Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a noué, lundi après-midi, le dialogue avec l'opposition radicale réunie au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Une délégation de la CNC composée de Mamadou Koulibaly (LIDER), Laurent Akoun (FPI, tendance Abou Drahamane Sangaré), Bertin Konan Kouadio dit KKB (Frondeur du PDCI), Kablan Brou (Proche de Charles Konan Banny, également Frondeur du PDCI) et Jean Enoch Bah (CRI) a été reçue par le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko.
"Nous avons été reçus par le ministre d'Etat. Nous sommes venus d'abord lui dire merci par ce que le meeting que nous avons organisé le samedi (20 juin) aurait été difficilement réalisé s'il n'était pas intervenu pour faciliter les choses avec les autorités responsables de la place", a déclaré le porte-parole de la délégation, Mamadou Koulibaly.
De surcroit, a-t-il poursuivi "ses hommes étaient sur le terrain pour sécuriser nos militants qui sont venus nombreux et cela nous a permis d'avoir une séance de travail sans dégâts, sans casse, sans mort d'homme, ce qui n'était pas donné initialement car on présumait que ce meeting aurait été l'occasion de casse et de manifestations violentes".
"Nous avons pu prouver le contraire, un peu grâce à lui (Hamed Bakayoko) parce que les hommes de la BAE (Brigade anti émeute) étaient là et nous sommes venus lui dire merci pour cela", a insisté M. Koulibaly, par ailleurs ex-Président de l'Assemblée nationale.
Selon lui, "le but essentiel" de cette rencontre était de "se présenter" au ministre d'Etat et lui dire que "désormais une coalition est née. Elle s'appelle la CNC, lui présenter notre charte, nos inquiétudes par rapport aux élections à venir, lui formuler quelques demandes qui faciliteraient la préparation de ces élections".
"Il (Hamed Bakayoko) nous a fait part de ses opinions sur chacun des points et les jours à venir, nous espérons pouvoir continuer ces discussions pour que les élections se déroulent sans qu'aucune goutte de sang ne soit versée, sans qu'il n'y ai de crise postélectorale et pour nous, pour y arriver il y'a des choses à faire avant", a encore expliqué Mamadou Koulibaly.
"C'est dans ce cadre-là que nous continuons de parler, c'est notre première option, le dialogue, la négociation. Et le ministre d'Etat et son cabinet ont montré leur disponibilité", a-t-il souligné, ajoutant que "nous avons demandé au ministre d'Etat de bien vouloir, intervenir pour qu'il n'y ai pas de soupçon pour le meeting de Koumassi (prévu le samedi 27 juin) et que les autres manifestations de la CNC puissent avoir lieu sans grande difficulté".
Pour sa part le ministre d'Etat a indiqué avoir eu des "échanges qui ont permis de mieux nous comprendre". "J'ai dit à la délégation de la CNC notre engagement afin qu'ils puissent faire librement leurs activités", a poursuivi M. Bakayoko.
Mais, a-t-il prévenu, "je leur ai demandé de faire en sorte que cela respecte les règles. Ces manifestations se déroulent dans des cités gérées par des maires et des préfets et il faut des échanges pour s'assurer que la place est disponible et que les services de sécurité aient des réunions avec les organisateurs pour voir le cadre et l'environnement de la manifestation afin d'avoir un plan de sécurité approprié".
"Les instructions du Président (de la République) sont très claires, nous devons favoriser à travers le dialogue politique, l'animation au sein de la classe politique afin que chacun puisse porter son message. C'est un début et je suis disposé à discuter avec eux sincèrement", a conclu Hamed Bakayoko.
