En meeting samedi 25 juillet, à Yopougon Banco 2, Kouadio Konan Bertin (KKB), député de Port-Bouët, a réaffirmé son assurance quant à sa victoire à la présidentielle 2015. « Quand un aveugle vous dit de jouer au jeu de lance-pierre, c’est qu’il a son pied sur quelque chose. Personne ne me volera ma victoire. Je suis enfant d’Houphouët-Boigny. Je suis pour la paix. Je ne mettrai jamais le feu à mon pays. Et pourtant, je ne laisserai personne me voler ma victoire. Je la prépare discrètement et sérieusement avec le peuple ivoirien », a averti Kouadio Konan Bertin alias KKB. Durant une heure, le candidat aux joutes présidentielles d’octobre a communié avec des jeunes venus de divers horizons. Le petit fils d’Houphouët-Boigny, comme il plaît à se faire appeler, leur a expliqué le sens de sa candidature. Une opportunité qu’ils doivent saisir aux fins de rompre avec certaines habitudes du passé. Celles qui consistent à faire de la jeunesse une génération sacrifiée. « Je ne veux pas que vous soyez des éternels poseurs de bâches. C’est quand on est jeune on est dynamique. Houphouët-Boigny a donné sa chance à Bédié à 26 ans, 29 ans pour Camille Alliali. Pourquoi, à 40 ans, les jeunes ne goûtent pas aujourd’hui à la joie d’un premier emploi alors que la Constitution ivoirienne prévoit que nous partons à la retraite à 60 ans ? », s’est-il demandé. A l’en croire, cette situation devrait préoccuper davantage les leaders politiques plutôt que d’attendre la veille des élections présidentielles pour faire des promesses fallacieuses à la jeunesse. Par ailleurs, KKB a invité les jeunes à faire preuve de responsabilité dans leur choix politique en privilégiant leurs vies plutôt que de les mettre à la solde des politiques. A cela, il a ajouté le courage et la méritocratie face au favoritisme. Pour toutes ces raisons, le candidat estime que sa victoire face à l’actuel président de la République aura plus de saveur qu’une victoire de Charles Konan Banny ou Essy Amara. « Je vais le battre comme David a battu Goliath. Et il tombera. Ça va rentrer dans l’histoire. J’ai 47 ans. Obama avait 47 ans quand il a été élu président des Etats-Unis. Nicolas Sarkozy avait 50 ans quand il a été élu président de la France. Pourquoi voulez-vous faire croire aux jeunes que la jeunesse est un handicap. Bien au contraire, c’est l’atout majeur de la candidature », a-t-il indiqué à la grande joie de l’assemblée. Cette annonce devrait contrarier le président de la Cnc. Konan Banny espérait jusque-là être le candidat des ‘’irréductibles’’ du Pdci.
Cyrille NAHIN
Cyrille NAHIN