«Le PCRCi et les élections d’octobre 2015 ». C’est autour de ce thème que le parti communiste révolutionnaire de côte d’ivoire (pcrci) a organisé son meeting, le 19 juillet dernier, au stade de Gonzague ville, dans la commune de port-bouët. Désigné comme le candidat de son parti aux prochaines élections présidentielles, le secrétaire général du pcrci, ekissi achy, a présenté son programme de société aux militants et sympathisants. Expliquant les motivations de sa candidature, ekissi achy dit s’engager pour défendre la souveraineté nationale, repenser la côte d’ivoire pour son émancipation et répondre aux préoccupations majeures des populations. il veut ainsi revaloriser les secteurs d’activités privés et publics, la loi sur le foncier rural, relever le niveau de vie des paysans, réformer le code de travail, promouvoir de la liberté syndicale et engager une reforme approfondie des impôts. Au chapitre de l’éducation nationale, ekissi achy affirme que l’école ivoirienne est en voie de privatisation parce que devenue trop chère. Pour ce faire, il entend créer plusieurs infrastructures éducatives publiques nécessaires. En lieu et place de l’école obligatoire de 6 à 16 ans, il propose « l’école publique gratuite car sans la gratuité de l’école, l’école obligatoire est un vain mot ». Le secrétaire général du Pcrci n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer la prise en otage de la côte d’ivoire par l’ex-puissance coloniale. Selon lui, la présence de l’armée française en côte d’ivoire, l’arrimage du franc cfa à l’euro et l’imposition de la langue française sont les aspects saillants de cette soumission. « Les pays africains ne sont pas libres de leur choix stratégique. L’interférence de l’armée française dans la crise de électorale de 2010 en est une parfaite illustration», a-til indiqué par ailleurs.
Olivier IrIé (stagiaire)
Olivier IrIé (stagiaire)
