A l’occasion de la réception des fédérations FPI d’Abidjan Sud à sa résidence, Affi N’guessan a tendu de nouveau la main aux frondeurs.
Les fédérations FPI d’Abidjan Sud ( Port-Bouet, Marcory, Treichville) ont été reçues ce samedi par le président du parti. Pascal Affi N’guessan leur a expliqué les raisons de la crise que vit son parti. Pour lui, le FPI traverse une situation propre à toutes les familles africaines qui perdent leur chef. « Tant que le père est là, certains gardent leurs frustrations. C’est seulement quand il n’est pas là que les rancœurs sortent au grand jour » a-t-il expliqué. A l’en croire, c’est une guerre d’héritage qui l’oppose à ses ex-camarades de lutte. Qui n’ont jamais accepté sa sortie de prison en août 2013 et son retour à la tête du parti. Car bouleversant leur intention de tenir les rênes de la formation politique. Le président statutaire a dénoncé les ruses des frondeurs visant à l’évincer. A cet effet, il a passé en revue les trouvailles de ces derniers. Présumée candidature de Laurent Gbagbo à la tête du FPI, comité central du 05 mars, congrès à Mama etc. « C’est une forfaiture contre laquelle je ne me laisserai pas faire », a martelé l’ex premier ministre. Et d’inviter les frondeurs à le rejoindre. « Que la honte ne les empêche pas de revenir à la maison. Souvent lorsque les gens n’ont pas raison. Plutôt que de reconnaitre leur tort et de se ressaisir, ils préfèrent s’obstiner sur le mauvais chemin », a-t-il regretté. Ainsi, le natif de Bouadikro, sous-préfecture de Bongouanou s’en remet aux militants qui ont selon lui la solution entre les mains. Cette solution, dira-t-il, est la participation aux élections présidentielles. « Le vote est notre fusil. Si le chasseur tire avec son arme et tue la biche, sa famille aura à manger le soir. Par contre, s’il rate la cible, elle va mourir de faim. Seul le bulletin de vote peut donc nous permettre de régler les problèmes que connait notre pays », a-t-il indiqué. Tout en prônant l’union et la négociation comme stratégie pour la libération de Laurent Gbagbo. Pour lui, l’entêtement des frondeurs ne milite pas en faveur du FPI, encore moins de l’ex président emprisonné à la Haye. Il estime que la détention de Gbagbo est d’ordre politique. A ses yeux, ce dernier ne peut être libéré que par l’intelligence et la diplomatie. « Tous les jours, Fatou Bensouda nous montre la voie à suivre pour la libération de Gbagbo. Pareil pour Me Altit qui ne cesse de citer, dans le cadre de la défense de Gbagbo, mes actions de paix » a-t-il dit. Non sans citer les exemples des présidents Oumar El Béchir et Uhuru Kenyatta. Qui ont vu, selon le président Affi, la Cour pénale internationale (Cpi) renoncer à des poursuites à leur encontre à cause de la bonne politique menée par les pays qui les soutiennent.
Cyrille Nahin
Les fédérations FPI d’Abidjan Sud ( Port-Bouet, Marcory, Treichville) ont été reçues ce samedi par le président du parti. Pascal Affi N’guessan leur a expliqué les raisons de la crise que vit son parti. Pour lui, le FPI traverse une situation propre à toutes les familles africaines qui perdent leur chef. « Tant que le père est là, certains gardent leurs frustrations. C’est seulement quand il n’est pas là que les rancœurs sortent au grand jour » a-t-il expliqué. A l’en croire, c’est une guerre d’héritage qui l’oppose à ses ex-camarades de lutte. Qui n’ont jamais accepté sa sortie de prison en août 2013 et son retour à la tête du parti. Car bouleversant leur intention de tenir les rênes de la formation politique. Le président statutaire a dénoncé les ruses des frondeurs visant à l’évincer. A cet effet, il a passé en revue les trouvailles de ces derniers. Présumée candidature de Laurent Gbagbo à la tête du FPI, comité central du 05 mars, congrès à Mama etc. « C’est une forfaiture contre laquelle je ne me laisserai pas faire », a martelé l’ex premier ministre. Et d’inviter les frondeurs à le rejoindre. « Que la honte ne les empêche pas de revenir à la maison. Souvent lorsque les gens n’ont pas raison. Plutôt que de reconnaitre leur tort et de se ressaisir, ils préfèrent s’obstiner sur le mauvais chemin », a-t-il regretté. Ainsi, le natif de Bouadikro, sous-préfecture de Bongouanou s’en remet aux militants qui ont selon lui la solution entre les mains. Cette solution, dira-t-il, est la participation aux élections présidentielles. « Le vote est notre fusil. Si le chasseur tire avec son arme et tue la biche, sa famille aura à manger le soir. Par contre, s’il rate la cible, elle va mourir de faim. Seul le bulletin de vote peut donc nous permettre de régler les problèmes que connait notre pays », a-t-il indiqué. Tout en prônant l’union et la négociation comme stratégie pour la libération de Laurent Gbagbo. Pour lui, l’entêtement des frondeurs ne milite pas en faveur du FPI, encore moins de l’ex président emprisonné à la Haye. Il estime que la détention de Gbagbo est d’ordre politique. A ses yeux, ce dernier ne peut être libéré que par l’intelligence et la diplomatie. « Tous les jours, Fatou Bensouda nous montre la voie à suivre pour la libération de Gbagbo. Pareil pour Me Altit qui ne cesse de citer, dans le cadre de la défense de Gbagbo, mes actions de paix » a-t-il dit. Non sans citer les exemples des présidents Oumar El Béchir et Uhuru Kenyatta. Qui ont vu, selon le président Affi, la Cour pénale internationale (Cpi) renoncer à des poursuites à leur encontre à cause de la bonne politique menée par les pays qui les soutiennent.
Cyrille Nahin