LES FAITS
Le mardi 07 juillet 2015, dans la commune de Yopougon, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont enlevé le camarade Dahi Nestor, Secrétaire national par intérim de la jeunesse du FPI et membre de la direction du parti. Il a été conduit à la préfecture de police où il a passé trois (3) jours avant d’être déporté à la prison de Dimbokro, au centre du pays, où il est arrivé dans un état de blessé grave, avec le tympan endommagé, après avoir subi durant le parcours des atrocités et des sévices corporels.
NOTRE ANALYSE
Le FPI :
- note que le régime Ouattara poursuit, sans état d’âme, sa politique de répression contre l’opposition, en général et contre le FPI en particulier.
- constate que ce régime démontre, depuis qu’il est en place, sa brutalité, sa violence et son incapacité à s’inscrire dans la modernité ; c’est-à-dire à respecter les principes démocratiques et républicains qui accordent une place de choix aux activités de l’opposition.
- relève que depuis le franc succès du congrès de Mama, le 30 avril 2015, qui a porté le président Laurent Gbagbo de nouveau à la tête du parti, mettant ainsi définitivement sous l’éteignoir l’opposition fabriquée du pouvoir, le régime dictatorial d’Abidjan, n’a que pour seul programme la planification de la disparition du FPI de l’échiquier politique ivoirien.
- note que de l’aveu même des agents commis au kidnapping du camarade Dahi Nestor, il a été traqué pendant longtemps par eux comme l’auraient fait la police secrète, la Gestapo et autres tontons macoutes des régimes totalitaires et dictatoriaux de triste mémoire.
- observe que les incantations de ce régime, qui prétend vouloir discuter avec l’opposition significative, ne servent qu’endormir le peuple pour gagner du temps et liquider tranquillement ses adversaires politiques.
- constate que le Secrétaire national de la JFPI paie pour le succès de la marche éclatée, organisée le 09 juin 2015, par la Coalition Nationale de la Jeunesse pour le Changement (Cnjc) qu’il préside par ailleurs avec brio.
- constate que cette marche éclatée a été réprimée violement par le régime Ouattara, faisant des morts et des blessés, et qu’à ce jour aucune enquête n’a été diligentée pour arrêter les auteurs.
- relève que ce régime qui panique du fait de l’adhésion massive des Ivoiriens aux idéaux de la Cnc, cherche, par tous les moyens, à faire taire les structures, les animateurs et les cadres de cette coalisation pour casser sa dynamique.
- fait observer que ce régime illégal et illégitime, est depuis lors dans une posture de tribu assiégé, de violence totale et de complète frilosité.
- rappelle à l’opinion nationale et internationale que le régime Ouattara détient à ce jour uniquement dans les prisons connues plus de 700 prisonniers politiques, civils et militaires dont 228 inconnus de la cellule d’enquête selon le document remis par le ministre d’Etat auprès du chef de l’Etat.
- Estime que le pouvoir est convaincu que l’arrestation et l’incarcération des leaders de l’opposition significative et le maintien en exil de nombreux cadres lui faciliteront son passage en force et son hold-up électoral qu’il prépare minutieusement.
NOTRE POSITION
Le FPI :
- dénonce avec force les agissements criminels du régime liberticide d’Abidjan.
- Condamne énergiquement le kidnapping du camarade Dahi Nestor par les sbires du régime Ouattara.
- exige la libération immédiate et sans conditions du leader de la JFPI, ainsi que tous les prisonniers civils et militaires qui peuplent les prisons officielles et officieuses de ce régime.
- invite les organisations des Droits de l’Homme et la société civile à dénoncer avec vigueur l’instauration de la violence d’Etat et de la terreur par le pouvoir Ouattara, qui intimide, bâillonne, réprime l’opposition significative.
- interpelle l’Ua, l’Onu sur leur mutisme face au refus obstiné du régime Ouattara de créer les conditions de l’avènement d’un Etat véritablement démocratique, qui garantisse les droits de l’opposition tels que prescrits par la Constitution ivoirienne.
- rappelle au régime Ouattara et à ses complices que toute chose a une fin et qu’ils assumeront devant l’histoire toutes les tueries et actes inhumains qu’ils font subir présentement au peuple ivoirien.
- demande aux forces progressistes et aux démocrates de tous bords, face au déni de démocratie en Côte d’Ivoire de se dresser comme un seul homme afin de préserver les acquis politiques obtenus de haute lutte.
