Suite à l’information relative au refoulement d’Affi N’guessan à la résidence de Sangaré, le camp de ce dernier apporte un démenti.
Les langues se délient autour de l’affaire ‘‘Affi empêché aux obsèques de la mère de Sangaré’’. Voulant présenter leurs condoléances à leur camarade Sangaré Aboudrahamane aux funérailles de sa génitrice, Pascal Affi N’guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien (Fpi) et sa délégation ont été refoulés. Cette information, largement répandue dans la presse, a été démentie par le camp Sangaré. Selon une source bien introduite, Affi N’guessan n’a pas été refoulé. Loin s’en faut. A l’en croire, trente places assises ont été réservées au candidat du parti et sa suite. Hélas, poursuit-il, l’homme s’est attaché les services d’une cohorte de jeunes qui assuraient, selon eux, sa sécurité. Déjà sur la défensive, les jeunes de l’autre camp, qui veillaient au domicile du membre fondateur du parti frontiste, se sont sentis menacés. Notre interlocuteur a fait savoir que des altercations s’en sont suivies. La méfiance fera place à une bagarre rangée où machettes, gourdins, poignards et autres projectiles feront surface. Des chaises ont même volé en éclats. Pour notre interlocuteur, Affi N’guessan a préféré faire volte-face devant ces rixes dont ses partisans sont les initiateurs. Il a fallu le charisme de Sangaré Issiaka, cadet du chef de file des frondeurs, pour calmer la tempête. Pour rappel, Affi N’guessan a été hué et refoulé en décembre 2014, aux obsèques de la mère de Gbagbo à Yopougon, espace Ficgayo. Aboudrahamane Sangaré était monté au créneau pour calmer les jeunes. Il est clair, le désaccord entre les deux clans s’agrandit. Et cette autre affaire est loin d’honorer les héritiers de Gbagbo.
Cyrille NAHIN
Les langues se délient autour de l’affaire ‘‘Affi empêché aux obsèques de la mère de Sangaré’’. Voulant présenter leurs condoléances à leur camarade Sangaré Aboudrahamane aux funérailles de sa génitrice, Pascal Affi N’guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien (Fpi) et sa délégation ont été refoulés. Cette information, largement répandue dans la presse, a été démentie par le camp Sangaré. Selon une source bien introduite, Affi N’guessan n’a pas été refoulé. Loin s’en faut. A l’en croire, trente places assises ont été réservées au candidat du parti et sa suite. Hélas, poursuit-il, l’homme s’est attaché les services d’une cohorte de jeunes qui assuraient, selon eux, sa sécurité. Déjà sur la défensive, les jeunes de l’autre camp, qui veillaient au domicile du membre fondateur du parti frontiste, se sont sentis menacés. Notre interlocuteur a fait savoir que des altercations s’en sont suivies. La méfiance fera place à une bagarre rangée où machettes, gourdins, poignards et autres projectiles feront surface. Des chaises ont même volé en éclats. Pour notre interlocuteur, Affi N’guessan a préféré faire volte-face devant ces rixes dont ses partisans sont les initiateurs. Il a fallu le charisme de Sangaré Issiaka, cadet du chef de file des frondeurs, pour calmer la tempête. Pour rappel, Affi N’guessan a été hué et refoulé en décembre 2014, aux obsèques de la mère de Gbagbo à Yopougon, espace Ficgayo. Aboudrahamane Sangaré était monté au créneau pour calmer les jeunes. Il est clair, le désaccord entre les deux clans s’agrandit. Et cette autre affaire est loin d’honorer les héritiers de Gbagbo.
Cyrille NAHIN