Le Front populaire ivoirien (Fpi) n’est pas resté en marge de la célébration du 11 avril, journée des martyrs en Côte d’Ivoire, en hommage des victimes de la crise postélectorale de 2011. Pascal Affi N’Guessan, président en exercice du Fpi en a profité pour annoncer que son parti participera au scrutin d’octobre 2015.
Pascal Affi N’guessan vient de couper l’herbe sous le pied des partisans d’Aboudramane Sangaré. Le président en exercice du Fpi, qui fait face à une rébellion interne, a annoncé, le temps de la commémoration du 11 avril, que leur formation politique sera présente au rendez-vous de l’élection présidentielle d’octobre 2015. « 2015 est une année cruciale pour le pays. Il faut que toute la Côte d’Ivoire soit au rendez-vous du droit contre la violence. », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : "Les ambitions du Fpi, dans cette bataille électorale qui s’annonce, sont connues. Mettre fin aux souffrances des Ivoiriens. Réconcilier les Ivoiriens à travers la libération du Président Laurent Gbagbo. Fonder une nouvelle espérance. Pour fonder cette nouvelle espérance, le Front populaire ivoirien doit être uni et rassemblé. C’est le thème de notre prochain congrès. Unis, rassemblé et mobilisé, le Fpi est prêt pour la reconquête du pouvoir". Aussi, Pascal Affi N'Guessan a-t-il lancé un appel à l’endroit de ses camarades qui contestent sa légitimité et mènent une fronde depuis plusieurs mois: "Je lance donc un appel solennel à tous nos camarades qui animent cette fronde incompréhensible et inopportune, de rejoindre la légalité. La fronde et la défiance ne servent ni la cause du Président Gbagbo, ni les intérêts du Fpi et de la Côte d’Ivoire. Chers camarades, vos places vous attendent dans toutes les instances du parti. Vos camarades vous attendent les bras ouverts, dans l’oubli des offenses, dans le pardon mutuel,". Abordant le dossier du Président Laurent Ggagbo, Pascal Affi N’guessan, dit refuser d’adopter à son égard une attitude démagogique. "Je veux travailler à la libération du Président Laurent Gbagbo et non utiliser le nom du Président Laurent Gbagbo pour me faire un nom," a précisé Affi.
Selon lui, en commémorant le 11 avril, le Fpi veut dire que tout espoir n’est pas perdu. La Côte d’Ivoire doit sortir de cette situation et la voie, la seule voie viable, reste, pour le Front populaire ivoirien, la voie de la démocratie et de la réconciliation nationale.
"Pour construire des ponts, on détruit les hommes. Les Ivoiriens broient du noir au quotidien, ils sont de plus en plus pauvres. Les grèves se succèdent dans tous les secteurs d’activités. Les promesses de création d’emplois ne sont pas tenues. L’homme n’est rien ; il n’est pas la mesure de l’action politique. Pour construire des ponts, on organise la faillite de l’Etat, on piétine les institutions de la République, on détruit les valeurs fondamentales de la démocratie," a martelé Affi en direction du pouvoir.
Edouard GONTO
Pascal Affi N’guessan vient de couper l’herbe sous le pied des partisans d’Aboudramane Sangaré. Le président en exercice du Fpi, qui fait face à une rébellion interne, a annoncé, le temps de la commémoration du 11 avril, que leur formation politique sera présente au rendez-vous de l’élection présidentielle d’octobre 2015. « 2015 est une année cruciale pour le pays. Il faut que toute la Côte d’Ivoire soit au rendez-vous du droit contre la violence. », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : "Les ambitions du Fpi, dans cette bataille électorale qui s’annonce, sont connues. Mettre fin aux souffrances des Ivoiriens. Réconcilier les Ivoiriens à travers la libération du Président Laurent Gbagbo. Fonder une nouvelle espérance. Pour fonder cette nouvelle espérance, le Front populaire ivoirien doit être uni et rassemblé. C’est le thème de notre prochain congrès. Unis, rassemblé et mobilisé, le Fpi est prêt pour la reconquête du pouvoir". Aussi, Pascal Affi N'Guessan a-t-il lancé un appel à l’endroit de ses camarades qui contestent sa légitimité et mènent une fronde depuis plusieurs mois: "Je lance donc un appel solennel à tous nos camarades qui animent cette fronde incompréhensible et inopportune, de rejoindre la légalité. La fronde et la défiance ne servent ni la cause du Président Gbagbo, ni les intérêts du Fpi et de la Côte d’Ivoire. Chers camarades, vos places vous attendent dans toutes les instances du parti. Vos camarades vous attendent les bras ouverts, dans l’oubli des offenses, dans le pardon mutuel,". Abordant le dossier du Président Laurent Ggagbo, Pascal Affi N’guessan, dit refuser d’adopter à son égard une attitude démagogique. "Je veux travailler à la libération du Président Laurent Gbagbo et non utiliser le nom du Président Laurent Gbagbo pour me faire un nom," a précisé Affi.
Selon lui, en commémorant le 11 avril, le Fpi veut dire que tout espoir n’est pas perdu. La Côte d’Ivoire doit sortir de cette situation et la voie, la seule voie viable, reste, pour le Front populaire ivoirien, la voie de la démocratie et de la réconciliation nationale.
"Pour construire des ponts, on détruit les hommes. Les Ivoiriens broient du noir au quotidien, ils sont de plus en plus pauvres. Les grèves se succèdent dans tous les secteurs d’activités. Les promesses de création d’emplois ne sont pas tenues. L’homme n’est rien ; il n’est pas la mesure de l’action politique. Pour construire des ponts, on organise la faillite de l’Etat, on piétine les institutions de la République, on détruit les valeurs fondamentales de la démocratie," a martelé Affi en direction du pouvoir.
Edouard GONTO