Treize cadres de la vie politique ivoirienne, dont l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny et Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale, ont signé, hier, à l’Hôtel Belle côte de Cocody-Les Rosiers, la charte de la Coalition nationale pour le changement (CNC). Une coalition regroupant les dissidents du Pdci, du Fpi et les militants du Lider ainsi que certains partis d’opposition.
Les nombreux sympathisants, qui étaient à cette rencontre fort animée, ont marqué leur adhésion totale au point de la charte réclamant la libération des prisonniers politiques dont le président Laurent Gbagbo et le retour de tous les exilés politiques. La salle a vibré à l’annonce du nom du président Gbagbo, détenu injustement à la Cpi. « Libérez Gbagbo ! Libérez Gbagbo ! Libérez Gbagbo ! », scandaient les personnes réunies dans la salle. En plus de la libération des prisonniers politique et du retour de tous les exilés, la Cnc exige du gouvernement des élections justes et transparentes. Pour ce faire, elle réclame la dissolution de la Commission électorale indépendante (Cei) parce que jugée caduque. Et la réformer avec la majorité des partis politiques en Côte d’Ivoire.
La Cnc réclame aussi la reprise du listing électoral et le financement des partis politiques conformément à ce que prévoit la constitution. La Cnc dit non à la modification de la Constitution sauf par voie référendaire. Elle déplore la nomination des Com-zones dans la hiérarchie militaire.
Elle exige le désarmement de toutes les forces paramilitaires et réclame l’accès équitable des partis politiques aux médias d’Etat.
La coalition des frondeurs du Pdci et du Fpi avec leurs alliés se proposent de faire asseoir la paix sociale en Côte d’Ivoire par le dialogue. A cet effet, elle invite le gouvernement à la table de discussion pour échanger sur les conditions d’une élection juste, transparente et participative.
Dans ce sens, elle demande à la communauté internationale de mettre la pression sur le pouvoir en place afin de créer les conditions des élections apaisées en Côte d’Ivoire.
La lecture de la charte de la Cnc a été suivie de sa signature par les différents alliés.
Olivier IRIé
(Stagiaire)
Les nombreux sympathisants, qui étaient à cette rencontre fort animée, ont marqué leur adhésion totale au point de la charte réclamant la libération des prisonniers politiques dont le président Laurent Gbagbo et le retour de tous les exilés politiques. La salle a vibré à l’annonce du nom du président Gbagbo, détenu injustement à la Cpi. « Libérez Gbagbo ! Libérez Gbagbo ! Libérez Gbagbo ! », scandaient les personnes réunies dans la salle. En plus de la libération des prisonniers politique et du retour de tous les exilés, la Cnc exige du gouvernement des élections justes et transparentes. Pour ce faire, elle réclame la dissolution de la Commission électorale indépendante (Cei) parce que jugée caduque. Et la réformer avec la majorité des partis politiques en Côte d’Ivoire.
La Cnc réclame aussi la reprise du listing électoral et le financement des partis politiques conformément à ce que prévoit la constitution. La Cnc dit non à la modification de la Constitution sauf par voie référendaire. Elle déplore la nomination des Com-zones dans la hiérarchie militaire.
Elle exige le désarmement de toutes les forces paramilitaires et réclame l’accès équitable des partis politiques aux médias d’Etat.
La coalition des frondeurs du Pdci et du Fpi avec leurs alliés se proposent de faire asseoir la paix sociale en Côte d’Ivoire par le dialogue. A cet effet, elle invite le gouvernement à la table de discussion pour échanger sur les conditions d’une élection juste, transparente et participative.
Dans ce sens, elle demande à la communauté internationale de mettre la pression sur le pouvoir en place afin de créer les conditions des élections apaisées en Côte d’Ivoire.
La lecture de la charte de la Cnc a été suivie de sa signature par les différents alliés.
Olivier IRIé
(Stagiaire)