Le Secrétaire départemental du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) de Bouaké, Ba Karamoko a promis, samedi, qu'en tant qu’élu, il ira au bout de sa "mission vaille que vaille", répondant ainsi aux structures de base du parti qui ont annoncé, mardi, sa "destitution", à l'issue d’une Assemblée générale extraordinaire (AGE).
Le départemental de Bouaké s’exprimait lors d’une cérémonie de remobilisation des femmes de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) pour la réélection du candidat Alassane Ouattara en octobre 2015.
"Pour l’intérêt du parti (…) le sacrifice de ma modeste personne n’a pas d’importance", a indiqué M. Ba Karamoko, expliquant que, "je suis venu pour une mission et je remplirai comme vous me l’avez demandé, ma mission vaille que vaille".
"J’irai jusqu’au bout de la mission que vous m’avez confiée avec tous ceux qui sont épris de paix, de justice et de volonté d’aider le RDR à aller de l’avant", a-t-il ajouté, rappelant qu'au qu’au moment où il prenait la tête du RDR à Bouaké, ce parti était "moribond" et "miné par la division".
"Mais nous avons dit que le parti du Président Ouattara, le RDR, ne peut pas finir comme ça. Pourquoi le sacrifier sur l’autel de la désunion ?", a interrogé Ba Karamoko. S’expliquant sur les remous constatés au sein de son parti à Bouaké, il a dit comprendre ces agissements qui sont selon lui, l’apanage de tout rassemblement d’humains.
"Un parti qui rassemble autant de valeur en son sein(…) est un parti qui forcement va connaître des moments où des incidents de parcours" a-t-il fait observer, avant d’appeler ses détracteurs à la table de la réconciliation.
Si pour lui, les critiques et les problèmes soulevés par les uns et les autres méritent une attention, alors, "ce n’est pas pour autant qu’on doit rejeter ceux qui pensent qu’il y a des choses à parfaire dans le parti", a-t-il poursuivi.
C’est pourquoi, "je remercie toutes les initiatives qui sont prises pour essayer de mettre de l’eau sur le petit feu. Je voudrais dire la fumée qui nous désunie", a conclu Ba Karamoko, saluant à cet effet la médiation déjà entamée par les deux secrétaires nationaux du RDR à Bouaké, les maires Nicolas Djibo et Ibrahima Fanny pour dissiper les incompréhensions entre les deux partis.
CK/ls/APA
Le départemental de Bouaké s’exprimait lors d’une cérémonie de remobilisation des femmes de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) pour la réélection du candidat Alassane Ouattara en octobre 2015.
"Pour l’intérêt du parti (…) le sacrifice de ma modeste personne n’a pas d’importance", a indiqué M. Ba Karamoko, expliquant que, "je suis venu pour une mission et je remplirai comme vous me l’avez demandé, ma mission vaille que vaille".
"J’irai jusqu’au bout de la mission que vous m’avez confiée avec tous ceux qui sont épris de paix, de justice et de volonté d’aider le RDR à aller de l’avant", a-t-il ajouté, rappelant qu'au qu’au moment où il prenait la tête du RDR à Bouaké, ce parti était "moribond" et "miné par la division".
"Mais nous avons dit que le parti du Président Ouattara, le RDR, ne peut pas finir comme ça. Pourquoi le sacrifier sur l’autel de la désunion ?", a interrogé Ba Karamoko. S’expliquant sur les remous constatés au sein de son parti à Bouaké, il a dit comprendre ces agissements qui sont selon lui, l’apanage de tout rassemblement d’humains.
"Un parti qui rassemble autant de valeur en son sein(…) est un parti qui forcement va connaître des moments où des incidents de parcours" a-t-il fait observer, avant d’appeler ses détracteurs à la table de la réconciliation.
Si pour lui, les critiques et les problèmes soulevés par les uns et les autres méritent une attention, alors, "ce n’est pas pour autant qu’on doit rejeter ceux qui pensent qu’il y a des choses à parfaire dans le parti", a-t-il poursuivi.
C’est pourquoi, "je remercie toutes les initiatives qui sont prises pour essayer de mettre de l’eau sur le petit feu. Je voudrais dire la fumée qui nous désunie", a conclu Ba Karamoko, saluant à cet effet la médiation déjà entamée par les deux secrétaires nationaux du RDR à Bouaké, les maires Nicolas Djibo et Ibrahima Fanny pour dissiper les incompréhensions entre les deux partis.
CK/ls/APA