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Politique Publié le mercredi 17 juin 2015 | Diasporas-News

Paris : Les jeunes RDR sont déjà dans la campagne présidentielle

© Diasporas-News Par DR
Paris : Les jeunes RDR sont déjà dans la campagne présidentielle
Samedi 6 juin 2015 . Paris. Les jeunes RDR sont déjà dans la campagne présidentielle photo: Bruno Koné
Les jeunes RDR réunis au sein de l’AJIRD (l’alliance pour une jeunesse ivoirienne républicaine et démocratique) s’engagent dans la préparation de la campagne présidentielle d’Alassane Ouattara. Ils l’ont réaffirmé lors d’une conférence publique organisée le 6 juin à Paris à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). Le thème de la conférence, « la politique autrement » a été l’occasion de faire un bilan de l’action du Président Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême.
Le conférencier, M. Bruno Nabagné KONE, Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, un des cadres les plus brillants du RDR (parti au pouvoir), belle mécanique intellectuelle, n’ a pas manqué de dresser avec enthousiasme, ce bilan plutôt admirable en si peu de temps de présence aux affaires. Les organisateurs de la conférence ont également invité Samuel Nguembock, spécialiste des questions de sécurité en Afrique et chercheur associé à l’IRIS. Ce dernier a fait une remarquable introduction en guise de mise en perspective du débat. Il a notamment décrit le processus d’un retour à la normale de l’environnement sécuritaire propice au développement économique et social.
Pédagogie
Cette initiative de l’AJRDR va permettre aux militants de fourbir leurs armes, mais aussi de préparer la campagne présidentielle de 2015. Une échéance dont un des mots d’ordre sera : pé-da-go-gie.
Bruno Koné a exhorté son auditoire à faire de la pédagogie et ne pas entrer dans la vaine polémique. Pédagogie sur les réformes menées par Alassane Ouattara depuis 2011, son action pour protéger les ivoiriens, son action en matière de politique de santé, et sur le plan économique, avec les réformes majeures des filières agricoles (café, cacao, anacarde, noix de cajou, coton) qui ont eu pour effet une augmentation salutaire du pouvoir d’achat des agriculteurs et des petits producteurs. Le conférencier, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a donné un large éclairage du travail titanesque abattu en si peu de temps par le président Ouattara et son équipe.
Tout un argumentaire que les jeunes RDR iront porter dans les différentes sections et, le moment venu, sur les plateaux télé et au micro des stations radio au cours des débats à venir. « Des éléments de langage », comme le veut la rhétorique moderne de la communication politique, permettant de s’assurer de la cohérence des discours en invitant les différents intervenants dans les médias à utiliser des éléments d’analyse, des idées, à citer des mots-clés ou à placer des "petites phrases" pour illustrer leurs propos. Bruno Koné ne s’est d’ailleurs pas privé d’envoyer une pique à l’opposition en soulignant qu’il ne fallait surtout « pas confier le pays à des amateurs ». Allusion faite – quant à la gouvernance et la conduite des affaires de l’Etat- aux improvisations périlleuses d’un passé récent a suggéré, malicieusement et avec humour, le conférencier à son auditoire.
Il a invité la jeunesse RDR à relayer les résultats de l’action gouvernementale actuelle, plutôt organisée, structurée : « A travers le Plan National de Développement 2012-2015, nous replaçons la planification stratégique au cœur de l’action Gouvernementale » a-t-il notamment indiqué.
Le redressement du pays est incontestable. Dans la salle, une dame visiblement proche de l’opposition concède : « même si on aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite ». En effet, Alassane Ouattara et son gouvernement dirigé Par Daniel Kablan Duncan vont vite. Très vite. Les résultats et l’efficacité sont au rendez-vous. Bruno Koné en a dressé le tableau avec méthode.
