Agboville, chef-lieu de région de l’Agneby-Tiassa, a abrité, le samedi 25 avril dernier, la Conférence régionale initiée par la Direction du Front populaire ivoirien (Fpi) en vue d’éclairer davantage les militants sur la crise interne que traverse ce parti depuis près d’un an.
C’est une salle archicomble de l’Hôtel Malthus 1 de ladite localité qui a servi de cadre à la conférence. Dédi Adèle, Vice-présidente du Fpi et Sanogo Mamadou, Secrétaire national du Fpi chargé de l’administration ont, pendant deux heures, échangé avec les militants venus de toutes les sections des quatre fédérations de la Région. Ils leur ont livré le message du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan.
Dans ses propos liminaires, Mme Dédi Adèle a indiqué l’odre du jour de la rencontre qui porte sur la crise au Fpi, les faussetés orchestrées par les frondeurs, l’exploitation malveillante et à des fins inavouées du nom du Président Laurent Gbagbo, la situation sociopolitique nationale et la réconciliation nationale.
Elle a dénoncé toutes les initiatives de certains de leurs camarades qui militent plus à fragiliser le parti plutôt qu’à le consolider. « Ils persistent dans la voie de l’intoxication et du dénigrement systématique du Président Affi N’Guessan en croyant naïvement servir les intérêts de notre maison commune… ce qu’ils font éloignent davantage le parti de ses objectifs majeurs et dessert gravement les intérêts du Président Laurent Gbagbo qui ne se reconnaît point dans leurs initiatives », a-t-elle renchérit.
Sanogo Mamadou a, pour sa part, insisté sur la place de choix du Fpi dans le processus de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Il a invité les militants à la discipline, au respect des textes et de la hiérarchie. « Le slogan «Gbagbo ou rien» est dangereux pour le parti qui se doit de faire face à de grands défis, à savoir la libération de tous nos prisonniers, le retour des exilés mais aussi la reconquête du pouvoir d’Etat », a-t-il affirmé.
Les questions des militants qui ont suivi ont enrichi les exposés. Elles ont surtout tourné autour de l’intérêt pour le Fpi à participer aux élections à venir et à la stratégie d’Affi N’Guessan pour obtenir la libération du Président Gbagbo.
« Notre candidature aux élections peut aider à faire du lobbying. Mieux, notre victoire entraînera un changement de régime avec pour conséquence la demande de l’abandon des charges contre le Président Laurent Gbagbo », a dit Dédi Adèle.
« Maintenant, nous avons compris que le Président Pascal Affi N’Guessan, à travers le dialogue politique qu’il prône, est celui-là même qui incarne le mieux la philosophie politique du Président Laurent Gbagbo qui se résume dans le slogan «Asseyons-nous et discutons », a confié Kouadio Yao, Secrétaire général de la Fédération de Taabo.
Koukougnon Zabril
C’est une salle archicomble de l’Hôtel Malthus 1 de ladite localité qui a servi de cadre à la conférence. Dédi Adèle, Vice-présidente du Fpi et Sanogo Mamadou, Secrétaire national du Fpi chargé de l’administration ont, pendant deux heures, échangé avec les militants venus de toutes les sections des quatre fédérations de la Région. Ils leur ont livré le message du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan.
Dans ses propos liminaires, Mme Dédi Adèle a indiqué l’odre du jour de la rencontre qui porte sur la crise au Fpi, les faussetés orchestrées par les frondeurs, l’exploitation malveillante et à des fins inavouées du nom du Président Laurent Gbagbo, la situation sociopolitique nationale et la réconciliation nationale.
Elle a dénoncé toutes les initiatives de certains de leurs camarades qui militent plus à fragiliser le parti plutôt qu’à le consolider. « Ils persistent dans la voie de l’intoxication et du dénigrement systématique du Président Affi N’Guessan en croyant naïvement servir les intérêts de notre maison commune… ce qu’ils font éloignent davantage le parti de ses objectifs majeurs et dessert gravement les intérêts du Président Laurent Gbagbo qui ne se reconnaît point dans leurs initiatives », a-t-elle renchérit.
Sanogo Mamadou a, pour sa part, insisté sur la place de choix du Fpi dans le processus de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Il a invité les militants à la discipline, au respect des textes et de la hiérarchie. « Le slogan «Gbagbo ou rien» est dangereux pour le parti qui se doit de faire face à de grands défis, à savoir la libération de tous nos prisonniers, le retour des exilés mais aussi la reconquête du pouvoir d’Etat », a-t-il affirmé.
Les questions des militants qui ont suivi ont enrichi les exposés. Elles ont surtout tourné autour de l’intérêt pour le Fpi à participer aux élections à venir et à la stratégie d’Affi N’Guessan pour obtenir la libération du Président Gbagbo.
« Notre candidature aux élections peut aider à faire du lobbying. Mieux, notre victoire entraînera un changement de régime avec pour conséquence la demande de l’abandon des charges contre le Président Laurent Gbagbo », a dit Dédi Adèle.
« Maintenant, nous avons compris que le Président Pascal Affi N’Guessan, à travers le dialogue politique qu’il prône, est celui-là même qui incarne le mieux la philosophie politique du Président Laurent Gbagbo qui se résume dans le slogan «Asseyons-nous et discutons », a confié Kouadio Yao, Secrétaire général de la Fédération de Taabo.
Koukougnon Zabril
