Abidjan – Le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N'Guessan a ouvert, jeudi, au Palais des sports de Treichville (Abidjan), les travaux du 4ème congrès extraordinaire qui adoptera, vendredi, le projet de société, le programme de gouvernement et le candidat de ce parti à la présidentielle d’octobre.
Les travaux se déroulent autour du thème "Pour la paix, la réconciliation nationale et le progrès sociale, le changement maintenant".
Dans une ambiance festive, devant 6290 congressistes, des représentants des partis de l’Alliance des forces démocratiques, et du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, coalition au pouvoir), Affi N’Guessan a savouré sa légitimité, estimant que par leur forte mobilisation, "le débat est clos".
"Le message est clair et sans équivoque. Le débat est clos. La légitimité est ici avec nous", a clamé Affi N’Guessan sous les ovations du public qui avait pris d’assaut les gradins du Palais des sports.
"La crise qui a secoué le FPI est passée", a-t-il affirmé faisant remarquer qu’il en parle au passé.
Il a appelé à la mobilisation des militants pour le changement et l’alternance démocratique par la défaite du président Alassane Ouattara.
"Au moment où Laurent Gbagbo est dans les geôles de la CPI (Cour pénale internationale), la désignation de notre candidat pour battre ADO et favoriser la libération de Gbagbo est un acte de grande responsabilité et un tournant historique pour notre parti, une occasion unique pour les disciples d’honorer le maître", a-t-il poursuivi.
Pour le fédéral d’Agboville, Ernest Boka, la mobilisation des militants autour d’Affi N’Guessan démontre devant les populations que le parti est prêt pour le changement et que le changement, c’est maintenant.
"Cela signifie que nous bannissions en notre sein tout sentiment de défaitisme, toute alliance contradictoire mais que nous nouions des alliances constructives pour sortir le pays des méandres dans lequel il se trouve", a-t-il poursuivi.
Le parti de Gbagbo Laurent Gbagbo, détenu à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI), traverse une diarchie entre partisans du président statutaire, Affi N’Guessan, et partisans d’une présidence du parti par le fondateur du parti.
Menés par Aboudramane Sangaré, ces derniers ont organisé un "congrès" au domicile du Gbagbo Laurent, dans son village, Mama, dans la sous-préfecture de Ouragahio, au cours duquel ils ont investi l’ex-président comme le candidat du FPI à la future présidentielle et exclu Affi N’ Guessan du parti.
Prévu à la mi-décembre 2014, le congrès du FPI a été reporté par une décision de justice, tandis que le gouvernement a reconnu Affi N’Guesssan comme son interlocuteur officiel.
aaa/akn/cmas
Les travaux se déroulent autour du thème "Pour la paix, la réconciliation nationale et le progrès sociale, le changement maintenant".
Dans une ambiance festive, devant 6290 congressistes, des représentants des partis de l’Alliance des forces démocratiques, et du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, coalition au pouvoir), Affi N’Guessan a savouré sa légitimité, estimant que par leur forte mobilisation, "le débat est clos".
"Le message est clair et sans équivoque. Le débat est clos. La légitimité est ici avec nous", a clamé Affi N’Guessan sous les ovations du public qui avait pris d’assaut les gradins du Palais des sports.
"La crise qui a secoué le FPI est passée", a-t-il affirmé faisant remarquer qu’il en parle au passé.
Il a appelé à la mobilisation des militants pour le changement et l’alternance démocratique par la défaite du président Alassane Ouattara.
"Au moment où Laurent Gbagbo est dans les geôles de la CPI (Cour pénale internationale), la désignation de notre candidat pour battre ADO et favoriser la libération de Gbagbo est un acte de grande responsabilité et un tournant historique pour notre parti, une occasion unique pour les disciples d’honorer le maître", a-t-il poursuivi.
Pour le fédéral d’Agboville, Ernest Boka, la mobilisation des militants autour d’Affi N’Guessan démontre devant les populations que le parti est prêt pour le changement et que le changement, c’est maintenant.
"Cela signifie que nous bannissions en notre sein tout sentiment de défaitisme, toute alliance contradictoire mais que nous nouions des alliances constructives pour sortir le pays des méandres dans lequel il se trouve", a-t-il poursuivi.
Le parti de Gbagbo Laurent Gbagbo, détenu à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI), traverse une diarchie entre partisans du président statutaire, Affi N’Guessan, et partisans d’une présidence du parti par le fondateur du parti.
Menés par Aboudramane Sangaré, ces derniers ont organisé un "congrès" au domicile du Gbagbo Laurent, dans son village, Mama, dans la sous-préfecture de Ouragahio, au cours duquel ils ont investi l’ex-président comme le candidat du FPI à la future présidentielle et exclu Affi N’ Guessan du parti.
Prévu à la mi-décembre 2014, le congrès du FPI a été reporté par une décision de justice, tandis que le gouvernement a reconnu Affi N’Guesssan comme son interlocuteur officiel.
aaa/akn/cmas