- invite ses militants et sympathisants à rester mobilisés et prêts à exécuter les mots d’ordre du parti à venir
Fait à Abidjan le 16 juillet 2015
Pour le Front populaire ivoirien
Le Secrétaire Général Adjoint
Porte-parole par intérim
Koné Boubakar
Le mardi 07 juillet 2015, dans la commune de Yopougon, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont enlevé le camarade Dahi Nestor, Secrétaire national par intérim de la jeunesse du FPI et membre de la direction du parti. Il a été conduit à la préfecture de police où il a passé trois (3) jours avant d’être déporté à la prison de Dimbokro, au centre du pays, où il est arrivé dans un état de blessé grave, avec le tympan endommagé, après avoir subi durant le parcours des atrocités et des sévices corporels.
NOTRE ANALYSE
Le FPI :
- note que le régime Ouattara poursuit, sans état d’âme, sa politique de répression contre l’opposition, en général et contre le FPI en particulier.
- constate que ce régime démontre, depuis qu’il est en place, sa brutalité, sa violence et son incapacité à s’inscrire dans la modernité ; c’est-à-dire à respecter les principes démocratiques et républicains qui accordent une place de choix aux activités de l’opposition.
- relève que depuis le franc succès du congrès de Mama, le 30 avril 2015, qui a porté le président Laurent Gbagbo de nouveau à la tête du parti, mettant ainsi définitivement sous l’éteignoir l’opposition fabriquée du pouvoir, le régime dictatorial d’Abidjan, n’a que pour seul programme la planification de la disparition du FPI de l’échiquier politique ivoirien.
- note que de l’aveu même des agents commis au kidnapping du camarade Dahi Nestor, il a été traqué pendant longtemps par eux comme l’auraient fait la police secrète, la Gestapo et autres tontons macoutes des régimes totalitaires et dictatoriaux de triste mémoire.
- observe que les incantations de ce régime, qui prétend vouloir discuter avec l’opposition significative, ne servent qu’endormir le peuple pour gagner du temps et liquider tranquillement ses adversaires politiques.
- constate que le Secrétaire national de la JFPI paie pour le succès de la marche éclatée, organisée le 09 juin 2015, par la Coalition Nationale de la Jeunesse pour le Changement (Cnjc) qu’il préside par ailleurs avec brio.
- constate que cette marche éclatée a été réprimée violement par le régime Ouattara, faisant des morts et des blessés, et qu’à ce jour aucune enquête n’a été diligentée pour arrêter les auteurs.
- relève que ce régime qui panique du fait de l’adhésion massive des Ivoiriens aux idéaux de la Cnc, cherche, par tous les moyens, à faire taire les structures, les animateurs et les cadres de cette coalisation pour casser sa dynamique.
- fait observer que ce régime illégal et illégitime, est depuis lors dans une posture de tribu assiégé, de violence totale et de complète frilosité.
- rappelle à l’opinion nationale et internationale que le régime Ouattara détient à ce jour uniquement dans les prisons connues plus de 700 prisonniers politiques, civils et militaires dont 228 inconnus de la cellule d’enquête selon le document remis par le ministre d’Etat auprès du chef de l’Etat.
- Estime que le pouvoir est convaincu que l’arrestation et l’incarcération des leaders de l’opposition significative et le maintien en exil de nombreux cadres lui faciliteront son passage en force et son hold-up électoral qu’il prépare minutieusement.
NOTRE POSITION
Le FPI :
- dénonce avec force les agissements criminels du régime liberticide d’Abidjan.
- Condamne énergiquement le kidnapping du camarade Dahi Nestor par les sbires du régime Ouattara.
- exige la libération immédiate et sans conditions du leader de la JFPI, ainsi que tous les prisonniers civils et militaires qui peuplent les prisons officielles et officieuses de ce régime.
- invite les organisations des Droits de l’Homme et la société civile à dénoncer avec vigueur l’instauration de la violence d’Etat et de la terreur par le pouvoir Ouattara, qui intimide, bâillonne, réprime l’opposition significative.
- interpelle l’Ua, l’Onu sur leur mutisme face au refus obstiné du régime Ouattara de créer les conditions de l’avènement d’un Etat véritablement démocratique, qui garantisse les droits de l’opposition tels que prescrits par la Constitution ivoirienne.
- rappelle au régime Ouattara et à ses complices que toute chose a une fin et qu’ils assumeront devant l’histoire toutes les tueries et actes inhumains qu’ils font subir présentement au peuple ivoirien.
- demande aux forces progressistes et aux démocrates de tous bords, face au déni de démocratie en Côte d’Ivoire de se dresser comme un seul homme afin de préserver les acquis politiques obtenus de haute lutte.
- invite ses militants et sympathisants à rester mobilisés et prêts à exécuter les mots d’ordre du parti à venir
Fait à Abidjan le 16 juillet 2015
Pour le Front populaire ivoirien
Le Secrétaire Général Adjoint
Porte-parole par intérim
Koné Boubakar