Me Doumbia Yacouba, président du Mouvement Ivoirien des Droits de l’Homme ( MIDH) n’est pas du tout content du fait que le pouvoir d’Abidjan s’immisce dans les affaires intérieures du Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti crée par Laurent Gbagbo. Le juriste s’est dit très inquiet de la montée de la tension à l’approche de l’élection présidentielle. Le mercredi 6 mai 2015, sur ONUCI –FM, l’homme de droit a dit ceci : « Nous nous inquiétons de la montée de la tension à l’approche de l’élection présidentielle de 2015. Pour l’instant, nous ne savons pas les motifs de ces arrestations. Nous nous en tenons à ce que la grande majorité de la presse a rapporté, il s’agit de trouble à l’ordre public. Nous ne pouvons pas porter trop de jugement à l’heure actuelle. Mais, nous constatons qu’il s’agit d’une affaire politique majeure et cela n’est pas de nature à apaiser le climat social à l’approche des élections. Je préconise le respect de la loi d’une part, mais il faut tenir compte du contexte global dans lequel évolue la Côte d’Ivoire. Nous sommes dans une situation très fragile. Il appartient donc aux autorités de concilier le respect de la loi avec l’impératif de maintenir la cohésion sociale. Il s’agit d’un litige interne. Il revient au FPI de trouver des ressorts internes pour régler ce litige jusqu’à ce qu’il y ait trouble à l’ordre public. Ce que nous n’avons encore pas constaté au niveau de chaque partie en conflit. Il appartient à l’Etat de rester à équidistance de ces querelles politiques.»
J-F Y
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