Au cours de son premier meeting de samedi à Yopougon (Ouest d'Abidjan), la CNC qui réclame la modification de la Commission électorale indépendante (CEI) actuelle, jugée favorable au pouvoir, a sollicité un dialogue avec le Président Alassane Ouattara. Cette coalition entend organiser son deuxième meeting le samedi 27 juin à Koumassi (Sud d'Abidjan) avant le troisième prévu le 8 juillet au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
LS/APA
Une délégation de la CNC composée de Mamadou Koulibaly (LIDER), Laurent Akoun (FPI, tendance Abou Drahamane Sangaré), Bertin Konan Kouadio dit KKB (Frondeur du PDCI), Kablan Brou (Proche de Charles Konan Banny, également Frondeur du PDCI) et Jean Enoch Bah (CRI) a été reçue par le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko.
"Nous avons été reçus par le ministre d'Etat. Nous sommes venus d'abord lui dire merci par ce que le meeting que nous avons organisé le samedi (20 juin) aurait été difficilement réalisé s'il n'était pas intervenu pour faciliter les choses avec les autorités responsables de la place", a déclaré le porte-parole de la délégation, Mamadou Koulibaly.
De surcroit, a-t-il poursuivi "ses hommes étaient sur le terrain pour sécuriser nos militants qui sont venus nombreux et cela nous a permis d'avoir une séance de travail sans dégâts, sans casse, sans mort d'homme, ce qui n'était pas donné initialement car on présumait que ce meeting aurait été l'occasion de casse et de manifestations violentes".
"Nous avons pu prouver le contraire, un peu grâce à lui (Hamed Bakayoko) parce que les hommes de la BAE (Brigade anti émeute) étaient là et nous sommes venus lui dire merci pour cela", a insisté M. Koulibaly, par ailleurs ex-Président de l'Assemblée nationale.
Selon lui, "le but essentiel" de cette rencontre était de "se présenter" au ministre d'Etat et lui dire que "désormais une coalition est née. Elle s'appelle la CNC, lui présenter notre charte, nos inquiétudes par rapport aux élections à venir, lui formuler quelques demandes qui faciliteraient la préparation de ces élections".
"Il (Hamed Bakayoko) nous a fait part de ses opinions sur chacun des points et les jours à venir, nous espérons pouvoir continuer ces discussions pour que les élections se déroulent sans qu'aucune goutte de sang ne soit versée, sans qu'il n'y ai de crise postélectorale et pour nous, pour y arriver il y'a des choses à faire avant", a encore expliqué Mamadou Koulibaly.
"C'est dans ce cadre-là que nous continuons de parler, c'est notre première option, le dialogue, la négociation. Et le ministre d'Etat et son cabinet ont montré leur disponibilité", a-t-il souligné, ajoutant que "nous avons demandé au ministre d'Etat de bien vouloir, intervenir pour qu'il n'y ai pas de soupçon pour le meeting de Koumassi (prévu le samedi 27 juin) et que les autres manifestations de la CNC puissent avoir lieu sans grande difficulté".
Pour sa part le ministre d'Etat a indiqué avoir eu des "échanges qui ont permis de mieux nous comprendre". "J'ai dit à la délégation de la CNC notre engagement afin qu'ils puissent faire librement leurs activités", a poursuivi M. Bakayoko.
Mais, a-t-il prévenu, "je leur ai demandé de faire en sorte que cela respecte les règles. Ces manifestations se déroulent dans des cités gérées par des maires et des préfets et il faut des échanges pour s'assurer que la place est disponible et que les services de sécurité aient des réunions avec les organisateurs pour voir le cadre et l'environnement de la manifestation afin d'avoir un plan de sécurité approprié".
"Les instructions du Président (de la République) sont très claires, nous devons favoriser à travers le dialogue politique, l'animation au sein de la classe politique afin que chacun puisse porter son message. C'est un début et je suis disposé à discuter avec eux sincèrement", a conclu Hamed Bakayoko.
Au cours de son premier meeting de samedi à Yopougon (Ouest d'Abidjan), la CNC qui réclame la modification de la Commission électorale indépendante (CEI) actuelle, jugée favorable au pouvoir, a sollicité un dialogue avec le Président Alassane Ouattara. Cette coalition entend organiser son deuxième meeting le samedi 27 juin à Koumassi (Sud d'Abidjan) avant le troisième prévu le 8 juillet au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
LS/APA