A Abidjan et même dans toute la Côte d’Ivoire, le bruit ne cesse de courir sur une probable marche de la Coalition nationale pour le changement (CNC) prévue le 9 juin 2015, avec comme point de chute, la Place de République au Plateau. C’est un grand défi à la fois pour cette coalition et pour le Président Alassane Ouattara, d’autant plus que depuis l’accession au pouvoir de ce dernier, aucune marche de l’opposition n’a pu se tenir, faute d’autorisation de la part du gouvernement ivoirien.
Les informations qui avaient auparavant circulé sur une marche du CNC, l’annonçaient pour le samedi 23 mai 2013. Certes, à la conférence de presse qu’il avait co-animée avec Mamadou Koulibaly après la signature de la charte marquant la naissance de la CNC, le député Kouadio Konan Bertin (dit KKB) avait démenti de telles informations en ces termes : « Pour l’instant, nous n’avons encore rien annoncé. Il faut laisser les Ivoiriens savourer ce grand événement qui est la naissance de la CNC. Nous vous donnerons rendez-vous les prochaines semaines pour vous indiquer la suite de nos activités. Pour l’heure, nous voulons dire que la CNC est l’instrument de l’espoir ». En revanche, Mamadou Koulibaly avait presque confirmé le projet relatif à cette marche, mais dont la réalisation avait, semble-t-il, été différée par la prise en compte du nouveau contexte de la naissance de la CNC. « Jusqu’à présent, nous avions annoncé des programmes. La CNC n’était pas encore née. Chacun de nous annonçait un programme. L’organe de direction se trouve ici. Plusieurs autres partis politiques et mouvements ont intégré la CNC. Ensemble, nous déciderons des prochaines étapes », avait avoué le président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), par ailleurs initiateur de la plate-forme dénommée la CNC.
Et, à défaut d’être confirmées par un des membres de la CNC, le bruit sur cette marche a refait surface le mercredi 3 juin 2015, dans les propos de Kamagaté Ousmane dit ‘’l’Empereur Kamagaté’’, président du mouvement ‘’Moi, je vote ADO’’. « Nous invitons les leaders du FPI et de la CNC à surseoir leur projet de marches éclatées à travers le territoire national le mardi 9 juin prochain. Car ils seront tenus pour responsables en cas de dérive et de ce qui arrivera. (Ces marches éclatées) représenteraient un projet de déstabilisation du pays et une entrave au processus électoral. Les leaders de l’opposition ont décidé de maintenir cette marche, ce qui fait partie du droit de manifester, un droit qui se trouve dans la Constitution. En outre, nous interpellons le gouvernement sur la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires appropriées pour empêcher ces marches. Tout ce que nous souhaitons, c’est le report ou l’annulation de leur initiative. Car la paix sociale en Côte d’Ivoire est encore fragile. Nous souhaitons également qu’il y ait une certaine maîtrise dans les différentes déclarations de ceux-ci et que la paix civile soit préservée », a-t-il ainsi présenté les menaces que constituent ces marches pour le Président Ouattara et la Côte d’Ivoire.
De plus, la probabilité est grande pour que le gouvernement ivoirien se mette dans la posture souhaitée par Kamagaté Ousmane, à savoir « prendre toutes les dispositions sécuritaires appropriées pour empêcher cette marche ». Et le cas d’espèce, la CNC est en butte à d’énormes pressions. De l’autre côté, si les militants du RHDP, coalition au pouvoir, décident de manifester la même journée en protestation à cette marche, comme ils l’ont plusieurs fois annoncé, la pression sera également à leur niveau.
Rappelons que la CNC réclame notamment des conditions rassurantes pour la tenue des élections en Côte d’Ivoire qui démarrent par la présidentielle d’octobre 2015. 6 de ses membres ont déjà annoncé qu’ils seront candidats à cette présidentielle. Ce sont : Essy Amara, Jérôme Kablan Brou, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin (dit KKB), Mamadou Koulibaly et Martial Ahipeaud.
A.A
Les informations qui avaient auparavant circulé sur une marche du CNC, l’annonçaient pour le samedi 23 mai 2013. Certes, à la conférence de presse qu’il avait co-animée avec Mamadou Koulibaly après la signature de la charte marquant la naissance de la CNC, le député Kouadio Konan Bertin (dit KKB) avait démenti de telles informations en ces termes : « Pour l’instant, nous n’avons encore rien annoncé. Il faut laisser les Ivoiriens savourer ce grand événement qui est la naissance de la CNC. Nous vous donnerons rendez-vous les prochaines semaines pour vous indiquer la suite de nos activités. Pour l’heure, nous voulons dire que la CNC est l’instrument de l’espoir ». En revanche, Mamadou Koulibaly avait presque confirmé le projet relatif à cette marche, mais dont la réalisation avait, semble-t-il, été différée par la prise en compte du nouveau contexte de la naissance de la CNC. « Jusqu’à présent, nous avions annoncé des programmes. La CNC n’était pas encore née. Chacun de nous annonçait un programme. L’organe de direction se trouve ici. Plusieurs autres partis politiques et mouvements ont intégré la CNC. Ensemble, nous déciderons des prochaines étapes », avait avoué le président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), par ailleurs initiateur de la plate-forme dénommée la CNC.
Et, à défaut d’être confirmées par un des membres de la CNC, le bruit sur cette marche a refait surface le mercredi 3 juin 2015, dans les propos de Kamagaté Ousmane dit ‘’l’Empereur Kamagaté’’, président du mouvement ‘’Moi, je vote ADO’’. « Nous invitons les leaders du FPI et de la CNC à surseoir leur projet de marches éclatées à travers le territoire national le mardi 9 juin prochain. Car ils seront tenus pour responsables en cas de dérive et de ce qui arrivera. (Ces marches éclatées) représenteraient un projet de déstabilisation du pays et une entrave au processus électoral. Les leaders de l’opposition ont décidé de maintenir cette marche, ce qui fait partie du droit de manifester, un droit qui se trouve dans la Constitution. En outre, nous interpellons le gouvernement sur la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires appropriées pour empêcher ces marches. Tout ce que nous souhaitons, c’est le report ou l’annulation de leur initiative. Car la paix sociale en Côte d’Ivoire est encore fragile. Nous souhaitons également qu’il y ait une certaine maîtrise dans les différentes déclarations de ceux-ci et que la paix civile soit préservée », a-t-il ainsi présenté les menaces que constituent ces marches pour le Président Ouattara et la Côte d’Ivoire.
De plus, la probabilité est grande pour que le gouvernement ivoirien se mette dans la posture souhaitée par Kamagaté Ousmane, à savoir « prendre toutes les dispositions sécuritaires appropriées pour empêcher cette marche ». Et le cas d’espèce, la CNC est en butte à d’énormes pressions. De l’autre côté, si les militants du RHDP, coalition au pouvoir, décident de manifester la même journée en protestation à cette marche, comme ils l’ont plusieurs fois annoncé, la pression sera également à leur niveau.
Rappelons que la CNC réclame notamment des conditions rassurantes pour la tenue des élections en Côte d’Ivoire qui démarrent par la présidentielle d’octobre 2015. 6 de ses membres ont déjà annoncé qu’ils seront candidats à cette présidentielle. Ce sont : Essy Amara, Jérôme Kablan Brou, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin (dit KKB), Mamadou Koulibaly et Martial Ahipeaud.
A.A