’avaient pas assez de moyen pour se permettre d’acheter leur nourriture au SARA Village où le prix minimum des mets ou sandwiches était fixé à 1500 FCFA, se ruaient vers ces opérateurs économiques parfois occasionnels.
En effet, une adolescente interrogée sur son chiffre d’affaires quotidien, expliquait samedi vers 19H à l’AIP en être à sa première journée de vente puisqu’elle va habituellement à l’école coranique. Et ce, tout en esquivant la question sur son revenu.
Des petits métiers et services se sont également greffés autour du SARA, entre autres, le gardiennage, l’entretien des toilettes et de l’espace. Refusant, tout sourire, de décliner son identité, une jeune fille commise au nettoyage de stands a indiqué avoir été recrutée par une agence. Selon elle, plusieurs structures prestataires offrent leurs services au Salon et pour sa part, l’agence qui l’a recrutée offre cinq jours de contrat à ses « employés », à raison de 5000 FCFA par jour.
Comme dans tout événement qui rassemble du monde, le SARA a eu aussi son lot d’enfants perdus. Ainsi, régulièrement sur SARA TV, des enfants perdus dans la foule de visiteurs étaient brandis afin que leurs parents viennent les y récupérer. Il en a été de même pour des objets retrouvés.
Interrogée sur ce qu’elle a vu au SARA, la petite Kelliane, qui fêtait le même jour (samedi) son 3ème anniversaire répond : « je suis venue voir Tata SARA… ». Et où est-elle, SARA ? « Elle est dedans là-bas », rétorque-elle, en pointant le doigt vers une direction vague, provoquant l’hilarité de sa maman qui précise qu’en fait, elle a une tante qui se nomme Sarah.
(AIP)
cmas
Autour des neuf pôles de ce grand « rendez-vous de l’agri-business », slogan du SARA 2015, les organisateurs ont enregistré, à la date du 10 avril, soit à la veille de la cérémonie officielle de clôture, 161.257 visiteurs dont 64% âgés de moins de 35 ans parmi lesquels quelque 44.000 enfants.
C’est peu dire sur l’engouement suscité par ce Salon dédié à l’agriculture, aux ressources animales et halieutiques, aux eaux et forêts ainsi qu’à l’environnement et au développement durable, marqué par des conférences et panels professionnels, des rencontres B to B, des concours…
Outre les 607 exposants installés sur 371 stands, il y a eu surtout le SARA Market, espace de vente de divers produits à des prix étudiés, ainsi que le SARA Village, restaurants à ciel ouvert où se dégustent des mets du terroir, et les Nocturnes ou SARA by night proposant des animations au profit du public.
« Djaaa (expression Malinké signifiant "pourtant") y a fête ici et puis nous on sait pas ! », lâche une fillette au bras de sa mère, se dirigeant samedi à la mi-journée, vers le SARA Market.
C’est que le SARA n’a pas désemplit, depuis l’ouverture officiel, le 03 avril, jusqu’à sa fermeture, le 12.
Occasion de balades en amoureux ou en famille, les allées et venues incessantes à travers les stands et les enclos du pôle élevage expriment à l’envi l’intérêt du SARA pour le grand public issu d’horizon divers. Des femmes, des hommes et des enfants, de tous âges, de toutes races et conditions sociales et professionnelles ont pris d’assaut le SARA, tous les jours, durant la période d’exposition. Et ce, de l’ouverture des grilles à 9H, à la clôture, à 19H.
Des visiteurs, des curieux, des étudiants, des élèves et écoliers venus en famille ou en groupes organisés par leurs établissements, ne se sont pas du tout ennuyés, tant il y avait à voir et à déguster gratuitement à certains stands. Jeudi matin, c’est la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, qui y a conduit 350 élèves, pour une visite suivie d’une conférence sur l’entreprenariat.
Des délégations officielles issues de représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire, d’institutions de la République, de ministères, de collectivités locales et de partis politiques et même le candidat à la présidentielle d’octobre 2015, Essy Amara, s’y sont rendus. Rehaussant tous en leurs titres et qualité, cette fête de l’agriculture et départements apparentés, a constaté la reporter de l’AIP.
Comme toute fête, le SARA 2015 a également été l’occasion pour faire des affaires, pas seulement par les exposants. Aux alentours du parc d’exposition, des vendeuses d’eau glacée, de divers breuvages, de victuailles (friandises, gâteaux, arachide, pain, noix de coco) et même de pochettes jetables se sont frotté les mains, la canicule aidant.
Ainsi, les visiteurs qui n’avaient pas assez de moyen pour se permettre d’acheter leur nourriture au SARA Village où le prix minimum des mets ou sandwiches était fixé à 1500 FCFA, se ruaient vers ces opérateurs économiques parfois occasionnels.
En effet, une adolescente interrogée sur son chiffre d’affaires quotidien, expliquait samedi vers 19H à l’AIP en être à sa première journée de vente puisqu’elle va habituellement à l’école coranique. Et ce, tout en esquivant la question sur son revenu.
Des petits métiers et services se sont également greffés autour du SARA, entre autres, le gardiennage, l’entretien des toilettes et de l’espace. Refusant, tout sourire, de décliner son identité, une jeune fille commise au nettoyage de stands a indiqué avoir été recrutée par une agence. Selon elle, plusieurs structures prestataires offrent leurs services au Salon et pour sa part, l’agence qui l’a recrutée offre cinq jours de contrat à ses « employés », à raison de 5000 FCFA par jour.
Comme dans tout événement qui rassemble du monde, le SARA a eu aussi son lot d’enfants perdus. Ainsi, régulièrement sur SARA TV, des enfants perdus dans la foule de visiteurs étaient brandis afin que leurs parents viennent les y récupérer. Il en a été de même pour des objets retrouvés.
Interrogée sur ce qu’elle a vu au SARA, la petite Kelliane, qui fêtait le même jour (samedi) son 3ème anniversaire répond : « je suis venue voir Tata SARA… ». Et où est-elle, SARA ? « Elle est dedans là-bas », rétorque-elle, en pointant le doigt vers une direction vague, provoquant l’hilarité de sa maman qui précise qu’en fait, elle a une tante qui se nomme Sarah.
(AIP)
cmas