En politique, les regroupements, alliances et autres coalitions se forment toujours en vue de satisfaire des objectifs clairement définis au préalable. Ces objectifs peuvent être la conquête du pouvoir d'Etat sur la base minimale d'un projet de société partagé, à défaut, d'un programme commun et consensuel de gouvernement. Parfois, les regroupements se forment dans le but de rechercher des solutions à une préoccupation politique majeure. Une chose intrigue jusque là chez la nouvelle coalition de forces hétéroclites, aux visions et pratiques le papolitiques fortement divergentes : l’absence d’un projet de société et d’un programme de gouvernement pour les Ivoiriens. La Coalition nationale pour le Changement (CNC) n’a eu, en effet, jusqu’à preuve du contraire, de programmes à proposer aux Ivoiriens que de remettre sur le couvert la question de l’ivoirité. Mamadou Koulibaly n’at- il pas raison de dire, au regard des violences enregistrées en terre d’Eburnie à cause de la thèse ivoiritaire, que les nouveaux adeptes de cette thèse impertinente, surfaite et inopportune qui se recrutent dans les rangs de la nouvelle coalition aux dents de lait, ne sont en réalité qu’en train de féconder « le ventre …de l'ivoirité qui ne peut qu'enfanter comme par le passé, la violence, la mort, le chaos » ? Une opposition qui se veut démocratique et participative au progrès de sa nation est en réalité une force de contre-propositions, une masse critique qui fait bouger les lignes et structure par ses critiques objectives la marche du pays dans le bon sens, c’est-à-dire le sens du développement durable et du bien-être des populations.
A lieu de mettre à nu, avec la force des arguments, les faiblesses de l’administration Ouattara, la CNC a préféré jeter son dévolu, comme frappé d’amnésie, sur un sujet qui n’a d’intérêt qu’au regard de l’énorme dégât et des meurtrissures qui peinent à être cicatrisées qu’il a causés dans un passé récent. La question ivoiritaire et son pendant l’éligibilité du président de la République Alassane Ouattara pourvu qu’on ait un peu de suite dans la tête, n’est plus d’actualité dans le paysage politique ivoirien. Pour la simple raison que Alassane Ouattara est le chef de l’Etat ivoirien, garant de la Constitution ivoirienne et à cet titre il peut même faire usage de l’article 48 qui lui confère d’énormes prérogatives pour régler des cas spécifiques dans l’intérêt du pays. Il est donc tout à fait incongru de réchauffer un sujet sans intérêt véritable auprès du citoyen ivoirien.
A lieu de mettre à nu, avec la force des arguments, les faiblesses de l’administration Ouattara, la CNC a préféré jeter son dévolu, comme frappé d’amnésie, sur un sujet qui n’a d’intérêt qu’au regard de l’énorme dégât et des meurtrissures qui peinent à être cicatrisées qu’il a causés dans un passé récent. La question ivoiritaire et son pendant l’éligibilité du président de la République Alassane Ouattara pourvu qu’on ait un peu de suite dans la tête, n’est plus d’actualité dans le paysage politique ivoirien. Pour la simple raison que Alassane Ouattara est le chef de l’Etat ivoirien, garant de la Constitution ivoirienne et à cet titre il peut même faire usage de l’article 48 qui lui confère d’énormes prérogatives pour régler des cas spécifiques dans l’intérêt du pays. Il est donc tout à fait incongru de réchauffer un sujet sans intérêt véritable auprès du citoyen ivoirien.