La jeunesse du Front Populaire Ivoirien (JFPI) a organisé une Assemblée générale (AG) le samedi 13 juin 2015, au QG de Laurent Gbagbo sis à la Riviera-Attoban.
Il était question pour Konaté Navigué, président de la JFPI d’analyser l’actualité politique en Côte d’Ivoire et d’attirer l’attention du gouvernement sur certaines défaillances constatées au niveau du processus d’enrôlement. L’AG s’est également assigné pour mission de mieux organiser la JFPI pour continuer l’opération.
Un point focal se dégageait de l’ordre du jour de cette Assemblée Générale. Il s’agit du processus d’enrôlement en cours pour les élections d’octobre 2015. Ainsi, le Président de la JFPI a en présence de tous les fédéraux venu de toutes les régions de la Côte d’Ivoire, fait le bilan à mi-parcours de cette opération.
Pour lui, le gouvernement a manqué son coup sur l’aspect communication. Konaté Navigué a signifié un manque de sensibilisation autour du processus, entrainant un manque d’engouement chez les populations. « La volonté du gouvernement n’a pas été de faire une sensibilisation à outrance, donc l’engouement est timide dans les centres d’enrôlement » a dénoncé dès l’entame Konaté Navigué.
Ensuite, le porte-flambeau de la Jeunesse du FPI a fustigé le nombre insuffisant et insignifiant des centres d’enrôlements. « Nous avons 2 mille centres d’enrôlements pour près de 11 000 sites répertoriés. Cela est insuffisant, voire même insignifiant pour le nombre de populations à enregistrer. En 2010, il y avait près de 10.000 sites d’enrôlement », a-t-il rappelé.
Selon lui, il est impératif pour le gouvernement d’accroitre le nombre de sites d’enrôlement, principal obstacle à l’échec de l’opération. Il faut multiplier ou augmenter le nombre de centres d’enrôlement sur l’ensemble du territoire ivoirien. « Quand les centres d’enrôlement ne peuvent pas couvrir l’ensemble du territoire national, il est évident que les populations ne pourront pas aller le plus loin possible pour se faire enrôler », a rappelé Konaté Navigué.
En troisième point, la JFPI a relevé le coût élevé du certificat de nationalité. « Cela est exorbitant pour les populations appauvries. Parce qu’il y a des chefs-lieux de départements ou des villes qui n’ont pas de tribunaux. Une situation qui favorise l’éloignement des tribunaux des habitations des populations » a-t-il exemplifié.
Avant d’insister : ‘’nous demandons au gouvernement à la suite de l’augmentation des centre d’enrôlement, la gratuité du certificat de nationalité’’
Au-delà du processus d’enrôlement, il a été également question du cas des nouveaux majeurs (ceux qui ont atteint 18 ans au 31 mars dernier et qui sont des électeurs potentiels). Pour Konaté navigué, il faut les inscrire sur la liste électorale, les mobiliser par rapport au recensement. Car, a-t-il ajouté, il s’agit d’environ 2 millions de personnes. « C’est cela l’enjeu et il est donc important que nous nous organisions pour réussir cet enjeu », a-t-il lancé. « A ceux là s’ajoutent ceux qui sont inscrits sur la liste grise de 2010. Mais, qui n’ont pas été inscrits sur la liste électorale. C’est un effectif d’environ 207 000 Ivoiriens que nous avons l’obligation de mobiliser pour qu’ils aillent s’inscrire sur la liste électorale », a annoncé Konaté Navigué.
Un tour d’horion sur les questions électorales, la vie de la nation ivoirienne et autres informations relatives au congrès extraordinaire du Front Populaire Ivoirien ont mis fin aux débats.
R-O
Il était question pour Konaté Navigué, président de la JFPI d’analyser l’actualité politique en Côte d’Ivoire et d’attirer l’attention du gouvernement sur certaines défaillances constatées au niveau du processus d’enrôlement. L’AG s’est également assigné pour mission de mieux organiser la JFPI pour continuer l’opération.
Un point focal se dégageait de l’ordre du jour de cette Assemblée Générale. Il s’agit du processus d’enrôlement en cours pour les élections d’octobre 2015. Ainsi, le Président de la JFPI a en présence de tous les fédéraux venu de toutes les régions de la Côte d’Ivoire, fait le bilan à mi-parcours de cette opération.
Pour lui, le gouvernement a manqué son coup sur l’aspect communication. Konaté Navigué a signifié un manque de sensibilisation autour du processus, entrainant un manque d’engouement chez les populations. « La volonté du gouvernement n’a pas été de faire une sensibilisation à outrance, donc l’engouement est timide dans les centres d’enrôlement » a dénoncé dès l’entame Konaté Navigué.
Ensuite, le porte-flambeau de la Jeunesse du FPI a fustigé le nombre insuffisant et insignifiant des centres d’enrôlements. « Nous avons 2 mille centres d’enrôlements pour près de 11 000 sites répertoriés. Cela est insuffisant, voire même insignifiant pour le nombre de populations à enregistrer. En 2010, il y avait près de 10.000 sites d’enrôlement », a-t-il rappelé.
Selon lui, il est impératif pour le gouvernement d’accroitre le nombre de sites d’enrôlement, principal obstacle à l’échec de l’opération. Il faut multiplier ou augmenter le nombre de centres d’enrôlement sur l’ensemble du territoire ivoirien. « Quand les centres d’enrôlement ne peuvent pas couvrir l’ensemble du territoire national, il est évident que les populations ne pourront pas aller le plus loin possible pour se faire enrôler », a rappelé Konaté Navigué.
En troisième point, la JFPI a relevé le coût élevé du certificat de nationalité. « Cela est exorbitant pour les populations appauvries. Parce qu’il y a des chefs-lieux de départements ou des villes qui n’ont pas de tribunaux. Une situation qui favorise l’éloignement des tribunaux des habitations des populations » a-t-il exemplifié.
Avant d’insister : ‘’nous demandons au gouvernement à la suite de l’augmentation des centre d’enrôlement, la gratuité du certificat de nationalité’’
Au-delà du processus d’enrôlement, il a été également question du cas des nouveaux majeurs (ceux qui ont atteint 18 ans au 31 mars dernier et qui sont des électeurs potentiels). Pour Konaté navigué, il faut les inscrire sur la liste électorale, les mobiliser par rapport au recensement. Car, a-t-il ajouté, il s’agit d’environ 2 millions de personnes. « C’est cela l’enjeu et il est donc important que nous nous organisions pour réussir cet enjeu », a-t-il lancé. « A ceux là s’ajoutent ceux qui sont inscrits sur la liste grise de 2010. Mais, qui n’ont pas été inscrits sur la liste électorale. C’est un effectif d’environ 207 000 Ivoiriens que nous avons l’obligation de mobiliser pour qu’ils aillent s’inscrire sur la liste électorale », a annoncé Konaté Navigué.
Un tour d’horion sur les questions électorales, la vie de la nation ivoirienne et autres informations relatives au congrès extraordinaire du Front Populaire Ivoirien ont mis fin aux débats.
R-O