Abidjan - Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) tient jeudi au Palais des sports de Treichville (Abidjan Sud), son "vrai congrès" pour désigner son président, après celui dit de Mama tenu au village natal de son fondateur, Laurent Gbagbo, a précisé, à la veille de l’événement, un dignitaire de ce parti, Marcel Gossio.
"Le FPI tient demain (jeudi, ndlr) son vrai congrès présidé par le président statutaire parce qu’il y a eu une décision qui ne reconnaît pas le comité central mis en place dans le salon de l’ami d’un camarade, fût-il dignitaire, sans respect ni de la forme ni du fond des textes, ce qui rend les résolutions et actes de ce congrès nuls et de nul effet", a tranché M. Gossio, interrogé par l’AIP.
A son avis, l’apparente diarchie à la tête du parti ne le fragilise pas.
"Nul n’est contre le retour du FPI au pouvoir. Ce qui se passe n’est qu’une question de problèmes de personnes parce que nous n’avons pas de problème de divergence idéologique", a-t-il analysé.
Vice-président des actions pour la libération de Laurent Gbagbo, Marcel Gossio entend présenter jeudi sa méthodologie pour défendre "avec efficacité, le dossier de Gbagbo Laurent qui n’appartient plus ni au FPI, ni à l’Afrique mais au monde entier où il a de nombreux amis".
Le parti de Gbagbo Laurent Gbago, détenu à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI), traverse une diarchie entre partisans du président statutaire, Affi N’Guessan, et partisans d’une présidence du parti par le fondateur du parti.
Menés par Aboudramane Sangaré, ces derniers ont organisé un "congrès" au domicile du Gbagbo Laurent, dans son village, Mama, dans la sous-préfecture de Ouragahio, au cours duquel ils ont investi l’ex-président comme le candidat du FPI à la future présidentielle et exclu Affi N’ Guessan du parti.
Prévu à la mi-décembre 2014, le congrès du FPI a été reporté par une décision de justice, tandis que le gouvernement a reconnu Affi N’Guesssan comme son interlocuteur officiel.
(AIP)
aaa/cmas
"Le FPI tient demain (jeudi, ndlr) son vrai congrès présidé par le président statutaire parce qu’il y a eu une décision qui ne reconnaît pas le comité central mis en place dans le salon de l’ami d’un camarade, fût-il dignitaire, sans respect ni de la forme ni du fond des textes, ce qui rend les résolutions et actes de ce congrès nuls et de nul effet", a tranché M. Gossio, interrogé par l’AIP.
A son avis, l’apparente diarchie à la tête du parti ne le fragilise pas.
"Nul n’est contre le retour du FPI au pouvoir. Ce qui se passe n’est qu’une question de problèmes de personnes parce que nous n’avons pas de problème de divergence idéologique", a-t-il analysé.
Vice-président des actions pour la libération de Laurent Gbagbo, Marcel Gossio entend présenter jeudi sa méthodologie pour défendre "avec efficacité, le dossier de Gbagbo Laurent qui n’appartient plus ni au FPI, ni à l’Afrique mais au monde entier où il a de nombreux amis".
Le parti de Gbagbo Laurent Gbago, détenu à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI), traverse une diarchie entre partisans du président statutaire, Affi N’Guessan, et partisans d’une présidence du parti par le fondateur du parti.
Menés par Aboudramane Sangaré, ces derniers ont organisé un "congrès" au domicile du Gbagbo Laurent, dans son village, Mama, dans la sous-préfecture de Ouragahio, au cours duquel ils ont investi l’ex-président comme le candidat du FPI à la future présidentielle et exclu Affi N’ Guessan du parti.
Prévu à la mi-décembre 2014, le congrès du FPI a été reporté par une décision de justice, tandis que le gouvernement a reconnu Affi N’Guesssan comme son interlocuteur officiel.
(AIP)
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