Les Ivoiriens ne souhaitent plus revivre des évènements semblables à ceux de la crise postélectorale qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire. Charles Gnaoré, président de la Force 2015, a attiré l’attention de ceux qui pensent encore que les armes sont utiles pour accéder au palais présidentielle. Hier à la salle Obama, au siège du Parti des républicains, Charles Gnaoré a condamné avec la dernière énergie les propos guerriers de certains cadres du parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (Fpi). Koua Justin, Odette Lorougnon et bien d’autres militants ont, ces derniers temps, proféré des menaces contre la paix sociale en Côte d’Ivoire. Ils projettent des sombres jours et des troubles dans le pays, à l’en croire. C’est pourquoi, il a pris à témoin l’Onuci et a interpellé tous ceux qui tiennent des propos xénophobes et guerriers dans le pays afin de changer fusil de l’épaule. Car, si une quelconque milice s’aventurait à vouloir déstabiliser le pays, elle aura des jeunes de la coalition des houphouetistes (Rhdp) en face. Pour lui, des jeunes miliciens aperçus à Mama, avec à leur tête Justin Koua, n’ont plus intérêt à lancer une quelque offensive, étant donné qu’ils ont perdu la guerre en 2010. «La plaisanterie a trop duré, c’est pourquoi nous disons merci à la justice qui a décidé de prendre ses responsabilités», a ajouté le président de la Force 2015. A tous les jeunes manipulés, il leur a demandé de renoncer à la violence et la déstabilisation, car ceux qui les montent sont les premiers à fuir le pays pour se réfugier au Libéria et au Ghana. « Il faut se désolidariser, chers frères, de tous ceux qui vous poussent à la violence car ils ne peuvent pas faire le bonheur de la Côte d’Ivoire», a-t-il fait remarquer. Avant d’ajouter que seule la paix et la stabilité peuvent conduire la Côte d’Ivoire vers le développement qui est la priorité du Président Alassane Ouattara. Depuis hier, Charles Gnaoré et une importante délégation de son mouvement sont à Adzopé pour apporter leur soutien au chef de l’Etat qui communie avec les populations de la Mé aujourd’hui et demain. Il est prévu que le «président terrain» rencontre les artisans et commerçants du département d’Adzopé, aujourd’hui.
Romaric Sako
Romaric Sako