Près de 4 ans après la crise post-électorale d’Octobre 2010, la Côte d’Ivoire a repris le chemin d’un développement durable. Au plan économique, les progrès réalisés depuis l’année 2011, durant laquelle le PIB était en forte régression (-4,7 %), sont réels. Le taux de croissance s’est établi à 10,7 % en 2012, puis 8,7 % en 2013 et les projections s’établissent à environ 9 à 10 % pour 2014-2015. La normalisation de la situation sociopolitique et sécuritaire s’est aussi traduite par une nette amélioration de l’environnement des affaires, plaçant la Côte d’Ivoire parmi les 10 pays les plus réformateurs dans ce domaine en 2014 et en 2015, selon le classement Doing Business de la Banque mondiale. Le Plan National de Développement (PND) 2012-2015 a pour ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Normalisation politique
La situation politique et sécuritaire de la Côte d’Ivoire s’est progressivement normalisée avec la fin de la crise post-électorale en avril 2011. La tenue apaisée des élections législatives en décembre 2011, l’élection du nouveau Président de l’Assemblée nationale en mars 2012 et les élections locales (régionales et municipales) d’avril 2013 ont achevé le processus de remise en fonctionnement des institutions de la République.
Le dialogue enclenché depuis mi-2013 a permis d’améliorer les relations entre le pouvoir et l’opposition. La remise en liberté des principaux leaders de l’ancien pouvoir, le dégel d’une partie de leurs avoirs, le retour de nombreux exilés permettent d’espérer une participation pacifique et nombreuse au scrutin présidentiel d’octobre 2015. La réforme de l’armée se poursuit, parallèlement au processus de DDR qui concerne une population cible d’environ 64 ex combattants.
Le dynamisme de l’économie ivoirienne
Deuxième économie d’Afrique de l’Ouest et parmi les principaux exportateurs de cacao (1.300.000 tonnes en 2011, 1.700.000 tonnes selon les projections de 2015) et de noix de cajou, la Côte d’Ivoire dispose d’un fort potentiel économique. Sa performance macroéconomique est significative sur les deux dernières années, avec un taux de croissance de 8,7 %, l’inflation demeurant à un niveau modéré (2,5 %). Les perspectives macroéconomiques ont été positives pour 2014. La croissance à moyen terme reste toutefois conditionnée par une hausse des investissements privés et par un financement externe adéquat, afin que les investissements publics puissent augmenter à hauteur de 8% du PIB, conformément au Plan National de Développement. L’accélération des réformes structurelles va permettre de soutenir la croissance du PIB, d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables et de faciliter la transition de l’économie ivoirienne vers une économie émergente.
Bruno Koné n’a pas manqué de souligner que la Côte d’Ivoire a atteint le point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés, ce qui renforce la crédibilité du pays vis-à-vis de l’extérieur et ouvre des voies non seulement au retour de l’aide publique au développement mais également à une intensification des investissements directs tant national qu’international. L’un des défis majeurs du Gouvernement sera de maintenir la croissance économique dans la durée et de faire en sorte qu’elle puisse répondre aux attentes nombreuses et pressantes de la population.
C’est avec des accents d’unité nationale que Bruno Koné a rappelé que Le Gouvernement a élaboré, sur une base participative, le Plan National de Développement 2012-2015 (PND) qui bénéficie de l’appui des partenaires au développement de la Côte d’Ivoire. C’est le document de référence pour tous les acteurs tant au niveau national, régional, qu’international. La population, le Gouvernement, les Institutions de la République, les élus, les entreprises, la société civile et les partenaires au développement sont appelés à s’impliquer pleinement dans la mise en œuvre du PND 2012-2015 en vue d’assurer son succès. C’est à ce prix que la Côte d’Ivoire retrouvera la place qui est la sienne dans le concert des Nations, au bénéfice de tous les Ivoiriens.
Son objectif est de poser dès 2015 les fondements d’une croissance forte et inclusive permettant à la Côte d’Ivoire d’accéder au stade d’un pays émergent à l’horizon 2020. L’enjeu du PND est de créer les conditions nécessaires à une paix et une stabilité durables, d’orchestrer la transformation structurelle de l’économie à long terme et de redonner à la Côte d’Ivoire son rôle de leadership régional.

Par Pascal Grah BOUA
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