Mama, village natal de Laurent Gbagbo, est, sous les feux des projecteurs ce 30 avril 2015. Et pour cause, le Fpi, tendance Sangaré Aboudrahamane, y organise son Congrès suivi de la fête de la liberté, en dépit de l’interdiction du régime.
Aboudramane Sangaré et les frontistes tiennent coûte que coûte au congrès de ce jour. Une opération visant à défier non seulement le camp Affi, mais aussi les institutions de la République. En effet, en application de la décision de justice du vendredi 3 avril 2015, Pascal Affi N’guessan demeure le président du Front populaire ivoirien (Fpi). De ce fait, elle a interdit aux frondeurs d’utiliser le logo et le sigle de ce parti, sous peine d’une amende de 10 millions de Fcfa à chaque usage. C’est donc cette décision de justice qui justifie le déploiement des Forces de l’ordre dans le village de Gbagbo, en vue d’empêcher le Congrès dudit parti. Le régime d’Abidjan semble vouloir tenir la dragée haute au camp Sangaré pour son entêtement. En témoigne le déferlement des gendarmes de la région dans le village, selon une source sur le terrain. Peur et angoisse sont au rendez-vous. Cette bravade du camp Sangaré, il faut l’avouer, plonge les populations de Mama dans une peur-panique. Car, il n’est pas exclu que celles-ci soient forcées à respirer le parfum des bombes lacrymogènes et amenées à recevoir des coups de matraques, si les militants ‘’de Gbagbo ou rien’’ maintenaient leur congrès. Face à cette tension latente, l’on se demande encore à quelques heures seulement du Congrès, si le Fpi version Sangaré, va braver la peur et l’intimidation. Pr. Sébastien Dano Djédjé a soutenu, le mardi 28 avril, à la faveur d’une conférence de presse, que la sanction d’Affi N’guessan n’est pas à l’ordre du jour. Toute chose pour dire que l’élection de Laurent Gbagbo à la présidence du parti suivie de son investiture est prioritaire. Toutefois, le parti se prononcera sur cette question au moment opportun. Quant à Affi N’guessan, il n’a pas manqué de qualifier le Congrès de Mama de propagande visant à intoxiquer l’opinion. Les pro-Sangaré vont-ils franchir le Rubicon dans leur bras-de-fer avec le régime? Qui vivra verra.
Cyrille Nahin
Aboudramane Sangaré et les frontistes tiennent coûte que coûte au congrès de ce jour. Une opération visant à défier non seulement le camp Affi, mais aussi les institutions de la République. En effet, en application de la décision de justice du vendredi 3 avril 2015, Pascal Affi N’guessan demeure le président du Front populaire ivoirien (Fpi). De ce fait, elle a interdit aux frondeurs d’utiliser le logo et le sigle de ce parti, sous peine d’une amende de 10 millions de Fcfa à chaque usage. C’est donc cette décision de justice qui justifie le déploiement des Forces de l’ordre dans le village de Gbagbo, en vue d’empêcher le Congrès dudit parti. Le régime d’Abidjan semble vouloir tenir la dragée haute au camp Sangaré pour son entêtement. En témoigne le déferlement des gendarmes de la région dans le village, selon une source sur le terrain. Peur et angoisse sont au rendez-vous. Cette bravade du camp Sangaré, il faut l’avouer, plonge les populations de Mama dans une peur-panique. Car, il n’est pas exclu que celles-ci soient forcées à respirer le parfum des bombes lacrymogènes et amenées à recevoir des coups de matraques, si les militants ‘’de Gbagbo ou rien’’ maintenaient leur congrès. Face à cette tension latente, l’on se demande encore à quelques heures seulement du Congrès, si le Fpi version Sangaré, va braver la peur et l’intimidation. Pr. Sébastien Dano Djédjé a soutenu, le mardi 28 avril, à la faveur d’une conférence de presse, que la sanction d’Affi N’guessan n’est pas à l’ordre du jour. Toute chose pour dire que l’élection de Laurent Gbagbo à la présidence du parti suivie de son investiture est prioritaire. Toutefois, le parti se prononcera sur cette question au moment opportun. Quant à Affi N’guessan, il n’a pas manqué de qualifier le Congrès de Mama de propagande visant à intoxiquer l’opinion. Les pro-Sangaré vont-ils franchir le Rubicon dans leur bras-de-fer avec le régime? Qui vivra verra.
Cyrille Nahin