Désintoxiquer les jeunes de Yopougon afin de mieux appréhender la crise au Fpi et donner une bonne posture aux populations pour opérer un choix judicieux lors des échéances électorales d’octobre 2015. C’est ce à quoi se sont attelés, samedi, Konaté Navigué et Williams Attéby, respectivement secrétaire national de la JFPI et secrétaire national chargé des élections au Fpi. C’était au cours d’une conférence publique au Baron de Yopougon-Selmer sur le thème : « Quelle opposition pour les échéances électorales à venir et la place de la jeunesse dans ce processus ». Et ce à l’initiative de la Coalition des leaders de mouvements et associations de jeunesse de Yopougon présidée par Yao Kouassi Théodore.
D’entrée, Konaté Navigué a condamné les Sms de menaces de mort et de déstabilisation de la rencontre du jour distillés par les frondeurs. « Ce n’est pas sérieux. Personne ne peut intimider son ami à Yopougon. Mieux, Yopougon n’appartient à personne, sauf au président Gbagbo ! », a-t-il relevé avant d’indiquer que les frondeurs n’ont pas tiré de leçons de la crise post-électorale. Avec son corollaire de bombes qui ont déchiqueté de nombreux jeunes à la résidence du président Gbagbo et les exactions des ex-rebelles restés jusque-là impunis. « Je ne vais jamais appeler les enfants des gens pour les sacrifier si je ne suis pas sûr d’avoir 200 à 300.000 personnes dans la rue. Toute révolution se prépare… Si tu restes dans les humeurs, l’indiscipline et la radicalité, tu ne pourras jamais faire un accord politique.
En tout cas, tant qu’il n’y a pas de solution, on va toujours discuter avec le pouvoir. Puisque personne ne peut trahir le président Gbagbo qui est notre conscience morale », a dit le patron de la Jfpi pour qui la prise du pouvoir par les armes n’est pas la solution idoine. Quant à Williams Attéby, utiliser le nom de Laurent Gbagbo pour un fonds de commerce contre son propre camp est malsain. Pire, dire que le fondateur du Fpi est candidat à la présidence de son parti relève de l’imposture et que le président du Fpi, Affi N’Guessan, veut tourner la page de son mentor est indigne. « Je suis fatigué de ces mensonges. J’ai le sentiment qu’il y a des personnes qui ne veulent pas que le président Gbagbo sorte de prison. Réglons définitivement la question de la fronde qui n’a aucun fondement. Si ce n’est pas en vouloir du président Affi sans raison. Le Fpi est victime d’un complot à plusieurs têtes », a révélé Williams Attéby qui a relaté les efforts entrepris par Affi N’Guessan pour libérer le président Gbagbo depuis sa détention à la prison civile de Bouna. Et dont certains frondeurs tels que Dr. Assoa Adou et Lia Bi Douayoua sont pourtant des témoins privilégiés depuis l’exil. Pour Williams Attéby, la reprise des contacts avec la communauté internationale est un élément catalyseur de la libération du père du multipartisme ivoirien. « Ce sont les mêmes puissances occidentales qui avaient installé Alassane Ouattara au pouvoir qui sont en train de le laisser en ce moment. Les rebelles sont de moins en moins sûrs d’eux. La Cpi a reçu une liste de 27 personnes du camp Ouattara qui est sous scellé. Il faut convaincre les puissances sur leurs propres valeurs qu’elles défendent pour obtenir la libération du président Gbagbo », a-t-il conseillé. Non sans avoir par ailleurs soutenu qu’il a de bons rapports avec Simone Gbagbo « qui reste ma maman et qui a communiqué avec moi quand j’étais en exil et m’a posé des questions d’ordre familial et non politique ».
L’ex-député de Yopougon a achevé ses propos en invitant les meneurs de la fronde à un débat public pour crever l’abcès de la crise au Fpi. L’assistance venue nombreuse a salué ces interventions qui lui ont permis de mieux cerner les gesticulations des frondeurs.
Didier Kéi
D’entrée, Konaté Navigué a condamné les Sms de menaces de mort et de déstabilisation de la rencontre du jour distillés par les frondeurs. « Ce n’est pas sérieux. Personne ne peut intimider son ami à Yopougon. Mieux, Yopougon n’appartient à personne, sauf au président Gbagbo ! », a-t-il relevé avant d’indiquer que les frondeurs n’ont pas tiré de leçons de la crise post-électorale. Avec son corollaire de bombes qui ont déchiqueté de nombreux jeunes à la résidence du président Gbagbo et les exactions des ex-rebelles restés jusque-là impunis. « Je ne vais jamais appeler les enfants des gens pour les sacrifier si je ne suis pas sûr d’avoir 200 à 300.000 personnes dans la rue. Toute révolution se prépare… Si tu restes dans les humeurs, l’indiscipline et la radicalité, tu ne pourras jamais faire un accord politique.
En tout cas, tant qu’il n’y a pas de solution, on va toujours discuter avec le pouvoir. Puisque personne ne peut trahir le président Gbagbo qui est notre conscience morale », a dit le patron de la Jfpi pour qui la prise du pouvoir par les armes n’est pas la solution idoine. Quant à Williams Attéby, utiliser le nom de Laurent Gbagbo pour un fonds de commerce contre son propre camp est malsain. Pire, dire que le fondateur du Fpi est candidat à la présidence de son parti relève de l’imposture et que le président du Fpi, Affi N’Guessan, veut tourner la page de son mentor est indigne. « Je suis fatigué de ces mensonges. J’ai le sentiment qu’il y a des personnes qui ne veulent pas que le président Gbagbo sorte de prison. Réglons définitivement la question de la fronde qui n’a aucun fondement. Si ce n’est pas en vouloir du président Affi sans raison. Le Fpi est victime d’un complot à plusieurs têtes », a révélé Williams Attéby qui a relaté les efforts entrepris par Affi N’Guessan pour libérer le président Gbagbo depuis sa détention à la prison civile de Bouna. Et dont certains frondeurs tels que Dr. Assoa Adou et Lia Bi Douayoua sont pourtant des témoins privilégiés depuis l’exil. Pour Williams Attéby, la reprise des contacts avec la communauté internationale est un élément catalyseur de la libération du père du multipartisme ivoirien. « Ce sont les mêmes puissances occidentales qui avaient installé Alassane Ouattara au pouvoir qui sont en train de le laisser en ce moment. Les rebelles sont de moins en moins sûrs d’eux. La Cpi a reçu une liste de 27 personnes du camp Ouattara qui est sous scellé. Il faut convaincre les puissances sur leurs propres valeurs qu’elles défendent pour obtenir la libération du président Gbagbo », a-t-il conseillé. Non sans avoir par ailleurs soutenu qu’il a de bons rapports avec Simone Gbagbo « qui reste ma maman et qui a communiqué avec moi quand j’étais en exil et m’a posé des questions d’ordre familial et non politique ».
L’ex-député de Yopougon a achevé ses propos en invitant les meneurs de la fronde à un débat public pour crever l’abcès de la crise au Fpi. L’assistance venue nombreuse a salué ces interventions qui lui ont permis de mieux cerner les gesticulations des frondeurs.
Didier Kéi