Ça y est. Le pouvoir Ouattara a enfin décidé de prendre en compte l’aile dure de l’opposition représentée au sein de la coalition nationale pour le changement (CNC). Si Mamadou Koulibaly et ses camarades peuvent pousser un ouf de soulagement, ils ne doivent pas perdre de vue leur principal objectif : battre le président Ouattara au terme du scrutin présidentiel. En effet, la main tendue du pouvoir par le biais du ministre d’Etat Ahmed Bakayoko n’est ni plus ni moins une faveur. Bien plus, il s’agit d’une action de communication. Le gouvernement ivoirien qui connait désormais le poids véritable de l’opposition n’a plus d’autre alternative que d’engager une sorte de pourparlers qui ne vise in fine qu’à l’endormir. C’est justement à ce niveau que l’opposition doit rester vigilante pour ne pas tomber dans un auto satisfécit qui pourrait à long terme la desservir. Car, à la vérité rien n’est encore gagné d’avance.
La coalition nationale pour le changement (CNC) qui vient de tenir son premier grand rassemblement à Abidjan le samedi 20 juin dernier sait pertinemment que le pouvoir Ouattara, au-delà de quelques concessions, quoique légitimes dans tout Etat de droit soigne son image auprès d’une certaine opinion. Laquelle ayant stigmatisé à tort ou à raison le pouvoir RHDP de museler l’aile dure de l’opposition.
La ruse, on le sait, est partie intégrante du jeu politique et il faut se garder de crier très tôt victoire. Des sujets assez importants restent pour l’essentiel sur la table du gouvernement. Il s’agit notamment de la révision du délai de la liste électorale et de la composition de la commission électorale indépendante qui restent pendantes. Voilà en clair des revendications qui doivent être au centre des préoccupations de l’opposition si elle ne veut mordre la poussière au scrutin présidentiel.
A priori, le RHDP, coalition politique au pouvoir adoubé par l’appel de Daoukro pense déjà l’alternance 2020. Ce qui sous-tend qu’il se donne vainqueur à la présidentielle de 2015. Les conditions d’organisation de la présidentielle 2015 demeurent la revendication principale de l’opposition. Autrement, pour avoir gain de cause, la CNC ne doit bas baisser les bras mais bien plus poursuivre sur sa lancée. C’est à ce prix qu’elle peut amener le pouvoir Ouattara à faire des concessions aussi importantes. Pour l’essentiel, le rapport de forces semble s’établir entre pouvoir et opposition. Reste donc à l’opposition de mener ce combat à l’unisson pour le bonheur du peuple de Côte d’Ivoire.
JB Koffi
La coalition nationale pour le changement (CNC) qui vient de tenir son premier grand rassemblement à Abidjan le samedi 20 juin dernier sait pertinemment que le pouvoir Ouattara, au-delà de quelques concessions, quoique légitimes dans tout Etat de droit soigne son image auprès d’une certaine opinion. Laquelle ayant stigmatisé à tort ou à raison le pouvoir RHDP de museler l’aile dure de l’opposition.
La ruse, on le sait, est partie intégrante du jeu politique et il faut se garder de crier très tôt victoire. Des sujets assez importants restent pour l’essentiel sur la table du gouvernement. Il s’agit notamment de la révision du délai de la liste électorale et de la composition de la commission électorale indépendante qui restent pendantes. Voilà en clair des revendications qui doivent être au centre des préoccupations de l’opposition si elle ne veut mordre la poussière au scrutin présidentiel.
A priori, le RHDP, coalition politique au pouvoir adoubé par l’appel de Daoukro pense déjà l’alternance 2020. Ce qui sous-tend qu’il se donne vainqueur à la présidentielle de 2015. Les conditions d’organisation de la présidentielle 2015 demeurent la revendication principale de l’opposition. Autrement, pour avoir gain de cause, la CNC ne doit bas baisser les bras mais bien plus poursuivre sur sa lancée. C’est à ce prix qu’elle peut amener le pouvoir Ouattara à faire des concessions aussi importantes. Pour l’essentiel, le rapport de forces semble s’établir entre pouvoir et opposition. Reste donc à l’opposition de mener ce combat à l’unisson pour le bonheur du peuple de Côte d’Ivoire.
JB Koffi