Bouaké - Des militants du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir) de Bouaké ont annoncé, mardi, la destitution du secrétaire départemental de ce parti, Ba Karamoko, dont ils dénoncent la gestion qui ne serait pas en conformité avec les textes du parti et qui aurait créé divers dysfonctionnements.
Les responsables locaux du parti, notamment, les commissaires politiques, les secrétaires de sections et des présidentes des femmes et de jeunesse révendiquent cette destitution dont la décision a été prise lors d’une assemblée générale tenue devant le siège du parti.
L'information a été livrée à la presse par le commissaire politique du quartier Belleville, Soro Guépala, qui a informé, par ailleurs, de l’ouverture d’une liste des propositions pour le choix d’un secrétariat départemental intérimaire dans les jours à venir.
Ils se proposent de saisir la direction de leur parti pour remettre en cause toutes les personnes qu’il a nommées en dehors des textes et de contester ses commissions techniques électorales.
"Il a pris un système de fonctionnement qui n’a rien avoir avec celui du RDR. Alors, nous les commissaires politiques, ses collaborateurs directs, avons attiré son attention là-dessus, mais il a feint de nous écouter et de corriger sa manière de gérer", a fait savoir le commissaire politique de Sokoura, Touré Boubacar, qui affirme être de ceux qui ont encouragé M. Ba Karamoko à faire acte de candidature à Bouaké.
Il est reproché à M. Ba Karamoko notamment, la non constitution d’un bureau et un conseil départemental depuis sa prise de fonction, le 6 septembre dernier, un manque de confiance entre lui et les commissaires politiques, l’absence de concertation entre eux, l’interdiction à la base de tenir des réunions sans son avis et la substitution des commissaires politiques, secrétaires de sections et responsables de Commissions techniques électorales, par des "points focaux" qui lui seraient proches et dans des zones déjà administrées par le RDR.
Le député suppléant, par ailleurs, conseiller régional et conseiller du secrétaire départemental du RDR, Diaby Aboubacar, a signifié qu’une "pétition quelconque ne peut destituer un élu au se in du parti. Il peut être réprimandé pour faute grave, mais on ne peut pas le destituer".
"C’est dommage que tout cela arrive", déploré-t-il, justifiant ces remous et mécontentements par des réformes que M. Ba Karamoko aurait entreprises pour redynamiser le parti, notamment l’élargissement des bases pour plus d’efficacité et pour permettre à ceux qui militent depuis 20 ans d’exceller et d’avoir aussi des responsabilités.
"Nous avons essayé tant bien que mal de recoller les morceaux, puisque la division est venue depuis les élections municipales", a-t-il fait savoir, avant d’affirmer que les commissaires politique ont refusé de discuter avec M. Ba Karamoko.
(AIP)
nbf/ask
Les responsables locaux du parti, notamment, les commissaires politiques, les secrétaires de sections et des présidentes des femmes et de jeunesse révendiquent cette destitution dont la décision a été prise lors d’une assemblée générale tenue devant le siège du parti.
L'information a été livrée à la presse par le commissaire politique du quartier Belleville, Soro Guépala, qui a informé, par ailleurs, de l’ouverture d’une liste des propositions pour le choix d’un secrétariat départemental intérimaire dans les jours à venir.
Ils se proposent de saisir la direction de leur parti pour remettre en cause toutes les personnes qu’il a nommées en dehors des textes et de contester ses commissions techniques électorales.
"Il a pris un système de fonctionnement qui n’a rien avoir avec celui du RDR. Alors, nous les commissaires politiques, ses collaborateurs directs, avons attiré son attention là-dessus, mais il a feint de nous écouter et de corriger sa manière de gérer", a fait savoir le commissaire politique de Sokoura, Touré Boubacar, qui affirme être de ceux qui ont encouragé M. Ba Karamoko à faire acte de candidature à Bouaké.
Il est reproché à M. Ba Karamoko notamment, la non constitution d’un bureau et un conseil départemental depuis sa prise de fonction, le 6 septembre dernier, un manque de confiance entre lui et les commissaires politiques, l’absence de concertation entre eux, l’interdiction à la base de tenir des réunions sans son avis et la substitution des commissaires politiques, secrétaires de sections et responsables de Commissions techniques électorales, par des "points focaux" qui lui seraient proches et dans des zones déjà administrées par le RDR.
Le député suppléant, par ailleurs, conseiller régional et conseiller du secrétaire départemental du RDR, Diaby Aboubacar, a signifié qu’une "pétition quelconque ne peut destituer un élu au se in du parti. Il peut être réprimandé pour faute grave, mais on ne peut pas le destituer".
"C’est dommage que tout cela arrive", déploré-t-il, justifiant ces remous et mécontentements par des réformes que M. Ba Karamoko aurait entreprises pour redynamiser le parti, notamment l’élargissement des bases pour plus d’efficacité et pour permettre à ceux qui militent depuis 20 ans d’exceller et d’avoir aussi des responsabilités.
"Nous avons essayé tant bien que mal de recoller les morceaux, puisque la division est venue depuis les élections municipales", a-t-il fait savoir, avant d’affirmer que les commissaires politique ont refusé de discuter avec M. Ba Karamoko.
(AIP)
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